J’aime l’université, oui, mais la vie étudiante peut être difficile : le travail, les devoirs, les relations, la vie d’adulte, etc. Lorsque j’ai senti que j’en avais trop sur les épaules, je suis allée chercher de l’aide en utilisant les services de santé, mieux-être et soutien étudiants du campus. On m’a beaucoup aidée et j’ai trouvé les ressources dont j’avais besoin.
La transition du secondaire à l’université a été difficile pour moi, puisque les deux sont complètement différents. M’adapter vite à la nouvelle façon d’apprendre, c’était trop de pression. Je me sentais « down ». J’éprouvais une grande difficulté à me concentrer en salle de classe.
Alors que je vivais ce moment difficile comme étudiante de première année, je me suis retrouvée à relire un recueil de poèmes que j’avais écrits durant mes études secondaires, quand ça allait moins bien. Je me suis alors rendu compte que j’étais en fait dans le même état d’esprit et que j’avais besoin d’aide pour ma santé mentale.
J’en ai parlé à une amie, qui m’a conseillé de faire appel aux services de santé, mieux-être et soutien étudiants. J’ai donc effectué une recherche en ligne pour y accéder et j’ai pu prendre rendez-vous sur leur site Web.
Après une rencontre avec une conseillère à l’apprentissage, j’ai appris que je présentais des signes d’une personne vivant avec un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). La conseillère m’a guidée dans l’obtention d’une évaluation.
Apprendre que j’étais en situation de handicap m’a permis de mieux me comprendre comme personne. Plus que tout, ça m’a encouragée de savoir que je n’étais pas la seule à passer à travers ces moments à l’université. L’obtention du diagnostic m’a permis de m’inscrire au portail Ventus, afin de communiquer mes besoins à mes professeurs et professeures et de tirer parti d’accommodements scolaires m’aidant à gérer mes défis d’apprentissage pour la suite de mon parcours à l’université. Ma tête a maintenant tout l’espace qu’il lui faut pour que je vive pleinement mon expérience universitaire.
Comme ça me fait du bien, j’ai repris ma plume pour documenter mon parcours vers l’équilibre à travers la poésie. Je suis très fière d’avoir tout récemment publié un deuxième recueil, Healing Poems, une collection de poèmes explorant les thèmes de la transition vers la vie adulte, la découverte de soi et la santé mentale.
La guérison, ce n’est pas se forcer à faire du yoga chaque jour.
la guérison, c’est pleurer,
la guérison, c’est aller en thérapie,
la guérison, c’est souffrir de dépression,
la guérison, c’est trouver le moyen de se sortir de dépression,
la guérison, c’est la nature,
la guérison, c’est laid.
la guérison, c’est toi qui décides ce que c’est,
ne te compare pas aux autres,
raconte ta propre histoire.
Le recueil est disponible sur Amazon.
« Ne te compare pas aux autres, si c’est difficile, tu as le droit d’aller chercher de l’aide, tu n’as pas besoin d’avoir un « vrai » problème, juste de trouver ça difficile. »
Amélie Bouthilier
— étudiante en deuxième année
Où chercher de l’aide
Les moments difficiles sont différents pour chacun et chacune. Les services de santé, mieux-être et soutien étudiants à l’Université d’Ottawa tiennent compte des multiples besoins liés au mieux-être. Si vous vivez des défis, n’hésitez pas à aller chercher de l’aide.
- Le Centre de santé et mieux-être étudiant (santé physique et mentale)
- Le service de gestion de cas non cliniques (besoins complexes)
- Le Service d’accommodements scolaires
- Le service de soutien par les pairs
- Le Salon du mieux-être (ressources informatives et location de salles d’étude de mieux-être)
- La thérapie personnelle TAO (thérapie en ligne)