La tradition d’apprentissage de la famille Mes

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La famille Mes à la collation des grades
Cette année, nous profitons du 175e anniversaire de l’Université d’Ottawa pour honorer nos diplômées et diplômés d’exception ainsi que leurs familles remarquables.

Mentionnons la famille Mes, dont plus de 27 membres ont obtenu un diplôme à l’Université d’Ottawa; elle perpétuera son héritage grâce à la nouvelle Bourse Margaret-van-Dinther-et-John-Mes pour l’excellence en STIM.

Cette bourse rend hommage à Margaret van Dinther et John Mes, qui ont immigré au Canada en provenance de l’Indonésie, via les Pays-Bas, avec leur premier né en octobre 1956. Au cours des 24 années suivantes, Margaret et John, pour qui l’éducation était une valeur essentielle, ont réussi à envoyer leurs 10 enfants étudier à l’Université d’Ottawa : Josephine, la cadette, y a obtenu son diplôme en 1980. 

Newspaper article
L’article ci-dessus a été publié dans le Ottawa Citizen en l’honneur des dix diplômées et diplômés – Tom, Hans, Franc, Femmy, Leo, Anne-Marie, Margaret, Catherine, Josephine et Mary – et de leur mère Margaret.

La tradition se transmet à la deuxième génération : à l’heure actuelle, plus de 27 membres de la famille Mes sont titulaires d’un diplôme de l’Université d’Ottawa.

Sebastien Marineau-Mes, à l’origine de la bourse, compte parmi les nombreux membres de sa famille qui connaissent du succès. Ce vice-président aux logiciels chez Apple souhaitait souligner la volonté de ses grands-parents d’aider tous leurs enfants à décrocher un diplôme universitaire. Il voulait aussi mettre en lumière le rôle particulier qu’a joué sa grand-mère, modèle de courage inébranlable et de détermination face à l’adversité. La famille espère que la bourse soutiendra les prochaines générations et les inspirera à suivre son exemple. 

La professeure Anne-Marie Mes-Masson, à qui la Faculté des sciences a décerné le Prix d’excellence de la diplômée de l’année 2022 pour sa contribution exceptionnelle à la recherche sur le cancer, a réfléchi au dévouement de ses parents à l’éducation. Elle se rappelle que son père était un éducateur né qui l’a aidée personnellement à surmonter sa dyslexie, mais c’est sa mère qui a nourri la foule d’étudiantes et d’étudiants de l’Université d’Ottawa qui visitaient souvent leur domicile de l’avenue King Edward. Non seulement sa mère s’intéressait attentivement à leurs apprentissages, mais, surtout, elle les aidait à gérer leur stress en période d’examens.

L’importance que Margaret van Dinther et John Mes accordaient à l’apprentissage se reflète dans cette bourse tout comme dans les réalisations de leur descendance, qui continue d’exceller en milieu universitaire et de travailler à bâtir un monde meilleur. 

Nous saluons toute la famille Mes, son attachement à l’éducation et sa quête d’excellence, et nous nous réjouissons à l’idée d’accueillir chez nous ses futures générations.