Arrivé de Hong Kong au Canada en 1955 sans un sou en poche, Francis Wong a travaillé d’arrache-pied pour se bâtir la vie dont il rêvait. Homme dévoué, loyal et animé par un grand sens du devoir, il vouait une sincère gratitude à tous ceux et celles qui l’ont aidé sur son chemin. À commencer par sa femme Josephine.
« Mon père disait tout le temps : “Si ce n’était pas de votre mère, je ne serais jamais devenu médecin” », se rappelle leur fille, Catherine Lott. Pendant que M. Wong était aux études, Mme Wong s’est occupée de la maisonnée et de leurs deux filles tout en travaillant dans un bureau pour aider à payer les droits de scolarité de son mari.
Le couple croyait fermement en la valeur de l’éducation, qui pour lui était la clé d’une bonne vie. D’ailleurs, M. Wong a toujours été profondément reconnaissant à l’Université d’Ottawa de l’avoir accepté en médecine et de lui avoir permis de réaliser son rêve. Et il était important pour lui d’exprimer concrètement cette gratitude.
C’est maintenant chose faite. Créée par un généreux don testamentaire, les Bourses d’aide financière Francis-Chu-Yin-Wong pour les étudiants en médecine seront attribuées pour la première fois cet automne.
« Mon père voulait aider un étudiant en médecine qui avait besoin d’un coup de pouce financier pour terminer ses études. Quelqu’un comme lui, qui était très pauvre, mais qui avait la détermination nécessaire pour réussir, explique Mme Lott. Je suis très heureuse de savoir que même s’il nous a quittés, il continue d’aider. »
M. Wong, qui a terminé ses études en anesthésiologie en 1965, n’a jamais oublié l’Université d’Ottawa, même après toutes ces années. Grâce à la nouvelle bourse, son nom vivra maintenant pour toujours à l’endroit où tout a commencé pour lui et sa famille.