Ce n’est pas facile d’étudier dans un autre pays, mais on peut vivre une expérience des plus gratifiantes en voyant un autre coin du monde et en y découvrant la culture et l’histoire. Mariama Binetou Laye Seck est une étudiante internationale de troisième année en sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa. L’hiver dernier, dans le cadre du programme uOGlobal, elle a fait du bénévolat comme activité d’apprentissage par l’engagement communautaire (AEC). Elle a été jumelée à la Fondation autochtone de l’espoir, une association bien connue qui constitue un pilier de l’activisme autochtone, où elle s’est consacrée bénévolement à des travaux de recherche et de rédaction pendant tout un trimestre.
Au moment de choisir parmi des centaines de placements offerts, Mariama souhaitait trouver un poste qui lui permettrait d’approfondir ses connaissances sur l’histoire canadienne, et surtout sur les peuples autochtones et la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (le 30 septembre de chaque année). Durant son séjour au Canada, elle a beaucoup entendu parler de cette journée et des peuples autochtones, ce qui l’a incitée à prêter main-forte à une organisation qui sensibilise les gens aux réalités autochtones et aux répercussions des pensionnats pour les aider à se rappeler l’histoire du pays.