MK Marsden (B.Sc.Gen-Sci 1983, ancienne joueuse du hockey féminin) voit cette graine en chacune des étudiantes-athlètes du programme de hockey féminin des Gee-Gees, et c'est pourquoi elle y contribue en tant que donatrice depuis maintenant cinq ans.
Mme Marsden est une entrepreneure et cheffe d'entreprise. Elle a obtenu un diplôme de biologie et d'informatique à l'Université d'Ottawa en 1983. Elle a depuis fondé et dirigé des entreprises technologiques dans six pays différents et est actuellement directrice des revenus chez Revscale, une société du secteur de l'intelligence artificielle. Elle a vu de ses propres yeux la transformation rapide du monde des affaires et du sport féminin un peu partout dans le monde, et sait que chaque investissement réalisé aujourd'hui portera des fruits demain.
« Les grandes et grands athlètes et leaders viennent de partout. Nous avons toutes et tous une part de génie et de leadership en nous », dit-elle en clin d'œil au fait qu'être étudiante-athlète ou étudiant-athlète, c'est porter deux chapeaux.
« Bien sûr, il faut donner à chaque étudiante-athlète l'encouragement, la motivation, les accès, les outils, le soutien et les ressources nécessaires pour qu'elle puisse réaliser ses rêves, s'attaquer au problème qu'elle souhaite résoudre, apporter sa contribution ou atteindre le but qu'elle s'est fixé », poursuit Mme Marsden.
En janvier 2023, la gardienne de but des Gee-Gees Aurélie Dubuc a remporté l'or aux Jeux mondiaux universitaires de la FISU avec Équipe Canada. Aurélie est originaire de Trois-Rivières. MK Marsden y a habité pendant une partie de son enfance et considère que les années qu'elle y a passées et les expériences qu'elle y a vécues ont forgé ses valeurs d'aujourd'hui.
« Ne laissez pas d'où vous venez vous limiter de quelque façon », explique la philanthrope, tout en reconnaissant qu'une perspective internationale apporte aussi son lot d'avantages. « Mais après, revenez à la maison. Revenez à la maison, car vous êtes maintenant une source d'inspiration pour la relève. Soyez un modèle. »
L'année d'avant, lorsque MK Marsden avait consulté le personnel entraîneur des Gee-Gees pour connaître les besoins et orienter ses dons, l'équipe avait décidé d'investir dans un entraîneur des gardiens de but, celui-là même qui a travaillé avec Aurélie Dubuc (et la gardienne actuelle des Gee-Gees, Mahika Sarrazin) au cours de la saison qui a mené à sa médaille d'or. Cette personne est toujours en poste.
« De quelle aide les filles avaient-elles besoin? Les besoins sont différents à chaque position, n'est-ce pas?
Je me réjouis donc d'avoir pu soutenir leur croissance, leur individualité et leur bien-être, et je suis très heureuse que nous ayons tout mis en place pour permettre à ces filles d'exceller. »
Un leitmotiv se dégage des propos de MK Marsden sur le potentiel : les petites améliorations individuelles ouvrent souvent la porte à de grandes possibilités. « J'ai vécu des milliers de ces petits moments dans ma vie », raconte-t-elle en se remémorant son parcours de triathlonienne et de joueuse de water-polo. « Lorsqu'on réussit à patiner un peu plus vite ou à rouler un peu plus loin qu'avant, on se met à se demander ce qu'on peut réussir d'autre. »
Pendant ses études à l'Université d'Ottawa, MK Marsden a fait partie de l'équipe pionnière de hockey féminin. Elle a continué à faire du sport tout au long de son impressionnante carrière professionnelle et participe aujourd'hui à des compétitions de cyclisme de haut niveau. Elle est bien placée pour comprendre le pouvoir motivateur du sport.
« Le sport est une excellente école de leadership. On y apprend à jouer notre rôle au meilleur de nos capacités, mais aussi à amener le reste de l'équipe à faire de même, sans quoi la victoire est impossible. On y apprend par l'expérience, avec le soutien de nos coéquipières et coéquipiers, de qui on apprend aussi. »
« Le sport nous enseigne aussi à gagner et à perdre avec grâce, mais surtout à ne pas se décourager devant l'adversité. Il faut voir la défaite comme une source d'apprentissage. Il faut rechausser ses patins et essayer de nouvelles stratégies. Beaucoup de choses que j'ai apprises dans les sports d'équipe sont directement applicables à mon rôle de cheffe d'entreprise. Il y a une corrélation directe entre les deux. Les responsables de la stratégie cherchent toujours à aller au-devant de la rondelle. »
Avec son appui, le programme de hockey féminin des Gee-Gees est en voie de devenir une destination internationale pour les étudiantes-athlètes à la recherche d'une expérience exceptionnelle.
« Je pense que l'Université d'Ottawa est particulièrement bien placée pour accueillir des joueuses de partout au Canada, mais aussi de l'étranger. Mais pour les attirer, nous devons leur offrir un personnel entraîneur et une structure de soutien de calibre mondial. »
« Il est important de rassembler des femmes de tous les horizons. Prenons l'équipe actuelle. Beaucoup de domaines d'études y sont représentés. Une future enseignante, une future ingénieure et une future politicienne se côtoient peut-être sur le banc des joueuses. Elles compétitionnent ensemble. Ça donne une expérience universitaire riche, et un bassin d'anciennes très diversifié. »
« Il s'agit d'un travail important qui arrive à un moment charnière, insiste MK Marsden avec enthousiasme. Les jeunes personnes qui contribuent aujourd'hui à l'essor du sport, notamment par des heures de bénévolat et des dons mensuels, jettent les bases de grandes choses pour l'avenir de leur communauté, mais aussi du monde entier. »
Le talent de calibre mondial existe partout, et l'équipe féminine de hockey des Gee-Gees compte bien aller le chercher.