Shaylin Liu, étudiante de première année effectuant une majeure en sciences de l’activité physique, participe au programme d’AEC à l’automne 2022. Dans le cadre d’un cours en sciences du loisir, elle a bénévolement assisté une équipe d’enseignantes et enseignants de l’école secondaire Holy Trinity High School, à Ottawa, dans la prestation de leurs cours pendant tout un trimestre. Elle a également aidé des élèves, en plus d’effectuer quelques tâches administratives. C’est elle qui a trouvé son placement, à l’école même où elle avait obtenu son diplôme d’études secondaires l’année précédente. Grâce à sa connaissance intime du milieu, elle s’est sentie suffisamment en confiance pour vivre une première expérience d’enseignent, et déterminer si ce domaine lui plaisait. Les attentes étaient très claires pour elle, et elle savait comment encadrer efficacement les élèves puisqu’elle avait interagi auparavant avec des bénévoles jouant le même rôle qu’elle.
Shaylin explique que les choses lui paraissaient un peu étranges au début, notamment parce qu’elle devait maintenant appeler ses anciens enseignants et enseignantes par leur prénom au lieu d’utiliser monsieur ou madame. Elle avoue toutefois que cette nouvelle relation la fascine, d’une certaine façon, et qu’elle se sent incluse dans le groupe.
« Il m’arrive de dîner avec mes [anciens] profs, et de les entendre parler de leur famille. Je trouve ça intéressant, d’autant que je les connais depuis de nombreuses années. »
Shaylin Liu
Le fait d’aider les autres et de transmettre ses connaissances à des plus jeunes lui a procuré un sentiment d’accomplissement et une meilleure connaissance d’elle-même. Par exemple, elle ne pensait pas avoir autant de facilité avec les enfants. Ça l’a également aidée à perfectionner sa langue seconde, le français, en révisant ses notions de bases, chose qu’elle n’aurait jamais pensé faire. Shaylin affirme que cette expérience de bénévolat l’amène à se demander si elle ne devrait pas reconsidérer son choix de carrière en troquant l’étude des os et des muscles pour le programme d’enseignement du français langue seconde.
Après son placement à l’école Holy Trinity, elle aimerait faire du bénévolat dans d’autres organismes du milieu scolaire ou communautaire. Outre l’enseignement et l’appui scolaire, elle aimerait aussi aider les personnes sans abri. Pour ce faire, elle prévoit s’impliquer dans les clubs et associations de l’Université d’Ottawa. Shaylin croit également que ses pairs devraient se tourner davantage vers les placements du programme d’AEC. Si les 30 heures d’engagement requises peuvent faire peur au début, la possibilité de les étendre sur toute la durée du trimestre rend la tâche tout à fait réaliste.
« Il est normal de douter quand on s’embarque dans une expérience comme celle-là, mais qu’il ne faut pas hésiter car il s’agit peut-être d’un pas vers quelque chose qui va changer toute votre vie. »
Shaylin Liu
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