Nos finissantes et finissants partagent des mots qui les inspirent

Communauté diplômée
vue par drone du campus
Nous avons demandé à quelques-uns de nos diplômés de revenir sur leur parcours universitaire. Sachant ce qu'ils savent maintenant, quels conseils donneraient-ils à leurs camarades de première année? Voici l'article complet.

Marianne Brown

B.A. spécialisé avec double majeure en arts visuels et psychologie

Si vous pouviez donner un conseil à l’étudiante de première année que vous étiez, qu’est-ce que ce serait?

  • Je me dirais de faire confiance au processus, de toujours m’accorder du temps pour mes activités préférées et de continuer ma thérapie! De faire le plein de câlins, de manger du gâteau à volonté et de m’autoriser à faire des erreurs. Aux études comme au travail, les chemins sans détour sont extrêmement rares. Plus on se perd en route, plus on apprend, et c’est un privilège incroyable. Si c’était à refaire, j’essaierais de me rappeler autant que possible qu’au fond, tout est une question d’apprentissage et d’introspection. 

Quel est votre meilleur souvenir de vos années à l’Université?

  • Il n’y a rien comme de s’abandonner dans un projet, que ce soit un travail en histoire de l’art ou, dans mon cas, une œuvre artistique. Je garde des souvenirs très précieux de cette fierté que je ressentais au moment de finaliser, de relire ou d’admirer quelque chose dans quoi je m’étais vraiment investie; j’étais fière de ce que j’avais appris et réalisé. Les moments passés entre amis sur le campus, à dessiner dans les studios du 100 Laurier, à faire du yoga au 90U et à partager des frites au Café Nostalgica me reviennent aussi à l’esprit.

Qu’est-ce qui vous manquera le plus du campus?

  • En fait, j’aurai la chance et le plaisir de retourner sur le campus (en personne, j’espère!) à l’automne pour entreprendre ma maîtrise en théorie d’art contemporain. Autrement, je m’ennuierais des petits coins tranquilles que j’ai dénichés pour étudier ici et là sur le campus, des endroits où je pouvais me cacher entre deux cours avec un livre ou un projet pendant quelques heures. Les magnifiques sentiers pédestres et pistes cyclables à proximité me manqueraient aussi.
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Marianne Brown

Edward Chung

Baccalauréat ès arts

Si vous pouviez donner un conseil à l’étudiant de première année que vous étiez, qu’est-ce que ce serait?

  • Je me dirais de ne jamais oublier la chance que j’ai d’être à l’Université. Que quand les choses vont moins bien, je n’ai qu’à me rappeler que beaucoup de gens changeraient volontiers de place avec moi. Cette expérience, elle est pour moi : le savoir que j’acquiers me suivra toute ma vie. Je me dirais d’aller à mes cours et de m’imprégner de leur atmosphère. De profiter de chaque moment.

Quel est votre meilleur souvenir de vos années à l’Université?

  • Il y en a tellement! Mais je crois que ce qu’il me restera avant tout, ce sont les moments où je réalisais à quel point tout est interconnecté. Dans mon cours d’histoire, je pouvais établir des ponts avec celui de sociologie. Mes nouvelles connaissances en linguistique me servaient dans mon cours de littérature. Et j’en passe. Ce sont ces déclics qui me fascinent.

Qu’est-ce qui vous manquera le plus du campus?

  • Aucun doute là-dessus : la Salle à manger (avant le grand confinement)! J’ai étudié et travaillé dans sept universités (y compris l’Université d’Ottawa), et jamais je n’avais fréquenté de salle à manger pareille. J’étudierais ici à vie pour pouvoir continuer de m’y rendre. Mais plus sérieusement, ce sont les interactions avec le corps professoral qui me manqueront, tant en classe qu’à l’extérieur des cours.
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Edward Chung

Aisling Murphy

B.A. spécialisé en théâtre (immersion française)

Si vous pouviez donner un conseil à l’étudiante de première année que vous étiez, qu’est-ce que ce serait?

  • Investir dans de meilleures bottes d’hiver! 

(Je plaisante… enfin, oui et non.) 

Mais sérieusement, je me dirais de prendre le temps de m’investir sur le campus pendant que je n’ai encore à peu près rien à perdre. Je me dirais d’écrire une chronique libre pour le Fulcrum; elle me servirait quand je deviendrais plus tard rédactrice pour la rubrique artistique et culturelle, puis rédactrice en chef. Je me dirais de jouer dans une pièce de quatrième année en un acte au Département de théâtre. De me joindre à une chorale. Se faire de nouveaux amis sur un campus de 40 000 étudiantes et étudiants, ce n’est vraiment pas évident; c’est plus simple en première année qu’en quatrième, et je m’assurerais de me le faire comprendre.

Quel est votre meilleur souvenir de vos années à l’Université?

  • Ouf, c’est une question tellement difficile! Mes deux dernières années d’études ont été un vrai tourbillon d’occasions et d’expériences incroyables : j’ai fait un assistanat de recherche auprès de mon professeur préféré, j’ai écrit une pièce de théâtre qui a été mise en scène au Théâtre Tarragon de Toronto, et j’ai été rédactrice pour la chronique culturelle et artistique du Fulcrum. En 2019, j’ai assisté à un séminaire international pour jeunes critiques de théâtre à Iasi, en Roumanie. J’ai été corédactrice pour une revue savante et écrit sur mon œuvre dans un manuel qui sortira bientôt. Il est difficile de m’en tenir à un seul souvenir, mais à devoir choisir, ce serait probablement le fait d’avoir travaillé avec la professeure Yana Meerzon à ma pièce Feast; cette expérience a été déterminante pour la suite de mon œuvre. 

Qu’est-ce qui vous manquera le plus du campus?

  • Le vieux pavillon du Département de théâtre, la Salle académique. Je regrette encore ne pas avoir pu passer ma dernière année d’études à faire des siestes au salon du troisième étage, à mettre en scène une pièce en un acte en personne et à découvrir de nouvelles œuvres au Studio Léonard-Beaulne. Je suis décidément nostalgique quand je pense à l’Université de l’avant-COVID; on pouvait à peu près tout le temps me trouver à fouiner au pavillon de théâtre. 
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Aisling Murphy

Monica Kardys

B.A. spécialisé en Traduction français-anglais

Si vous pouviez donner un conseil à l’étudiante de première année que vous étiez, qu’est-ce que ce serait?

  • Je me dirais que tout n’ira pas nécessairement comme prévu, mais que je ne dois pas m’en faire pour autant. J’ai cru que mes études prendraient une tournure différente, mais si j’adore là où j’en suis aujourd’hui, c’est parce que j’ai osé autre chose et fait beaucoup de bénévolat dans ma communauté. Je me dirais donc de ne pas avoir peur de prendre des risques! Ils en valent la peine, même si ce n’est que pour nous rendre compte que quelque chose n’est pas pour nous. C’est ce qui nous permet de grandir et de vraiment découvrir qui l’on est.

Quel est votre meilleur souvenir de vos années à l’Université?

  • Revoir le plan que je m’étais fait au départ. Je me suis inscrite à des cours qui n’étaient pas nécessairement recommandés pour mon profil, mais qui ont élargi ma base de connaissances et m’ont menée à des expériences extraordinaires. Cette décision m’a guidée vers des choix de carrière qui ne m’avaient jamais traversé l’esprit auparavant et que j’adore!

Qu’est-ce qui vous manquera le plus du campus?

  • Je vais m’ennuyer de l’énergie qui régnait sur le campus quand je m’y promenais. Ça grouillait de monde qui allait et venait, qui faisait toutes sortes de choses. J’adorais voir les gens danser, dessiner, jouer d’un instrument, ou simplement être assis avec leurs amis et étudier. C’est une atmosphère vraiment particulière qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, et ça va beaucoup me manquer!
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Monica Kardys

Janick Robidoux

B.A. spécialisé avec majeure en didactique des langues secondaires et mineure en Lettres françaises

Si vous pouviez donner un conseil à l’étudiante de première année que vous étiez, qu’est-ce que ce serait?

  • Je lui dirais de profiter des heures de bureau de ses professeurs pour aller les rencontrer un à un. Pour ma part, c’est là que j’ai souvent appris le plus, non seulement sur la matière du cours, mais aussi sur mes professeurs en tant que personnes. Pour avancer dans la vie, j’ai besoin d’être inspirée, et ce sont ces rencontres privilégiées qui m’ont très souvent procuré cette inspiration. Osez aller voir vos professeurs!

Quel est votre meilleur souvenir de vos années à l’Université?

  • Ce sont les amitiés que j’ai développées avec certaines de mes collègues, mais aussi avec certains de mes professeurs. La réalisation de projets d’équipe et, surtout, la réussite de ces derniers ont consolidé des amitiés qui sont nées pour rester. Puis finalement, la magnifique ville d’Ottawa, où il est possible d’aller courir le long de la rivière des Outaouais ou sur les abords du canal Rideau, fera assurément partie de mes plus beaux souvenirs.

Qu’est-ce qui vous manquera le plus du campus?

  • Étant hors campus depuis maintenant plus d’un an à cause de la pandémie, je peux affirmer que la présence humaine que nous côtoyons sur le campus représente ce qui me manque le plus. Par contre, si je m’arrête à penser à ce qui me manquerait le plus du campus dans un contexte normal, ce serait certainement la multitude d’endroits où il est possible d’aller étudier selon notre humeur. La bibliothèque, si on veut vraiment un environnement calme, mais également des salles et des aires d’étude avec des vues splendides sur la ville, sans compter les espaces extérieurs lors des périodes printanières et automnales.
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Janick Robidoux