L’empreinte durable des modèles

Communauté diplômée
Richard McAllister
Richard McAllister (B.Sc. en kinanthropologie, 1979) reconnaît l’influence déterminante des modèles dans sa vie, son apprentissage et la poursuite de ses rêves. C’est en hommage à ces personnes qui lui ont laissé une profonde impression que Richard a tenu à remercier l’Université d’Ottawa pour tout ce qu’il y a appris.

« Plus les années passent, plus je pense à tous ces excellents modèles qui m’ont fait grandir », confie Richard McAllister, originaire de Prescott, en Ontario, et qui vit aujourd’hui au Colorado. 

Ces personnes qui lui ont enseigné, qui l’ont conseillé, qui l’ont entraîné sur les terrains de sport depuis l’enfance jusqu’à l’université, ont laissé sur lui une marque indélébile. Mais parmi tous ces modèles, c’est sa grand-mère, Nana, qui a le plus compté pour lui. « Elle a été une grande dame dans ma vie », affirme-t-il. 

Tous deux avaient de nombreux intérêts en commun – les arts, la géologie amateur, l’anthropologie, entre autres. Mais l’héritage le plus important de sa grand-mère, c’est le désir d’apprendre qu’elle a insufflé en lui.  

Peu de gens peuvent dire qu’ils ont partagé les bancs de l’école avec leur grand-mère. Quand Nana, alors sexagénaire, a décidé d’apprendre l’espagnol, elle s’est inscrite à un cours du secondaire. C’est son courage qui a inspiré Richard McAllister lorsqu’il a repris les études dans la cinquantaine, pour réorienter sa carrière. « Sa soif d’apprendre intarissable m’a nettement influencé, dit-il. C’est sans doute son exemple qui a apaisé mes craintes de retourner à l’école : si elle avait pu le faire dans la soixantaine, je le pouvais certainement dix ans plus tôt dans ma vie. » 

Richard a également trouvé des modèles tout au long de sa remarquable carrière universitaire, non seulement à l’Université d’Ottawa, mais aussi aux États-Unis, où il a obtenu deux maîtrises et un doctorat, en plus d’occuper un poste de professeur. Lorsqu’il se remémore ces années, il pense avec émotion aux personnes exceptionnelles qu’il a eu la chance de côtoyer au sein des communautés d’enseignement et de recherche. « Ce qui m’a le plus marqué, c’est la qualité de l’enseignement à l’Université d’Ottawa », assure-t-il. Il estime devoir sa réussite universitaire et professionnelle à cet établissement, qui lui a procuré une solide assise. 

Philanthrope dans l’âme, Richard McAllister est un fidèle donateur depuis plus de vingt ans. Mais qu’est-ce qui l’a motivé à faire un don planifié à l’Université? « C’est là qu’on m’a mis sur les rails de la réussite. Je me devais d’exprimer ma reconnaissance », explique-t-il. 

Soucieux d’aider à son tour la communauté étudiante, il a planifié un don à l’Université d’Ottawa par l’intermédiaire de son régime de retraite enregistré, qui servira à créer la Bourse Richard-McAllister à l’intention des étudiantes et étudiants inscrits à un programme de l’École des sciences de l’activité physique. 

Par ce généreux geste, Richard deviendra lui aussi un modèle pour celles et ceux qui bénéficieront de son soutien financier. 

« Plus les années passent, plus je pense à tous ces excellents modèles qui m’ont fait grandir. » 

Pour exprimer sa gratitude envers les modèles qui ont semé son parcours, Richard McAllister a décidé de leur rendre hommage par un don planifié. « Il y a autour de nous de nombreuses personnes qui exercent sur nous une influence bienfaisante, mais nous ne savons pas toujours les reconnaître, dit-il. Quand on a la chance de s’en rendre compte, c’est un trésor de savoir qui s’ouvre à nous. »