Transcription Balado uOCourant

Saison 3, Épisode 3

Gwen Madiba :   

Bienvenue à uOCourant, un balado informatif, inspirant et divertissant de l’Université d’Ottawa!

Bonjour, je suis Gwen Madiba, animatrice de l’émission et fière détentrice de deux diplômes de la Faculté des sciences sociales. Je suis aussi présidente de la fondation Equal Chance, un organisme sans but lucratif qui valorise les femmes et les communautés noires partout au pays.

Le but d’uOCourant est de vous faire connaître des chercheurs, chercheuses et diplômés à l’avant-garde de leur domaine et d’avoir avec eux des discussions stimulantes sur les sujets du moment.

Bienvenue à tous et à toutes à cette troisième saison d’uOCourant, durant laquelle nous nous intéresserons à l’industrie du divertissement et aborderons le cinéma, la musique, la télé-réalité, les tendances technologiques et plus encore. Nous offrirons à la communauté des diplômées et diplômés une incursion dans le monde du spectacle, de Montréal à Toronto, en passant par New York et ailleurs.

Notre diplômée invitée aujourd’hui à uOcourant, Samantha Bee, comédienne, autrice, animatrice et productrice. Samatha s’est fait connaître dans le Daily Show diffusé sur la chaîne de télévision Comedy Central, où elle a été la collaboratrice régulière la plus longtemps dans ce rôle. Elle est maintenant à la tête d’une émission de fin de soirée intitulée Full Frontal with Samantha Bee; Samantha est l’une des voix les plus vives et uniques de la comédie télévisée. L’émission, qui jette un coup d’œil satirique à l’actualité hebdomadaire et explore aussi en profondeur certains sujets souvent boudés des médias traditionnels, en est à sa sixième saison sur les ondes de TBS et prévoit déjà être de retour pour une septième saison.

Samantha et son mari Jason Jones ont aussi cocréé la série The Detour, des épisodes drôles d’une demi-heure diffusés à TBS pendant quatre saisons. Avec Kristin Everman, productrice de Full Frontal, Samantha a cofondé la maison de production Swimsuit Competition qui vise à offrir une télévision documentaire et narrative inclusive.

Samantha, bonjour et merci de vous joindre à nous aujourd’hui depuis New York.

Samantha Bee :

Merci beaucoup de me recevoir. C’est un plaisir d’être avec vous.

Gwen Madiba :

Merci! Alors, commençons avec la question que nous posons à tous nos invités cette saison : qu’est-ce que le divertissement pour vous?

Samantha Bee :

Oh, c’est intéressant.  Je crois que je n’y avais jamais vraiment songé. Je crois que c’est quelque chose qui existe, tout simplement. Pour moi, c’est quelque chose qui m’emporte, qui me change les idées, qui me montre un monde avec lequel je ne suis pas familière, en général je suis peu intéressée à ce que je connais déjà. Je ne voudrais jamais regarder un truc au sujet des émissions de fin de soiréepar exemple. Ça perd son intérêt. Je suis plutôt du genre à vouloir entrer dans un univers où je me retrouve dans un train envahi par des zombies qui tuent tout le monde. Haha, je ne veux pas me retrouver dans ma vraie vie. Je crois que je cherche quelque chose qui me fait me transporter ailleurs. C’est logique?

Gwen Madiba :

Oui. C’est tout à fait logique. Merci!

J’aimerais maintenant parler de vos études en anglais et en théâtre à la faculté des Arts de l’Université d’Ottawa. Vous étiez ici, dans la capitale canadienne, sur un campus à deux pas de la colline parlementaire et vous étudiiez en théâtre. D’une certaine manière, on dirait presque que c’était un présage de votre avenir comme comédienne et chroniqueuse politique. Pensez-vous que cette époque a influencé votre parcours?

Samantha Bee :

Bien, certainement, oui. J’ignore si c’est à cause de la convergence du théâtre et de ma présence dans la capitale. Ce qui est sûr, c’est que l’Université d’Ottawa est transformatrice, je veux dire, je m’étais inscrite à un cours de théâtre pour rigoler un peu. Je n’aspirais aucunement à devenir comédienne ou à percer dans ce monde-là. Puis, presque sur-le-champ j’ai compris que c’est ce que je voulais faire pour le reste de ma vie, alors j’ai tout réorienté.

J’ai redéfini tous les objectifs que j’avais eus jusque-là. On avait la possibilité de faire des auditions. En fait, c’était presque un passage obligé, car on devait participer à une production. J’ai donc auditionné pour un rôle et je l’ai eu, et je me disais : «Voyons, qu’est-ce qui se passe?» Et puis j’ai commencé à jouer et je pensais, oh, c’est ça que je veux faire. Voici ce que j’aime. J’ai trouvé! Exactement! Alors, oui, mon expérience à l’Université d’Ottawa a totalement influencé mon parcours.

Et puis, j’ai toujours adoré l’actualité, j’écoutais toujours les nouvelles et j’étais intéressée. Mais ça, c’était plus tard.

Gwen Madiba :

C’est génial. C’est fascinant d’entendre comment votre plan d’avenir a changé du tout au tout quand vous avez découvert votre passion. C’est merveilleux. Je suis certaine que vous inspirerez d’autres personnes.

Maintenant, en 2016 a eu lieu le lancement de Full Frontal with Samantha Bee, votre propre émission de fin de soirée, vous aviez déjà une riche expérience de 12 ans en tant que collaboratrice régulière à l’émission Daily Show, puis vous avez eu cette chance de prendre la barre d’une émission de fin de soirée. Qu’est-ce que vous a surpris le plus du fait d’animer votre propre émission? Et qu’est-ce qui vous motive encore six ans plus tard?

Samantha Bee :

Euh, donc, vous voyez, ce qui me motive c’est qu’il n’y a pas deux journées semblables, c’est comme si tous les jours je pouvais reconstruire le monde, c’est palpitant!

Mais, c’est aussi difficile, car il faut toujours rester à l’affût de ce qui se passe dans l’actualité. Ce n’est pas le genre d’émission ou de contenu où on peut prendre ses aises, les sujets changent constamment, il y a un roulement incessant de contenus avec lesquels on travaille, c’est plaisant et c’est un défi.

Pour moi il y a aussi le plaisir d’apprendre, parce que, quand on fait des recherches sur divers sujets, on s’instruit en même temps, et je suis toujours partante pour apprendre.

Et je crois que le plus grand défi pour moi a été la gestion de personnel. J’accomplis beaucoup de tâches pour lesquelles je ne suis pas formée. Je me suis surprise à me sentir très responsable des gens.

Gwen Madiba :

Si je peux me permettre, comment arrivez-vous à relever ces défis?

Samantha Bee :

Bien, je suis Canadienne. Donc il y a… disons que nous avons une nature assez pragmatique. Et je crois que j’apporte un point de vue très canadien à la résolution de problèmes. Assurément, je mets toujours un pied devant l’autre.  C’est très difficile.  Je rentre directement au cœur du défi plutôt que de le contourner. Et vous savez, c’est parfois très exigeant, mais il faut s’adapter à la difficulté, c’est dur, ce serait bien plus doux de choisir la voie facile!

Gwen Madiba :

L’un des grands principes de Transformation 2030, le plan stratégique de l’Université d’Ottawa, est la durabilité, c’est-à-dire de reconnaître que notre avenir dépend littéralement de notre capacité à concevoir, mettre en œuvre et promouvoir des pratiques durables pour notre planète. J’en parle, car j’aimerais vous entendre à propos d’une initiative en environnement durable à laquelle vous participez.

Cet automne, des animateurs d’émissions de fin de soirée comme Stephen Colbert, Trevor Noah, Seth Meyers et vous avez tous abordé le sujet des changements climatiques dans le cadre d’une semaine de sensibilisation qui tombait en même temps qu’une assemblée générale des Nations Unies à New York.

J’aimerais savoir comment cette idée a pris naissance et s’il y aura d’autres concertations du genre pour attirer l’attention sur cet enjeu, sans parler que vous avez clos votre segment en parlant des eaux d’égout!

Samantha Bee :

Ce n’est pas quelque chose qui vient naturellement en tête quand on pense aux changements climatiques, mais la façon dont on traite les infrastructures désuètes et nos déchets est un problème important.

Et puis, on s’est fait demander de joindre cette initiative, c’est une organisation ‒ dont j’oublie le nom en ce moment, je m’excuse ‒ mais on est quelques-uns de l’équipe de Full Frontal à connaître la personne à l’origine du projet, l’une des idées était d’attirer l’attention sur ce qui se passait à New York en regroupant toutes les émissions de fin de soirée pour une fois. Évidemment, on a tout de suite embarqué, mais on avait déjà prévu de faire ce segment cette semaine-là de toute façon; on tente de parler le plus possible des changements climatiques.

C’était l’union parfaite et naturelle de nos objectifs et des leurs. Vous voyez, on pourrait faire une émission, une comédie, entièrement basée sur le sujet, traiter de préoccupations environnementales tous les jours de la semaine si on voulait… Je ne sais pas si ce serait très drôle. Je ne sais pas, on pourrait essayer. Il y a tellement à dire.

On a récemment fait un long segment sur le gaspillage alimentaire… c’était… c’était… disons que j’ai beaucoup appris. J’ai beaucoup appris en travaillant sur ce segment d’émission, ce qui est toujours plaisant, mais j’ai été très… disons que depuis, j’ai davantage conscience des gestes que je pose dans ma propre vie.

Gwen Madiba :

Chaque semaine dans Full Frontal, vous nous offrez un point de vue satirique et ciblé sur les nouvelles de la semaine aux États-Unis. Vous explorez aussi en profondeur d’autres histoires importantes, autant sur le plan national qu’international, sur des sujets dont les autres médias ne parlent pratiquement pas. Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous a mené à dédier du temps à cela dans votre émission? Nous aimerions aussi savoir quels sujets ou quelles histoires présentés vous rendent fiers.

Samantha Bee :

Je suis fier du travail que nous avons accompli, je dois avouer que je pense toujours aux émissions à venir plutôt qu’à nos réalisations passées. Mais, on a beaucoup attiré l’attention sur des droits liés à la procréation, on en parle constamment, et nous avons fait d’excellents segments sur les trousses de prélèvement en cas de viol, les failles à l’égard des conjoints violents dans la loi sur le contrôle des armes à feu et sur les préoccupations en matière d’armes à feu en général. Et beaucoup de questions d’immigration ont été au cœur des émissions.

J’adore ça parce que… bien parce que ça regroupe les deux choses préférées de ma profession, mes deux choses préférées : l’actualité et la comédie, c’est que j’aime. J’ai toujours adoré les satires. Et j’aime les nouvelles. C’est donc le seul emploi que je m’imagine faire. Je ne sais pas. Je ne sais pas, je ne crois pas qu’il y ait une autre profession dans le monde qui correspond aussi bien à mes critères.

Gwen Madiba :

Nous avons une question spéciale pour vous aujourd’hui, de la part d’une autre diplômée l’Université d’Ottawa, la professeure Elizabeth Dubois. Madame Dubois est professeure agrégée au département des communications à la Faculté des arts. Son travail porte sur les utilisations politiques des médias numériques, notamment la manipulation des médias, l’engagement des citoyens et l’intelligence artificielle.

Elizabeth Dubois :

Oui, bonjour Samantha. Je suis très contente d’être ici pour vous poser ma question. Merci de nous avoir accordé de votre temps.

Samantha Bee :

Oh mon dieu, j’ai hâte d’entendre votre question. Je suis enchantée de vous rencontrer. Ok. Je suis prête.

Elizabeth Dubois :

D’accord. Donc, je suis l’animatrice d’un autre balado qui s’intitule Wonks and War Rooms. Dans ce balado, je présente une théorie issue de la recherche en communication politique, ce qui est mon domaine d’expertise. Je la présente à quelqu’un sur le terrain, comme vous, qui est dans le milieu de la politique, et nous évaluons ensemble si la théorie s’applique ou non dans un scénario réel. Alors, j’ai pensé que ce serait plaisant d’essayer un peu avec vous. Ça vous irait?

Samantha Bee :

Bien sûr. Bien sûr. Ok.

Elizabeth Dubois :

D’accord. Alors, je suis «la bolle» de la politique (the Wonk) et vous être la «cellule de crise» (la War Room). D’abord, j’aimerais parler de la théorie de la mise sur agenda. La mise sur l’agenda est une théorie de la communication politique qui avance que les médias d’information sont bons pour dire aux gens quoi penser, mais moins pour leur dire à quoi il devrait réfléchir. C’est bon? Alors, ils leur parlent du sujet de l’heure, mais ne dictent pas la pensée des gens.

Samantha Bee :

Ok.

Elizabeth Dubois :

Donc, l’idée est que les médias d’information font ça. Mais les émissions de fin de soirée et la satire viennent un peu mélanger le tout. Dans les recherches universitaires, nous ne sommes jamais vraiment certains si ce genre d’émissions, comme vous faites, sont du côté de l’activisme ou de la mobilisation. C’est bon? Est-ce qu’il s’agit de dire aux gens à quoi il devrait réfléchir? Ou bien est-ce plus pour les amener à agir à la lumière de l’information et les pousser d’une certaine façon vers l’engagement politique?

Samantha Bee :

Intéressant! Je ne sais pas si je peux répondre à l’ensemble de cette question. Mais, je comprends pourquoi ont peux se la poser. Ça, ça fait beaucoup de choses à considérer.

Ok. Donc, de mon point de vue, je crois vraiment qu’on ne prépare pas les… mes émissions selon un agenda. On réagit au journalisme existant. Mon émission n’existerait pas si d’autres ne s’occupaient pas de faire la tâche ardue qu’est le journalisme.

Toutes nos émissions sont réalisées de la même façon. Vous savez, chaque émission a sa propre façon de préparer des dossiers de recherche pour les sujets à aborder. Mais on dépend tous du journalisme, par exemple, on regarde les reportages de Frontline et on lit les transcriptions du réseau PBS. Donc, on est des vampires qui se nourrissent du travail acharné des autres.

Elizabeth Dubois :

Des vampires, j’adore l’image! On devrait l’ajouter à nos définitions scientifiques!

Samantha Bee :

On suce vraiment l’énergie vitale du bon journalisme. Et on n’existerait pas sans lui, car on n’est pas vraiment sur le terrain. On ne fait pas nos propres recherches, on ne fait pas de journalisme comme tel. Nous recueillons l’information et nous apprenons d’elle, et c’est incroyable.

Je ne considère pas que mon émission fait de la mise à l’agenda parce que je crois que l’agenda est déjà établi, il faut aussi comprendre que le système des médias de l’information est un peu différent aux États-Unis de ce qu’il est au Canada. Ici [aux États-Unis], les nouvelles disent beaucoup plus aux gens quoi penser. Ce n’est pas… ce n’est pas super objectif… c’est donc plus difficile. Il faut chercher un peu plus pour trouver des médias qui ne tentent pas de tout prémâcher pour vous et qui ne vous imposent pas des opinions. On consomme beaucoup d’information de ce genre-là aux États-Unis. C’est certain.

Je suis d’avis que les émissions comme Full Frontal servent à filtrer l’information, à donner un point de vue juste, différent à propos des nouvelles que nous aimons déjà suivre. Je ne pense pas qu’on puisse aimer Full Frontal sans d’abord comprendre ou au moins connaître un peu le sujet traité. Les blagues ne seraient pas drôles et on se demanderait de quoi parle l’émission. Je ne comprends pas! Qu’est-ce que c’est que ça? C’était une blague? Je n’ai pas compris. C’est sérieux? C’est sérieux?

J’estime qu’avoir une idée générale de ce qui s’est passé dans la journée aide beaucoup si vous regardez une émission comme Full Frontal ou celle de John Oliver. Ça donne un contexte, un point de départ. C’est une façon de voir l’actualité autrement.

Mais aussi, j’essaie que l’émission encourage l’activisme, pour répondre plus directement à votre question, je considère qu’elle est plus un déclencheur, que quelque chose qui propose un agenda. Pour chaque histoire présentée, on s’efforce de penser, de se poser la question : que laissons-nous aux auditrices et aux auditeurs? Est-ce que cette perspective différente leur donne une cause dans laquelle s’engager ou une façon nouvelle de voir le monde? Quelles seront les répercussions? Par exemple, est-ce que les gens écriront une lettre laconique au gouvernement? Peut-être, peut-être pas, mais s’ils le font, c’est très bien. Donc, je suis un peu plus du côté activiste, en général, mais j’utilise bien des mots pour parler d’activisme. Voilà, je pense qu’il fallait que je mette cela au clair dans ma tête.

Elizabeth Dubois :

J’adore! Et ce que vous avez décrit, ce monde complexe des médias, c’est exactement ce que nous avons, toutes des sources éparses d’information, et chacune d’elle apporte un fragment distinct dans notre existence en tant que, espérons-le, citoyenne ou citoyen engagé politiquement.

Samantha Bee :

Notre fonctionnement est très cloisonné. Ce n’est pas que je crois que Full Frontal changera l’opinion ou l’action de quelqu’un dans le monde, c’est un peu comme si chaque émission servait à prêcher à des convertis, alors on espère que les gens repartent avec une impression différente, ou simplement qu’ils reçoivent le contenu autrement, pour qu’ils mettent un pied dehors, qu’ils agissent et qu’ils votent, idéalement. C’est le message principal de l’émission depuis très longtemps. Les gens sont tannés d’entendre le même message, mais ils doivent l’entendre.

Elizabeth Dubois :

Bien, c’est un message vraiment important! Merci de le transmettre encore et toujours.

Samantha Bee :

Merci pour votre travail!

Gwen Madiba :

Merci Samantha d’avoir répondu à la question de la professeure Dubois. Maintenant, j’aimerais conclure notre discussion avec une question que nous poserons à tous nos invités cette saison : qu’est-ce qui vous divertit en ce moment?

Samantha Bee :

Qu’est-ce qui me divertit en ce moment? Voyons voir… bien, j’écoute Succession. C’est toujours bon. J’essaie de lire plus. Je lis la nouveauté de Jonathan Franzen et c’est très bon! Même si les gens ne veulent pas l’aimer! C’est très bon.

Et ce qui me divertit plus précisément? J’ai tendance, comme je le mentionnais en début d’entrevue, à aller vers ce qui est en dehors de mon univers. Celui de Succession en est un que je pense connaître un peu plus que la moyenne, alors c’est une exception.

Mais j’adore regarder des trucs comme, je ne sais pas si vous connaissez Gomorrah, c’est une série italienne sur une famille de criminels à Naples, c’est très sombre, vraiment sombre! Comme si Les Sopranos était une série que vous aviez de la difficulté à écouter, c’est tellement sinistre que je dois parfois l’arrêter pour prendre une pause. Et je me dis, je ne suis pas capable de continuer, il faut que je prenne une pause. C’est juste trop! C’est trop triste! Mais c’est le genre de divertissement que j’aime! Oh mon dieu, c’est fou n’est-ce pas? C’est jusque, encore une fois, c’est un monde que je ne connais pas du tout, donc je me sens très transportée, malheureusement, dans le cas de Gomorrah, c’est dans un endroit où je ne veux pas aller, mais c’est important pour moi. Ça me sort de ma propre tête. Ça en prend beaucoup pour me changer les idées. Et donc, j’ai besoin… j’ai besoin que quelqu’un me prenne la main et m’emmène dans une autre dimension. C’est vraiment ce que fait Gomorrah. Je vais bientôt recommencer Dexter, je m’ennuie de Dexter. Et je crois que c’est de retour maintenant. De retour pour une autre saison. Alors j’ai bien hâte de voir.

Gwen Madiba :

Bien, merci de nous faire part de ça. Pourriez-vous dire à nos auditeurs et auditrices où ils peuvent vous trouver en ligne?

Samantha Bee :

Oh, en fait, je l’ignore. C’est drôle! Je n’ai aucune idée. C’est fou n’est-ce pas? En tout cas, on est à la télévision sur le réseau CTV les mercredis soirs à 22 h 30, c’est super! Et sur Twitter et Instagram, à Full Frontal je crois. Aussi sur tbs.com et sur le site Web de Full Frontal. Ou juste en faisant une recherche sur Google. Vous allez trouver. On est partout! Haha!

Gwen Madiba :

Génial! Merci beaucoup Samantha de vous être joint à nous pour uOcourant, j’ai bien hâte de regarder le prochain épisode de Full Frontal.

Samantha Bee :

Merci! Merci! Mes années à l’Université d’Ottawa ont été parmi les plus belles de ma vie. Je m’ennuie d’Ottawa et de l’Université. Alors je suis très très contente d’être avec vous aujourd’hui. Merci beaucoup de me recevoir.

Gwen Madiba :

uOCourant est produit par l’équipe des Relations avec les diplômés de l’Université d’Ottawa. Rhea Laube est à la réalisation, et Idris Lawal, diplômé de l’Université, signe la trame sonore. Cet épisode a été enregistré avec le soutien de Pop Up Podcasting à Ottawa, en Ontario. Nous rendons hommage au peuple algonquin, gardien traditionnel de cette terre. Nous reconnaissons le lien sacré de longue date l’unissant à ce territoire qui demeure non cédé. Pour obtenir la transcription de cet épisode en anglais et en français, ou pour en savoir plus sur uOCourant, consultez la description du présent épisode.