Cultiver sa paix intérieure par l’engagement communautaire

Par Engagement communautaire

Développement de carrière et apprentissage expérientiel, uOttawa

Engagement communautaire
Victoria Rose King derrière des fleurs
Un masque pour le visage, un bain rempli de bulles, une petite sieste... et du bénévolat. Pour Victoria Rose King, aider la communauté, c’est aussi prendre soin de soi.

On ne le dira jamais assez : il est essentiel de prendre soin de sa santé mentale pour maintenir une vie équilibrée. Or, l’isolement physique et psychologique pendant la pandémie a été une source de stress latent pour bien des étudiantes et étudiants. Victoria Rose King, elle, a trouvé le moyen de se ressourcer par l’engagement communautaire.  

Cette jeune femme est étudiante à la maîtrise en affaires publiques et internationales à l'Université d'Ottawa, après avoir étudié l'anthropologie avec une mineure en droit civil. C’est dans le cadre de ses stages coop qu’elle s’est initiée à l’apprentissage expérientiel, qui lui a donné l’envie de faire du bénévolat. Depuis, elle ne compte plus les heures qu’elle a données à la communauté.  

Au début de la pandémie, Victoria a vu ses camarades partir un par un pour rejoindre le foyer familial. Elle qui avait fait le choix de rester en résidence a vite ressenti le poids de la solitude. Pour briser son isolement, elle a décidé de s’enrôler dans des programmes d’engagement communautaire.

Poignée de main

« J’ai trouvé du réconfort dans le bénévolat. »

Victoria Rose King

— Étudiante et bénévole

Elle a diversifié ses expériences pour enfin trouver ses domaines de prédilection : l’environnement, tandis qu’elle donnait un coup de main au Bureau du développement durable de l’Université, et le tutorat en langue seconde, lors de son stage à l’Institut Marco Belli. Au Bureau du développement durable, elle avait pour tâche de vérifier le niveau de contamination dans les déchets alimentaires sur le campus, et de rédiger un rapport en faveur d’une politique zéro déchet. 

Ses stages lui ont donné l’occasion d’appliquer ce qu’elle avait appris en classe, essentiellement pour le travail de recherche (rédaction de rapports, collecte de renseignements et saisie de données, création d’une ressource accessible dans le monde entier). Victoria est convaincue que ses études en anthropologie ont cultivé la curiosité, l’ouverture et la vision holistique qu’elle a mises à profit dans tous ses stages, où elle s’est sentie bien accueillie et prête à apprendre.  

Par ailleurs, elle affirme que le bénévolat a eu des bienfaits sur sa santé mentale. Elle reconnaît mieux ses qualités de leader et elle a noué des amitiés profondes et durables qui nourrissent son optimisme et son inspiration. Comme elle aime travailler dehors et que les causes environnementales lui tiennent à cœur, elle a dirigé une équipe de nettoyage qui a retiré plus de 80 kg de déchets sur des rives, en plus de recruter d’autres bénévoles pour la cause.  

À n’en pas douter, Victoria est un modèle qui en inspirera sûrement d’autres à développer des uOCompétences telles que l’engagement civique, comme en témoigne son souci de l’environnement, la collaboration, qui s’exprime par son esprit d’équipe, ainsi que la curiosité intellectuelle et l’apprentissage pour la vie, qui la poussent à vivre de nouvelles expériences et à se perfectionner. 

Victoria a également orienté des étudiantes et étudiants fraîchement entrés à l’Université vers le Navigateur de l’engagement communautaire. 

Poignée de main

« Quand on met toute son énergie dans les études, on rate une partie importante de l’expérience étudiante. »

Victoria Rose King

— Étudiante et bénévole

Elle rappelle qu’il faut savoir se distinguer dans un marché de l’emploi de plus en plus concurrentiel; aujourd’hui, un diplôme ne pèse plus autant dans la balance. Le bénévolat ne procure certes pas d’avantages financiers, mais il donne du poids à un CV et des occasions de perfectionner des aptitudes ciblées et de tisser des liens solides.  

Victoria envisage l’avenir avec plus d’assurance grâce à l’engagement communautaire, car il l’a aidée à apprivoiser la peur de l’inconnu. Elle a même dressé une liste d’avenues professionnelles qui l’intéressent.

Comme les masques et les bains chauds, l’engagement communautaire a un effet apaisant. Victoria est la preuve vivante qu’on peut trouver sa voie grâce au bénévolat, et qu’agir pour une cause, c’est aussi prendre soin de soi.  

Poignée de main

« Quel que soit votre programme d’études, n’hésitez pas : l’apprentissage expérientiel vous enrichira. »

Victoria Rose King

— Étudiante et bénévole

Recherchez des occasions de bénévolat à l’aide du Navigateur de l’engagement communautaire, dans uoZone.