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Suzanne Oleksiuk et son défunt mari, le Dr Stanley Oleksiuk, se sont rencontrés à l’Université d’Ottawa. La bourse qu’ils ont créée au moyen d’un don de police d’assurance-vie permet aux étudiants en médecine d’obtenir leur diplôme et de commencer à aider la société à leur tour en meilleure situation financière.

Un homme intègre. Bienveillant. D’un grand soutien. Patient. « Il était tout cela, et plus encore », affirme Suzanne Oleksiuk en commentant les termes utilisés par des patients, des amis et des proches pour décrire son défunt mari, le Dr Stanley Oleksiuk (M.D. 1955). 

Le couple, qui a été marié 63 ans, s’est rencontré à l’Université d’Ottawa en 1951, aux débuts de la Faculté de médecine. Stanley était étudiant, et Suzanne était la secrétaire du doyen. « Mon premier et unique emploi », dit-elle, négligeant de mentionner les nombreuses années qu’elle a passées à élever leurs six enfants et à soutenir son mari dans la réalisation de ses aspirations professionnelles. Stanley, lui, était bien conscient des contributions de sa femme. C’est pourquoi il a insisté, lorsqu’est venu le temps de nommer leur bourse à l’Université d’Ottawa, pour que le nom de jeune fille de sa femme, Dazé, soit aussi inclus. 

L’année dernière, un don de police d’assurance-vie au moment du décès du Dr Oleksiuk a assuré la pérennité de la Bourse Dazé-Oleksiuk en médecine. Créée en 2003, cette bourse pourra ainsi continuer d’alléger encore longtemps le fardeau financier des étudiants en médecine.  

« Nous connaissons tous des jeunes qui croulent sous les dettes en sortant de l’université, explique Suzanne Oleksiuk. Cette bourse est le moyen qu’a trouvé Stanley pour les aider un peu. » 

Suzanne Oleksiuk et on mari Dr. Stanley Oleksiuk

Aider les gens était comme une seconde nature pour le Dr Oleksiuk. Oto-rhino-laryngologiste respecté ayant exercé pendant près de 50 ans, il était le genre de médecin à ne jamais abandonner ses patients et à toujours s’assurer qu’on s’occupait bien d’eux. Il a encadré bon nombre d’étudiants et de stagiaires, contribuant ainsi à l’évolution de leur carrière. Il a imaginé de nouvelles façons d’aider les patients à faire le suivi de leurs soins et s’impliquait auprès de diverses associations médicales. Il est également resté proche de son alma mater. « Notre engagement envers l’Université d’Ottawa vient de l’attachement qu’on lui porte », précise Suzanne Oleksiuk. 

Elle peut désormais ajouter au récit de cet engagement les nombreux étudiants et étudiantes qu’ils ont aidés grâce à leur bourse. Elle a d’ailleurs conservé chaque lettre de remerciements qu’elle a reçue : « Je suis très reconnaissante qu’ils aient pensé à nous dire merci, mais aussi de savoir qu’ils sont sur le point de devenir des personnes qui aideront à leur tour la société. » 

Plusieurs diplômées et diplômés de l’Université d’Ottawa ont inclus un don à l’Université et ses étudiantes et étudiants dans leur planification successorale. Pour en savoir plus sur ce type de projet philanthropique, s.v.p. communiquer avec nous. Merci!