En cette ère de changements environnementaux et sociétaux causée par la crise climatique, Ressources naturelles Canada (RNCan) sollicite l’avis de conseillères et conseillers sur les sciences et les politiques en la matière. Ce ministère fédéral dispose d’un effectif de plus de 5 000 personnes, dont bon nombre de scientifiques. Marc Saner, professeur à l’Université d’Ottawa, vient s’y ajouter.
À titre de nouveau conseiller scientifique ministériel, le professeur Saner a comme objectif premier de créer des liens, notamment entre les scientifiques et les décisionnaires, mais aussi avec les cadres supérieurs, les autres chercheuses et chercheurs, les communautés autochtones, le public et la relève. D’ailleurs, cette relève, il la connaît très bien.
Pour lui, c’est un privilège de travailler auprès des jeunes. « J’ai beaucoup de plaisir! », affirme-t-il. Dans son nouveau poste, il espère mettre ses étudiantes et étudiants en contact avec RNCan. En fait, certains d’entre eux travaillent déjà pour ou avec le ministère.
Après avoir été recruté par l’Université d’Ottawa en 2010 pour mettre sur pied l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique, Marc Saner est entré au Département de géographie, environnement et géomatique. Cinq ans plus tard, il invitait la professeure Monica Gattinger à le remplacer à l’Institut pour se consacrer à l’enseignement et à la recherche à temps plein. Il enseigne aujourd’hui l’éthique, la réglementation et la gouvernance en environnement.
On pourrait s’étonner d’apprendre que le Département de géographie, environnement et géomatique fait partie de la Faculté des arts, mais Marc Saner n’en est pas du tout surpris. « Les employeurs adorent notre grande adaptabilité. L’une des grandes difficultés qu’ils doivent surmonter, c’est de trouver quelqu’un qui s’intégrera bien à l’équipe – une personne tolérante, qui sait s’exprimer par écrit et de vive voix, et qui connaît généralement la politique. Les arts nous apprennent tout ça! » Fort de son bagage professionnel en éthique, en écologie, en gestion des risques et en philosophie, le professeur en sait long sur la polyvalence dans le monde du travail.
En études de l’environnement, Marc Saner ne se fait pas d’illusions. « On doit être honnête sur l’état du monde et son déclin », admet-il. Toutefois, il refuse de sombrer dans le pessimisme. « Pourquoi être optimiste? Simplement parce qu’on ne peut rien prédire, et que nombre de solutions s’en viennent. » En effet, bien des prédictions faites dans le passé se sont révélées fausses : par exemple, Londres est encore habitable, et nos voitures ne sont pas près de voler (malheureusement).
Si les étudiantes et étudiants du professeur Saner nourrissent son optimisme, son travail au Département de géographie, environnement et géomatique l’amène à entrevoir l’avenir de façon réaliste, mais aussi avec espoir. Il se dit inspiré par ses collègues, notamment Jackie Dawson, pour sa gestion scientifique d’ArcticNet et sa participation au Consortium international pour la préservation de l’Internet, et Mike Sawada, pour ses travaux sur l’intelligence artificielle en géomatique. Ce ne sont là que deux exemples parmi tant d’autres.
Un département novateur se doit de proposer des programmes novateurs. Ainsi, le Département de géographie, environnement et géomatique a récemment lancé un programme de maîtrise en sciences avec concentration en anthropocène, d’une durée d’un an. Les étudiantes et étudiants du programme obtiendront un diplôme à l’issue d’un parcours d’apprentissage intégré et axé sur l’expérience.
Que ce soit dans son nouveau poste à Ressources naturelles Canada ou auprès de la population étudiante de l’Université, Marc Saner a hâte de bâtir des ponts entre les communautés, et de permettre à la relève de diriger la conversation.
Toute la Faculté félicite le professeur Saner!
À titre de nouveau conseiller scientifique ministériel, le professeur Saner a comme objectif premier de créer des liens, notamment entre les scientifiques et les décisionnaires, mais aussi avec les cadres supérieurs, les autres chercheuses et chercheurs, les communautés autochtones, le public et la relève. D’ailleurs, cette relève, il la connaît très bien.
Pour lui, c’est un privilège de travailler auprès des jeunes. « J’ai beaucoup de plaisir! », affirme-t-il. Dans son nouveau poste, il espère mettre ses étudiantes et étudiants en contact avec RNCan. En fait, certains d’entre eux travaillent déjà pour ou avec le ministère.
Après avoir été recruté par l’Université d’Ottawa en 2010 pour mettre sur pied l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique, Marc Saner est entré au Département de géographie, environnement et géomatique. Cinq ans plus tard, il invitait la professeure Monica Gattinger à le remplacer à l’Institut pour se consacrer à l’enseignement et à la recherche à temps plein. Il enseigne aujourd’hui l’éthique, la réglementation et la gouvernance en environnement.
On pourrait s’étonner d’apprendre que le Département de géographie, environnement et géomatique fait partie de la Faculté des arts, mais Marc Saner n’en est pas du tout surpris. « Les employeurs adorent notre grande adaptabilité. L’une des grandes difficultés qu’ils doivent surmonter, c’est de trouver quelqu’un qui s’intégrera bien à l’équipe – une personne tolérante, qui sait s’exprimer par écrit et de vive voix, et qui connaît généralement la politique. Les arts nous apprennent tout ça! » Fort de son bagage professionnel en éthique, en écologie, en gestion des risques et en philosophie, le professeur en sait long sur la polyvalence dans le monde du travail.
En études de l’environnement, Marc Saner ne se fait pas d’illusions. « On doit être honnête sur l’état du monde et son déclin », admet-il. Toutefois, il refuse de sombrer dans le pessimisme. « Pourquoi être optimiste? Simplement parce qu’on ne peut rien prédire, et que nombre de solutions s’en viennent. » En effet, bien des prédictions faites dans le passé se sont révélées fausses : par exemple, Londres est encore habitable, et nos voitures ne sont pas près de voler (malheureusement).
Si les étudiantes et étudiants du professeur Saner nourrissent son optimisme, son travail au Département de géographie, environnement et géomatique l’amène à entrevoir l’avenir de façon réaliste, mais aussi avec espoir. Il se dit inspiré par ses collègues, notamment Jackie Dawson, pour sa gestion scientifique d’ArcticNet et sa participation au Consortium international pour la préservation de l’Internet, et Mike Sawada, pour ses travaux sur l’intelligence artificielle en géomatique. Ce ne sont là que deux exemples parmi tant d’autres.
Un département novateur se doit de proposer des programmes novateurs. Ainsi, le Département de géographie, environnement et géomatique a récemment lancé un programme de maîtrise en sciences avec concentration en anthropocène, d’une durée d’un an. Les étudiantes et étudiants du programme obtiendront un diplôme à l’issue d’un parcours d’apprentissage intégré et axé sur l’expérience.
Que ce soit dans son nouveau poste à Ressources naturelles Canada ou auprès de la population étudiante de l’Université, Marc Saner a hâte de bâtir des ponts entre les communautés, et de permettre à la relève de diriger la conversation.
Toute la Faculté félicite le professeur Saner!