Décidément, William Curran (M.Éd. 1977) a beaucoup d’alma mater. C’est ce qui arrive quand on passe sa vie à apprendre et à enseigner! Cet amoureux du savoir reconnaît toutefois avoir un faible pour l’Université d’Ottawa, et ce, depuis l’époque de sa maîtrise en éducation.
« J’avais fait un diplôme en éducation à McGill et un certificat en enseignement de l’anglais langue seconde à Concordia, mais ici, j’ai vraiment senti que je faisais partie d’une communauté du savoir, explique-t-il. Ça m’a profondément marqué. »
M. Curran y a gagné de solides amitiés ainsi qu’une carrière gratifiante en enseignement et — à la suite de l’obtention d’une maîtrise en bibliothéconomie de l’Université McGill — en direction de bibliothèques. Il est actuellement professeur auxiliaire à l’École des sciences de l’information de l’Université d’Ottawa.
Il est aussi un des plus fidèles donateurs de l’Université. La relation philanthropique amorcée il y a plus de 35 ans par des dons au fonds annuel s’est enrichie l’an dernier d’un don majeur pour la création d’un fonds de bourses d’études en formation à l’enseignement/Teacher Education. Tout récemment, il a aussi fait une promesse de don testamentaire pour assurer l’avenir du fonds.
« Je me sens une dette envers l’Université d’Ottawa », dit le professeur Curran pour expliquer la progression de ses contributions. « Je crois vraiment que le programme de M.Éd. m’a ouvert des portes. Je tiens aussi à ce que les étudiants qui s’inscrivent ici aient une bonne expérience. »
D’où l’idée de la bourse, qui aidera de nombreux enseignants et enseignantes en herbe à persévérer dans leurs études et à s’approprier le savoir à leur tour. S’il y a un thème récurrent dans le discours du professeur Curran, c’est bien l’importance d’apprendre. À tout âge.
« On apprend toute la vie durant, rappelle-t-il. Sinon, on s’atrophie. Apprendre, c’est faire de nouvelles expériences, apprendre à maîtriser de nouvelles choses. Tant qu’on envisage ce qu’on doit ou aimerait apprendre en restant ouvert à l’éventail des possibilités, on s’assure d’une certaine satisfaction dans la vie. »
« Je me sens une dette envers l’Université d’Ottawa. Je tiens aussi à ce que les étudiants qui s’inscrivent ici aient une bonne expérience. »