Écrire : les mains dans le monde

Imaginer n’est pas un geste anodin. Si l’on considère souvent – à tort - la fiction comme un univers périphérique à la réalité, il est important de rappeler que les facultés imaginatives jouent un rôle majeur dans notre manière d’appréhender et de construire le monde dans lequel nous vivons. La lecture et l’écriture se rejoignent ainsi sur ce point : ce sont des gestes grâce auxquels on s’approprie le réel pour mieux l’articuler, le façonner et l’habiter. C’est donc parce qu’elle nous permet de nommer notre époque, nos préoccupations et nos espoirs que la fiction – ce jeu de l’esprit – est un outil essentiel pour « faire » notre monde.

Christian Guay-Poliquin

Christian Guay-Poliquin

Écrivain en résidence du Département de français pour l’année 2024-2025

Christian Guay-Poliquin est né à une époque où les enjeux environnementaux se résumaient au trou dans la couche d'ozone et aux pluies acides. Si ses oeuvres évoquent les codes de la fiction post-apocalyptique, ce n'est pas tant pour raconter une autre fin du monde mais plutôt pour mettre en perspective la force et la fragilité de nos relations sociales. Ses romans Le fil des kilomètres (2013), Le poids de la neige (2016) et Les ombres filantes (2021) sont parus initialement aux éditions La Peuplade et ont été traduits en plusieurs langues à travers le monde.

Accessibilité
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Date et heure
18 sept. 2024
13 h à 14 h 30
Formule et lieu
En personne
Pavillon Hamelin, pièce 509
Langue
Français
Auditoire
Étudiants de premier cycle, Étudiants cycles supérieurs, Membres du corps professoral et du personnel
Organisé par
Département de français