Les recherches d’Ian R. Kerr portait sur l’intelligence artificielle (IA). Vu son potentiel énorme, l’IA peut sembler un progrès sur toute la ligne. Des voitures autonomes parcourent des millions de kilomètres avec peu d’accidents. La police envoie des engins mobiles là où elle n’ose s’aventurer pour éliminer des objets dangereux. Des robots chirurgicaux d’une précision extrême aident à sauver des vies sur la table d’opération.
Pas si vite, lançait toutefois Ian Kerr, qui travaillait à comprendre les conséquences plus larges de ces avancées. Selon l’ancien professeur de droit et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éthique, en droit et en technologie, l’IA n’est pas totalement inoffensive.
Cette technologie permet de créer des systèmes qui fonctionnent sans supervision ou intervention humaine. Pour le meilleur et pour le pire, nous sommes en train de donner volontairement aux robots une liberté et une autonomie sans précédent.