Le nom Telfer est tenu en haute estime tant à l’Université d’Ottawa que dans le milieu canadien des affaires. C’est parce qu’on l’associe à Ian Telfer (MBA 1976, D.H.C. 2015) et à ses réalisations, soit l’édification et la direction de certaines des plus grandes sociétés d’exploitation minière et de ressources naturelles au monde.
Ian Telfer est également reconnu pour ses contributions philanthropiques. En effet, son don transformateur de 25 millions de dollars à l’Université d’Ottawa en 2007 est le plus important jamais versé à une école de commerce canadienne. L’École de gestion Telfer a été fondée et nommée en son honneur; depuis, ses cohortes diplômées incarnent l’esprit d’entrepreneuriat et le caractère visionnaire dont a fait preuve Ian Telfer tout au long de sa carrière.
À l’âge de 25 ans, avant de devenir l’une des têtes dirigeantes du monde des affaires, Ian Telfer occupait, selon ses dires, des « emplois indistincts dans la vente ». Désireux de changer le cours de sa vie, il a soumis sa candidature à des programmes de MBA un peu partout au pays. Après avoir essuyé refus après refus, il a appris – la veille du début des cours – qu’il était admis au programme de MBA de l’Université d’Ottawa.
« Ça a changé ma vie, dit Ian Telfer au sujet de son admission et de son parcours chez les Gee-Gees. Voilà pourquoi j’adore l’Université d’Ottawa. Si on ne m’avait pas appelé, qui sait où j’en serais aujourd’hui, parce que c’est là que tout a commencé. »
Après l’obtention de son MBA, Ian Telfer a été embauché à titre d’analyste financier à la Compagnie minière de la Baie d’Hudson. S’il n’avait d’abord pas l’intention de faire carrière dans l’industrie des mines et des ressources, c’est là qu’il a connu une ascension fulgurante au cours des décennies suivantes.
Ian Telfer s’est bâti une réputation d’industriel minier aussi visionnaire que financièrement habile en bâtissant de nombreuses entreprises, au moyen d’acquisitions opportunes et de fusions porteuses de valeur. Les entreprises qu’il a fondées ou dirigées – dont TVX Gold au Brésil, Wheaton River (qui a fusionné plus tard avec Goldcorp), Silver Wheaton, Terrane Minerals et Uranium One, pour ne nommer que celles-là – ont atteint, à leur sommet, une capitalisation boursière totale de plus de 50 milliards de dollars.
En reconnaissance de ses réussites professionnelles, Ian Telfer a été intronisé au Temple de la renommée du secteur minier canadien et au Temple de la renommée de l’entreprise canadienne, et il est souvent considéré comme faisant partie des gens d’affaires les plus influents au pays.
Parallèlement à ses activités commerciales, il demeure l’un des plus enthousiastes ambassadeurs de l’Université d’Ottawa. Il est membre du Cabinet de leadership stratégique de Telfer, où il s’associe à d’autres leaders pour faire participer la communauté des affaires et le secteur public à l’enrichissement de l’École de gestion.
En plus de transmettre ses connaissances à la population étudiante, au personnel et au corps professoral de l’École, Ian Telfer continue de verser un généreux financement à son alma mater. En effet, il a fait don de 2 millions de dollars supplémentaires à l’Université d’Ottawa en 2015, puis de 750 000 $ en 2022. Une part de sa dernière contribution était destinée aux équipes de l’Université, les Gee-Gees, et le reste, à l’expérience étudiante.
Enfin, Ian Telfer a créé une bourse remise chaque année à l’étudiante ou l’étudiant admis au MBA de l’École de gestion Telfer avec les notes les plus faibles, clin d’œil à sa propre admission in extremis. Son impressionnante carrière prouve qu’on peut atteindre des sommets, même en commençant au bas de l’échelle.
Ian Telfer a déclaré en 2022, au sujet de ses contributions philanthropiques à l’Université d’Ottawa et plus particulièrement de son premier don de 25 millions de dollars : « Ce don, c’est parmi les choses les plus importantes que j’ai faites pendant ma vie, notamment parce que ça m’a permis de rencontrer beaucoup de gens et d’apprendre d’eux. Ça a donné un bon coup de main à l’École. Au fond, la formule n’a fait que des gagnants. »