B.Sc.Soc. spécialisé en sociologie, mineure en études autochtones, classe de 2020

Je considère ma décision de faire une mineure en études autochtones une des meilleures décisions de ma vie. Tout d'abord, en tant que femme autochtone non-canadienne, j'ai eu la chance de renouer avec mes origines culturelles et l'histoire de ma nation. D'une certaine manière, j'ai appris à mieux connaître mon patrimoine grâce aux cours d'études autochtones. Ce programme m'a aidé à comprendre les divers mécanismes sociaux, économiques et politiques qui ont eu et continuent d'avoir un impact sur la vie des peuples autochtones, non seulement au Canada, mais dans le monde entier.

Deuxièmement, la variété des cours requis pour compléter le programme m'a permis de me familiariser avec différents domaines, dont la linguistique, la géographie, l'histoire et l'anthropologie. Je considère cette approche interdisciplinaire comme un avantage important du programme. Elle m'a permis de découvrir la beauté et la complexité de la langue ojibwé, les détails historiques des traités, les ceintures de wampum, la décolonisation, l'intersectionnalité, les méthodologies de recherche autochtones, l'indigénéité, et bien d'autres choses encore.

Enfin, grâce aux cours d'études autochtones, j'ai découvert ma passion pour la recherche sur l'Arctique, ce qui m'a amené à m'inscrire à une maîtrise en géographie à l'Université d'Ottawa. Je travaille également comme assistante de recherche pour Ottawa Dialogue, un organisation de l'Université d'Ottawa. Ma formation en études autochtones a joué un rôle important dans ma participation au travail de cette organisation. Dans l'ensemble, je suis incroyablement reconnaissante à tous les membres de l'Institut de recherche et d'études autochtones pour leur travail acharné, leur engagement et leur dévouement durant mes années dans le programme.

B.Sc. spécialisé en sciences biomédicales, mineure en études autochtones, classe de 2020

J'ai choisi de faire une mineure en études autochtones pour explorer mes liens avec mes ancêtres et arrondir mes études universitaires. En tant que majeure en sciences biomédicales, on a appris des méthodes scientifiques très objectives et empiriques qui laissaient peu de place à la discussion. Dans mes cours d'études autochtones, j'ai pu explorer la pensée critique, la recherche centrée sur la communauté et les épistémologies autochtones, et j'ai pu mieux comprendre l'impact de la colonisation universitaire sur les études et les étudiants autochtones. J'ai adoré ma mineure, et elle m'a préparée à bien des égards pour mes études médicales à l'École de médecine du Nord de l'Ontario (ÉMNO), où je me penche sur les déterminants sociaux de la santé des Premiers Peuples. J'encourage tous ceux dans un domaine non lié qui pensent aux études autochtones à franchir le pas, car cela ne fera qu'élargir leurs perspectives dans leur domaine principal !

B.A. spécialisé avec majeure en études autochtones, mineure en études féministes et de genre*, classe de 2019

Je voulais m'inscrire à un programme qui explorerait la diversité des expériences autochtones uniques, non seulement pour mieux comprendre comment j'interagis avec le monde en tant que personne ayant des racines anishinaabes et européennes, mais aussi pour comprendre la complexité des identités autochtones en relation avec la terre et le Canada en tant qu'État.

Le programme d'études autochtones de l'Université d'Ottawa présentait diverses méthodes d'enseignement, couvrant l'histoire, les droits, les langues, les cultures, les effets du colonialisme, les modes d'existence traditionnels, le théâtre, les arts et plus encore, faisant le pont entre les modes d'apprentissage occidentaux et autochtones.

Au cours de ce programme, j'ai appris deux leçons importantes :

La première : les choses sont beaucoup plus complexes que je ne le pensais. Vos écoles primaires et secondaires avaient (probablement) tort !

Deuxièmement : les institutions et les systèmes qui restent coloniaux ne seront jamais en mesure de soutenir les peuples autochtones. Il y a beaucoup de travail à faire pour décoloniser et désapprendre les croyances et systèmes coloniaux, y compris au niveau académique.

C'est là que le programme a besoin d'un personnel et d'étudiant.e.s diversifié.e.s, pour apprendre constamment les uns des autres et développer de futurs leaders avec autant de richesse que possible. C'est là toute la beauté du programme : il offre aux étudiant.e.s et au corps enseignant l'occasion de décoloniser le monde universitaire de l'intérieur et de présenter de nouvelles façons de penser qui sont inestimables dans TOUS les domaines d'étude. 

Depuis que j'ai obtenu mon diplôme, je défends l'éducation des Premières Nations en tant qu'analyste politique à l'Assemblée des Premières Nations, où je travaille en collaboration avec les Premières Nations et les partenaires gouvernementaux pour trouver des solutions politiques et demander une augmentation du financement pour les étudiant.e.s dans leur parcours d'apprentissage à vie.

*Antérieurement « études des femmes et études féministes et de genre »