Les leçons universelles de l’entrepreneuriat

Par Amal Abed

Étudiante ambassadrice | Student Ambassador, Carrefour de l'entrepreneuriat | Entrepreneurship Hub

Entrepreneuriat
Expérience étudiante
Perles, règle et chaîne en or sur un bureau blanc.
Crédit: Amal Abed, Tota's Gems
Bonjour! Je m’appelle Amal et j’en suis à ma troisième année d’études en sciences biomédicales, avec mineure en psychologie, à l’Université d’Ottawa. Je tiens un « journal d’affaires » (c’est mon côté sentimental) dans lequel je consigne toutes les étapes de mon parcours, les occasions saisies et les compétences que j’ai acquises depuis la création de mon entreprise de bijouterie, Tota’s Gems, en 2021.

I primarily use it as motivation when the going gets tough because it offers proof of growth and accomplishment. Reflecting on my last three years of entrepreneurship, here are my top three lessons learned — and they apply to any field!

1. La force du réseautage

Vous avez déjà vu l’émoji d’une tête qui explose? C’est moi, quand je me mets à penser
à toute la force du réseautage, dans n’importe quel domaine. C’est presque toujours grâce à une rencontre dans le milieu de l’entrepreneuriat que j’ai pu avancer.

La chaîne des événements illustre bien cette idée :

  • Une personne proche de la famille m’a parlé du programme Entreprise d’été, qui m’a inspiré l’idée de me lancer dans la bijouterie.
  • Grâce à Hailey Loftus, ma mentore dans le cadre de ce programme et la fondatrice 
    de la bijouterie Hailey Jane, j’ai tenu ma première boutique éphémère à LD Shoppe. À cette occasion, j’ai rencontré l’entrepreneure qui a créé Milan Kids Boutique.
  • Un an plus tard, Milan Kids Boutique ouvrait sa propre boutique sur la rue Bank et m’invitait à y tenir ma deuxième boutique éphémère.

[émoji d’une tête qui explose]!
 

2. Saisir les bonnes occasions

Il va sans dire qu’il est primordial de savoir reconnaître sur-le-champ les occasions prometteuses dans toutes les sphères de la vie, tout en sachant qu’elles ne sont pas toujours offertes sur un plateau d’argent. Mais il ne faut pas non plus se jeter tête baissée dans n’importe quelle aventure. Certes, il faut voir les possibilités, mais il est encore plus important de se demander s’il faut en profiter ou non.

Parfois, ce n’est pas le bon moment, soit parce qu’on a trop de travail, soit parce qu’on ne se sent pas encore prêt, et il est essentiel de faire la distinction entre ces deux raisons. Dans le premier cas, il faut peser le pour et le contre et prendre la meilleure décision en fonction des circonstances. Dans le deuxième cas, il ne faut pas se laisser envahir par la peur, car on risque de passer à côté d’une belle occasion de croissance.

3. Le juste équilibre entre le travail et la vie personnelle

Il n’y a pas de règle absolue, mais il est toujours intéressant de s’inspirer de l’expérience d’autres personnes. En ce qui me concerne, mon plus gros problème dans ma vie d’entrepreneure, c’est mon cerveau. Je veux toujours en faire plus, alors je n’arrête jamais d’y penser.

J’aimerais pouvoir éteindre ma machine à penser, mais je dois avouer qu’elle me sort parfois de bonnes idées. J’ai donc décidé d’arrêter de lutter contre elle. Au lieu de chasser mes idées quand je prends du temps pour moi, je les note dans des applications, des carnets ou des documents en ligne pour me les sortir de la tête. Je relis ces idées à un autre moment, et celles que j’ai notées à minuit, dans le noir et dans un demi-sommeil, prennent la direction de la poubelle (c’est du vécu).

En fin de compte, j’ai réalisé que les échanges d’idées avec d’autres personnes dans le milieu de l’entrepreneuriat m’aident à prendre les meilleures décisions, et j’en profite pour remercier mes pairs et le personnel du Carrefour de l’entrepreneuriat de l’Université d’Ottawa pour leur soutien cette année.

Et vous?

Si vous caressez le rêve de créer votre entreprise, mais que vous ne savez pas trop par où commencer, vous apprendrez tout ce qu’il faut pour le réaliser dans le Circuit Révo du Garage Démarrage, un cours condensé de neuf jours.