Dès son plus jeune âge, Zafrin Islam savait qu’elle ferait carrière dans le domaine de la santé au Canada. Cependant, ce n’est qu’au moment de débuter ses études à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa qu’elle a développé un large éventail de compétences qui l’ont préparée à traiter divers groupes de patients et lui ont permis de trouver sa véritable vocation : la médecine familiale.
Elle se prépare à son avenir de médecin de famille, Zafrin se réjouit à l’idée d’établir des relations durables avec des patients de tous âges, d’apprendre d’eux et de devenir une partenaire dans leurs soins.
« J’accorde une grande importance à l’occasion d’établir des relations longitudinales avec les patients, de leur prodiguer des soins tout au long de leur vie, de vraiment connaître mes patients et leurs familles, de mieux comprendre leur expérience de la maladie et de déterminer ce qui est important pour eux pour leur fournir les meilleurs soins possible », dit-elle.
Former de la prochaine génération de leaders en médecine au Canada
À la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, Zafrin a gagné la confiance de ses collègues étudiants. Elle a été élue présidente de classe du volet anglophone de la cohorte MD2024 pendant son préexternat (première et deuxième année d’études) et comme présidente de la Société d’Esculape durant sa troisième année.
« L’occasion de tisser des liens avec mes pairs tout en veillant à ce que leurs commentaires et préoccupations soient partagés avec la Faculté fut une expérience formidable. Cela m’a permis d’apprendre à connaître mes collègues tout en contribuant à l’amélioration de notre expérience étudiante », dit-elle.
Ses collègues l’ont également choisie pour représenter le volet anglophone lors du discours d’adieu MD2024 à la collation des grades de cette année. Zafrin a participé à des sports intra-muros, a coréalisé la comédie musicale MedShow et s’est impliquée bénévolement dans le programme de soutien par les pairs Ryan Séguin. Elle a aussi été stagiaire clinique à L’Hôpital d’Ottawa.
Le Dr Marc Zucker, codirecteur de l’externat, volet anglophone, auprogramme d’études médicales de premier cycle à la Facultédécrit Zafrin comme une « véritable leader ».
« Elle a eu un impact positif sur notre programme tout en faisant preuve d’excellence dans ses études et dans son développement en tant que future médecin. Zafrin est une étudiante impressionnante qui a un bel avenir devant elle », affirme le Dr Zucker.
Poursuivre son rêve d’enfance
Vous vous demandez peut-être d’où provient sa passion pour la médecine? Tout a débuté par sa fascination pour son pédiatre lorsqu’elle était jeune.
« J’admirais profondément mon pédiatre, et je disais à mes parents que je voulais, moi aussi, m’occuper d’enfants comme il le faisait », se souvient-elle. « À la maternelle, je me déguisais en médecin et portais fièrement le stéthoscope pour écouter les battements de cœur de mes amis. Je me souviens même d’avoir inclus le rêve de devenir pédiatre dans ma liste des dix choses qui me définissent pour une présentation en 9e année. »
Zafrin a fait bien plus que rêver. Dès le secondaire et pendant près de sept ans, elle s’est préparée à sa future carrière en faisant du bénévolat dans son hôpital local de Mississauga, prêtant main-forte à l’équipe de soins de santé et apprenant à connaître les patients et leurs proches.
Explorer divers cheminements
Son amour pour la science et la biologie l’a amenée à l’Université McMaster pour ses études de premier cycle en découvertes biomédicales et commercialisation. Ce programme l’a initié à la recherche scientifique fondamentale et elle a développé une passion pour l’exploration des mystères au niveau moléculaire. Son parcours académique l’a ensuite conduite à l’Université de Toronto pour une maîtrise ès sciences où elle a approfondi ses connaissances sur les bactériophages et Pseudomonas aeruginosa, un agent pathogène résistant aux médicaments qui constitue un véritable fléau en milieu hospitalier.
Bien qu’elle ait aimé le travail en laboratoire et l’apprentissage auprès de chercheurs médicaux qualifiés, Zafrin a commencé à manquer les occasions de tisser des liens avec les patients et leurs familles et de comprendre les maladies du point de vue humain.
« J’ai réalisé à quel point travailler avec les patients me manquait, de même que la capacité d’intégrer la connaissance des mécanismes du corps humain et des maladies au niveau cellulaire, avec la compréhension de l’impact des maladies sur la vie des patients et de ce que nous pouvons faire pour les prévenir ou les traiter », dit-elle.
Cette prise de conscience a amené Zafrin à l’école de médecine de l’Université d’Ottawa, où elle affirme que ses années de formation lui permettront « de conjuguer ses passions pour le travail avec les gens, l’apprentissage continu tout au long de ma carrière, et l’application des connaissances et de la compréhension des maladies pour aider ses patients et sa communauté à prendre en main leur santé ».
Surmonter les obstacles de la pandémie
L’un des principaux défis dans l’obtention de son diplôme a été de surmonter les difficultés amenées de la pandémie mondiale de COVID-19. Habituée à l’apprentissage pratique en laboratoire, elle a trouvé difficile de s’adapter à une éducation virtuelle sur Zoom au plus fort des restrictions de la pandémie au Canada.
« Gérer cette transition tout en étant loin de ma ville natale, de mes amis et de ma famille, et faire face aux incertitudes de la pandémie et à son impact sur notre éducation a été stressant et difficile », confie-t-elle
Cependant, elle a réussi à traverser cette période grâce au soutien de son entourage, notamment ses colocataires et camarades de classe de l’Université d’Ottawa. Zafrin mentionne aussi le soutien du Centre de mentorat étudiant et « d’amis et mentors des cohortes supérieures qui l’ont rassuré que tout allait bien aller. »
Entrevoir l’avenir avec optimisme
Dans les prochains mois, Zafrin commencera sa résidence en médecine familiale en milieu rural avec l’Université McMaster.
« J’ai hâte à cette formation pratique qui me permettra d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour devenir une médecin de famille confiante et compétente », dit-elle.
Elle compte éventuellement établir sa pratique et exercer « le champ complet de la médecine familiale, pour offrir des soins complets et continus à mes patients, tout en continuant à travailler dans d’autres contextes tels que les soins de longue durée, les soins hospitaliers, ou les soins d’urgence. »
Idéalement, elle espère aussi que des rôles en éducation médicale et mentorat enrichiront sa carrière.
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