Janet McKeage, modèle d’excellence dans le secteur de la finance et actrice dynamique sur la scène caritative d’Ottawa

Communauté diplômée
Faculté des arts
Janet McKeage et son mari, Mike Pennell, diplômé en mathématiques de l'Université d'Ottawa
Janet McKeage et son mari, Mike Pennell, diplômé en mathématiques de l'Université d'Ottawa
Janet McKeage (B.Mus. 1994) a construit sa vie autour de ses passions et de ce qu’elle a de plus cher : le monde des affaires, la musique, sa famille et sa communauté. C’est d’ailleurs pourquoi cette fière diplômée de l’Université d’Ottawa est restée attachée à son alma mater.

Conseillère principale en placements chez RBC Phillips, Hager & North Services-conseils en placements, Janet McKeage est aussi très active dans le milieu caritatif d’Ottawa. Après une dizaine d’années de bénévolat pour la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, elle a été nommée à la présidence de son conseil d’administration.

Son désir d’aider les autres remonte à son plus jeune âge. Ses parents invitaient souvent des gens à partager leur repas et faisaient du bénévolat lors d’activités communautaires ou pour des équipes sportives. « On m’a inculqué que tout le monde a quelque chose à donner, et qu’on a la responsabilité d’aider les autres », se félicite-t-elle. 

Ses parents lui ont aussi transmis d’autres valeurs : « J’ai compris que l’éducation est primordiale et que la musique y occupe une place centrale. » Elle s’est prise de passion pour le chant à quatre ans, après avoir exécuté un solo avec la chorale de l’église. Le programme de musique de l’Université d’Ottawa s’est révélé idéal pour poursuivre des études postsecondaires sans renoncer à cet art qui occupait une grande place dans sa vie. 

Elle y a bénéficié de l’enseignement de grands noms de cette discipline, comme Ingemar Korjus et Sandra Graham, jusqu’au moment où elle a dû se rendre à l’évidence : avec les fréquents voyages et la nature des performances, une carrière en musique n’était pas compatible avec son désir de fonder une famille.

Se réorientant vers le secteur financier, celle qui avait été caissière durant ses études dans une succursale de la Royal Trust, aujourd’hui la Banque Royale du Canada (RBC), a ainsi fait son entrée dans le monde des affaires après avoir décroché son titre d’analyste financière agréée, en 1997. 

À première vue, la finance et la musique sont deux domaines diamétralement opposés; pourtant, Janet McKeage affirme que toutes deux sont étonnamment complémentaires. « Le plus beau compliment qu’on m’a fait en tant que conseillère financière, c’est “wow, vous êtes une bonne oratrice, à vous entendre parler, on a vraiment envie de vous écouter”, confie-t-elle. Ça me fait tellement penser au chant! Mon expérience musicale me sert tous les jours dans mon travail. »

Janet McKeage, diplômée de l'Université d'Ottawa

« On m’a inculqué que tout le monde a quelque chose à donner, et qu’on a la responsabilité d’aider les autres. »

Janet McKeage (B.Mus. 1994)

Une carrière au service d’autrui
 

Aujourd’hui mentore auprès de jeunes en début de carrière dans les finances, Janet McKeage insiste sur l’importance de s’ouvrir à tout ce que la vie nous propose, à condition de toujours rester fidèle à nos valeurs. 

C’est cette règle qu’elle a appliquée tout au long de sa carrière et qui se traduit par des relations authentiques et durables avec sa clientèle. À propos de son poste à RBC, elle mentionne : « Ma plus grande motivation, c’est d’aider les autres, de les écouter avec la plus grande attention, car je veux les comprendre et savoir ce qui leur importe le plus. » 

Elle tisse ses liens d’affaires au fil de la compassion. « J’ai parfois devant moi des personnes qui vivent l’un des plus beaux moments de leur vie et d’autres qui traversent une période difficile, voire tragique, souligne-t-elle. En tant que conseillère, mon rôle ne s’arrête pas à la gestion de leur argent. C’est important pour moi de tendre une main bienveillante aux personnes qui ont besoin d’un contact humain. »

L’art de redonner à la communauté de l’Université
 

Ces dernières années, Janet McKeage s’est rapprochée de son alma mater. Elle a mis à contribution son expérience qui l’a menée des arts aux affaires dans le cadre d’un concours d’entrepreneuriat et, avec sa famille, elle a créé une bourse pour des étudiantes et étudiants en arts ayant des besoins financiers. 

Avec cette bourse, elle souhaite redonner à la communauté des Gee-Gees, pour le soutien qu’elle a reçu de cette grande famille pendant ses études et pour ce qu’elle représente pour ses proches (son mari est aussi diplômé de l’Université d’Ottawa, et deux de ses quatre enfants y ont aussi étudié). 

« L’Université d’Ottawa est très spéciale et contribue à faire d’Ottawa une ville où il fait bon vivre – il faudrait le crier sur les toits, déclare-t-elle. Ce n’est pas pour rien que des sommités de la recherche et de la médecine viennent ici; c’est pour l’excellence de nos hôpitaux et instituts de recherche. Et c’est aussi pour cette université hors pair, la générosité des gens et le merveilleux style de vie qu’offre cette ville à taille humaine. Nous avons vraiment de la chance! »