Ce serait un euphémisme de dire que Robert Ryan et Martin Méthot (B.Sc.Soc. 1983, MBA 1987) s’impliquent au sein de leur communauté. Même leurs chiens, Zippity-Doo-Dah et Rufus, sont des bénévoles enthousiastes : ils visitent des écoles, des bibliothèques et des centres pour personnes atteintes de démence pour aider les gens à se sentir mieux. « Dès qu’on prend le sac qui contient leurs bandanas de chiens de thérapie, ils jappent de bonheur », affirme Martin.
Robert fait du bénévolat auprès d’Ottawa Therapy Dogs, chante avec les Ewashko Singers et est membre du conseil d’administration de Serenity Renewal for Families. Il travaille comme professionnel en collecte de fonds depuis plus de 25 ans pour bon nombre d’organismes sans but lucratif, d’ONG internationales et d’universités au Canada, aux États-Unis et en Europe. Cette carrière, dit-il, lui a fait prendre conscience de l’ampleur des besoins, tant ici qu’à l’étranger. Il est très heureux d’être de retour à l’Université d’Ottawa, au sein du Bureau du développement.
Martin a quant à lui pris sa retraite de l’Agence de la santé publique du Canada et de Santé Canada, après avoir passé la majorité de sa carrière de cadre à s’attaquer à des problèmes de santé mondiaux comme la pauvreté, le VIH et la sécurité sanitaire. Il fait maintenant profiter des organismes de bienfaisance locaux de ses compétences et de sa passion tant comme bénévole que comme membre du conseil de plusieurs organisations, notamment Rideauwood Addiction, Family Services et Ottawa Therapy Dogs.
Il y a plusieurs années, lorsque Robert était gestionnaire des dons planifiés à l’Université d’Ottawa, sa chère marraine, Virginia McCoy, une ancienne éducatrice du secteur public à Boston, au Massachusetts, est décédée et lui a laissé un héritage. Pour lui, il n’y avait pas de meilleure façon d’honorer la mémoire de Virginia que de créer une bourse en son nom. La création de la Bourse d’études supérieures McCoy-Ryan à l’École de musique était l’hommage parfait pour Virginia, puisqu’elle et Robert, un chanteur talentueux, se passionnaient pour l’éducation et la musique.
Créé en 2003, ce fonds de bourse a aidé des dizaines d’étudiants et d’étudiantes en musique à entreprendre des études supérieures. Robert a récemment décidé de faire un legs résiduel (un type de don planifié par lequel on lègue un pourcentage de sa succession) afin d’assurer l’avenir de la bourse. Puisque le testament du couple contient des conditions de réciprocité, Martin devait lui aussi être d’accord avec ce legs. C’était le cas. « Je pense que chaque personne mérite qu’on se souvienne d’elle, affirme-t-il. De plus, tout le monde mérite d’avoir accès à une excellente éducation. »
Robert est d’accord avec cette affirmation, en particulier parce qu’il a bénéficié de bourses lorsqu’il étudiait au Vassar College, puis lorsqu’il a entrepris ses études supérieures à McGill. « En faisant un don testamentaire, je perpétue cette superbe tradition visant à donner au suivant, dit-il. D’une certaine manière, lorsque je ne serai plus là, mon amour de la musique perdurera. »
Alors qu’ils continuent de faire du bénévolat avec leurs chiens et d’appuyer de nombreuses causes importantes, Robert et Martin, en couple depuis 21 ans, espèrent encourager d’autres personnes à faire de même. Comme Robert le dit : « La vie a bel et bien un but : c’est d’aider les autres. »
Plusieurs diplômées et diplômés de l’Université d’Ottawa ont inclus un don à l’Université et ses étudiantes et étudiants dans leur planification successorale. Pour en savoir plus sur ce type de projet philanthropique, s.v.p. communiquer avec nous. Merci!