Renée Schryer a eu envie d’étudier la virologie et les maladies à transmission vectorielle après avoir obtenu son diplôme de premier cycle en immunologie et physiologie de l’Université de Toronto. Sa décision de s’inscrire à la MSP a été motivée par sa volonté de mettre en pratique ses connaissances scientifiques afin d’améliorer la santé de la population. Grâce à son dévouement et à son dossier scolaire, elle a reçu une bourse d’admission qui l’a soutenue financièrement pendant les deux années qu’ont duré ses études.
Le stage de 16 semaines au sein du laboratoire INSIGHT, dirigé par la professeure Manisha Kulkarni, s’est révélé pour elle une expérience clé : il lui a permis de se consacrer à la recherche sur les maladies à transmission vectorielle, en particulier dans le cadre du projet UPTick, qui porte sur l’incidence des changements urbains sur les tiques et les maladies qu’elles transmettent. Mme Schryer a recueilli des données à Ottawa et a discuté avec les membres de la communauté afin de les informer sur la prévention contre les tiques. « Les gens étaient très curieux de savoir pourquoi je portais un équipement de protection qui me faisait ressembler à une enquêtrice de scène de crime, dit-elle. J’ai trouvé gratifiant de pouvoir répondre à leurs questions et de les conseiller sur la protection et la prévention contre les maladies transmises par les tiques. »
Le stage a débouché sur un assistanat de recherche à l’automne. Elle a également collaboré avec un collègue dans le cadre d’un projet examinant les effets des changements climatiques sur les maladies à transmission vectorielle au Canada, en particulier en ce qui a trait aux politiques et aux plans du gouvernement pour y répondre.
« Ma participation à la SEPHGSA m’a permis d’avoir une meilleure vue d’ensemble de l’école elle-même, et pas seulement de notre petit programme. »
Renée Schryer
— Maîtrise en santé publique (MSP+), Faculté de médecine
En plus de ses recherches, Mme Schryer a été coprésidente du Comité sur l’expérience des étudiantes et étudiants à la MSP et vice-présidente aux finances de l’Association des étudiants et étudiantes de cycles supérieurs de l’École d’épidémiologie et de santé publique (SEPHGSA). Ces fonctions lui ont permis de tisser des liens avec des étudiantes et des étudiants de différents programmes de cycles supérieurs et de contribuer à l’amélioration du programme de MSP. « Ma participation à la SEPHGSA m’a permis d’avoir une meilleure vue d’ensemble de l’école elle-même, et pas seulement de notre petit programme », affirme-t-elle.
Renée Schryer a en outre enrichi ses études en apprenant le français, ce qui témoigne de sa persévérance et de sa volonté d’ajouter à ses compétences.
Des mentors comme la professeure Tara Elton-Marshall, avec qui elle a discuté de l’avenir du programme de MSP, l’ont particulièrement marquée. Ces liens et ces expériences l’ont préparée à la prochaine étape de son parcours universitaire : elle a été acceptée à l’École de médecine et de dentisterie Schulich de l’Université Western, où elle entamera un programme de doctorat en médecine cet automne.
Mélange de recherche scientifique, d’engagement communautaire et de leadership, le parcours de Renée Schryer a jeté des bases solides pour la réalisation de ses projets dans les domaines de la santé publique et de la médecine.