Or, lorsqu’on magasine en ligne, on accepte difficilement que l’achat bloque à la page d’expédition ou qu’une erreur se glisse dans une commande. Advenant le cas, neuf fois sur dix, on ferme la page et on va voir ailleurs – ce que les entreprises doivent éviter à tout prix de nos jours.
Voilà qui a inspiré Robert Boukine, diplômé de l’Université d’Ottawa et entrepreneur en technologie, à inventer Noibu, une plateforme de surveillance des erreurs qui aide les boutiques virtuelles offrir à une expérience numérique sans faille à leur clientèle.
M. Boukine s’est associé pour ce faire à Dan Cardamore, ainsi qu’à Kailin Noivo et Filip Slatinic, tous diplômés de notre université. Noibu balaye les boutiques en ligne pour y déceler rapidement les erreurs, les classer par ordre d’urgence, puis transmettre l’information au personnel technique du détaillant en vue de la résolution des problèmes, de manière à ce que la clientèle ne vive jamais de désagrément.
« Nos solutions sont devenues incontournables pour ces entreprises, qui tirent une grande proportion de leurs revenus du commerce électronique », explique M. Boukine. « Nous les aidons à protéger ce revenu. »
Noibu a vu le jour en 2017, deux ans après que MM. Boukine et Noivo, meilleurs amis depuis le secondaire, aient obtenu leur diplôme de l’École de gestion Telfer. La tête pleine d’idées, les deux diplômés ont intégré le programme de l’Université d’Ottawa Garage Démarrage, où ils ont baigné dans l’entrepreneuriat et le mentorat et rencontré Filip Slatinic, qui s’est joint à l’aventure. « Le Garage Démarrage a été un véritable tremplin pour nous », souligne Robert Boukine.
Les programmes d’incubation de l’Université d’Ottawa, à savoir MakerLaunch et le Garage Démarrage, ont donné l’élan au projet. Le programme Garage Propulsion, lui, à mis M. Boukine et son équipe en contact avec trois entrepreneurs technologiques établis, qui leur ont fourni conseils et mentorat pendant de six mois. « On parle de sommités dans l’écosystème d’Ottawa, et le fait d’avoir accès à ces personnes grâce à un programme de l’Université nous a vraiment aidés », mentionne-t-il.
Noibu suit l’évolution du secteur du commerce électronique, affichant une croissance considérable : la plateforme est aujourd’hui utilisée en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. La jeune pousse (et son équipe de 50 personnes) a remporté le prix de la meilleure entreprise ottavienne (Best Ottawa Business) en 2020, et M. Boukine affirme son aspiration à devenir l’un des géants du logiciel de la région, et du Canada.
Et tout a commencé à l’Université d’Ottawa. « Les dons, conseils et ressources financières mis à notre disposition nous ont été d’une aide précieuse », résume Robert Boukine en parlant des trois programmes d’entrepreneuriat de l’établissement. « Nous avons quitté nos emplois pour nous consacrer au projet, et ces programmes nous ont permis de faire nos expériences en toute liberté. »
Quelle que soit la croissance future de Noibu, Robert Boukine se donne comme priorité d’appuyer la communauté entrepreneuriale d’Ottawa : « Quand on a du succès, c’est normal de vouloir donner en retour. Nous sommes extrêmement reconnaissants de tout ce que l’Université d’Ottawa nous a apporté. »
À l’Université d’Ottawa, nous sommes animés par l’envie de défier le statu quo, de faire avancer les choses et d’incarner le changement.
Nous nous employons à faciliter les cheminements de carrière et à accélérer la croissance des entreprises. Aider la communauté étudiante à concrétiser ses idées d’entreprises sociales et commerciales grâce à nos différents programmes d’entrepreneuriat est un tremplin vers l’atteinte de nos objectifs.
Découvrez notre façon de répondre avec intégrité et créativité aux impératifs de notre monde en constante évolution, et ce que vous pouvez faire pour prendre part au changement.
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