Aujourd'hui, 15 ans plus tard, Laura Evgin est doctorante en biochimie à l'Université d'Ottawa. Elle travaille avec le professeur John Bell, une sommité mondiale en recherche sur les virus oncolytiques. Dans ses recherches novatrices, le professeur Bell utilise des virus pour développer des thérapies génétiques qui tuent seulement les cellules cancéreuses d'une tumeur, tout en générant une réponse du système immunitaire du corps et en conservant les cellules en santé.
En 10 ans, la recherche de John Bell a progressé au point de révolutionner le traitement contre le cancer en offrant des thérapies personnalisées et rapides qui éviteraient le recours à la chimiothérapie, le traitement éprouvant qu'avait reçu la proche de Laura Evgin. Selon Mme Evgin, « peu de temps après leur traitement, les patients présenteraient des symptômes semblables à ceux d'un rhume puis, le virus tuerait le cancer et provoquerait une réaction du système immunitaire contre le cancer. On ne retrouverait alors plus de cellules cancéreuses dans l'organisme du patient. »
Un don généreux de la Fondation du cancer de la région d'Ottawa permet au professeur Bell d'accélérer sa recherche afin de la soumettre à des essais cliniques et de l'intégrer à la pratique clinique plus rapidement pour améliorer les traitements et sauver des vies.
« Aujourd'hui, l'impact d'investissements dans la recherche peut être très rapide », souligne le professeur. Pour la Fondation du cancer de la région d'Ottawa, le soutien de la recherche de John Bell et les possibilités offertes aux jeunes chercheurs comme Laura Evgin font partie d'une stratégie qui vise à former une masse critique de recherches de calibre mondial sur des thérapies novatrices contre le cancer. « En soutenant de la recherche comme celle-ci, on maintient l'espoir qu'un jour, le cancer sera une maladie chronique que nous parvenons à maîtriser », soutient Linda Eagen, présidente de la Fondation.