Suzanne Faure se considère chanceuse d’avoir eu plusieurs mentores et mentors qui l’ont inspirée tout au long de sa vie, à commencer par une enseignante de cinquième année qui lui a laissé une impression durable et à qui elle attribue un rôle important dans son cheminement et sa confiance en soi. D’autres enseignantes et enseignants ainsi que des personnes en milieu professionnel l’ont aussi mentorée et ont eu une influence positive sur elle.
« Ce sont des personnes clés qui ne savent pas nécessairement qu’elles nous aident. Un don, c’est comme une surprise pour une personne, un appui. Un peu comme des mentors… des cadeaux dans notre vie. Pour moi, mon don sert vraiment à appuyer quelqu’un dans son apprentissage et à persévérer », souligne Suzanne Faure.
Après avoir obtenu un baccalauréat en éducation et une maîtrise en linguistique, ainsi qu’avoir travaillé comme enseignante du français langue seconde, elle a remarqué qu’en plus d’enseigner, elle passait beaucoup de temps à soutenir les élèves dans leur apprentissage. C’est ainsi qu’elle a décidé de faire une maîtrise en éducation (counselling), suivie d’un doctorat avec une thèse portant sur le mentorat.
Fidèle donatrice de l’Université depuis 37 ans, Suzanne Faure a choisi de laisser un héritage à l’Université d’Ottawa afin de rendre la pareille. « C’est comme redonner. J’ai reçu beaucoup de l’Université. J’ai eu ma carrière grâce aux diplômes, à l’appui que j’ai reçu, à la qualité de l’enseignement. J’ai grandi dans tout ça. Pour moi, le développement personnel, c’est très important. C’est d’aider d’autres personnes. De faire une contribution qui, j’espère, va perdurer. »
Elle se souvient que son doctorat était très exigeant et qu’à un moment donné, elle a même envisagé d’abandonner le projet. Mais c’est grâce à des conversations avec des gens – des mentores et mentors – qu’elle a continué. « Je pense que cela fait partie du cheminement. C’est long, comme toutes études, et il y a des hauts et des bas. Mon rêve, c’est que mon don aide quelqu’un qui pourrait avoir des difficultés à un moment ou à un autre. Ou qu’il lui donne accès à de l’aide pour que cela fonctionne. Ça va me permettre, un peu comme un mentorat, de maintenir mon appui, quand je ne serai plus là. »
« Mon don sera un cadeau, comme les mentores et mentors l’ont été dans ma vie. »
Suzanne Faure
— (M.Éd. 1984, Ph.D. 1995)
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