Les récipiendaires du Fonds pour le futur de l’apprentissage de la Faculté des arts

Le projet de Jennifer Dumoulin, professeure à temps partiel au département de communication, reconnait le besoin de repenser l’acquisition d’habiletés et de compétences post-pandémie. Ayant observé les effets de la pandémie sur l’apprentissage et le développement des étudiants, partiellement dus à une dépendance envers les technologies numériques, son cours comblera le fossé pour nos nouveaux apprenants et les préparera à maximiser leur succès tout au long de leur expérience étudiante. Son cours met l’accent sur la flexibilité, permettant aux étudiantes et étudiants de suivre le(s) plus pertinent(s) des trois modules offerts, et de personnaliser le premier module pour optimiser leur parcours d’apprentissage. Dans un monde plus que jamais dominé par la technologie, ce projet apprend aux étudiantes et étudiants à les utiliser le plus efficacement possible, tout en évitant ou en atténuant les pièges et écueils par certaines d’entre elles. Les étudiantes et étudiants qui complètent ce programme sont munis de compétences en rédaction et en pensée critique ainsi que la confiance requise pour transformer leur expérience universitaire en l’une qui correspond à leurs attentes.

Ce cours, dirigé par David Pratt, professeur à temps partiel à l’Institut des langues officielles et du bilinguisme (ILOB), vise à munir nos étudiantes et étudiants avec les compétences en communication essentielles au travail à distance et aux contextes d’enseignement virtuel. Cela comprend des méthodes pour les présentations vidéo, les discussions en ligne et la gestion efficace d’interactions virtuelles. Par l’entremise de la pratique guidée, les étudiants apprendront comment communiquer efficacement, atteindre des auditoires virtuels, et gérer des défis uniques aux contextes virtuels. Ce cours comble une demande croissante d’expertise en communication numérique pour les étudiants en communication, éducation et gestion, pour ne nommer que quelques exemples. À l’issue du cours, les étudiants posséderont des compétences pratiques pouvant leur servir dans leurs études et leur vie professionnelle, en plus d’accroître leur employabilité.

Reza Farzi, directeur des études de premier cycle et Parvin Movassat, professeur agrégé à e l’Institut des langues officielles et du bilinguisme, souhaitent lancer leur programme de Langue et Excellence pour l'Administration Publique (LEAP) avec le financement octroyé par le Fonds pour le futur de l’apprentissage. Leur programme ambitieux offrira une formation langagière rigoureuse, menant à la maîtrise de la langue française et/ou la langue anglaise pour les employés actuels ou potentiels du gouvernement et accroitra le positionnement de l’Université et de la Faculté en tant que leader de la formation en langues officielles et en bilinguisme. En exploitant cette tranche du marché, et la demande croissante pour cette formation langagière, ce programme contribuera à une trajectoire de carrière ascendante pour ces employés tout en renforçant la place choyée qu’occupent les langues officielles et le bilinguisme dans notre région capitale et dans l’ensemble de notre fonction publique.

Luis Abanto Rojas, professeur au département des langues et littératures modernes, développe de nouveaux moyens novateurs de former et d’enseigner l’espagnol à des étudiantes et étudiants de partout depuis son entrée en poste à l’Université en 2007. Il comble continuellement les besoins des étudiants tout au long de leur cheminement académique, offrant non seulement davantage de flexibilité, mais aussi un accès aux matériaux d’apprentissage par l’entremise d’un modèle asynchrone en ligne. Avec les fonds octroyés, il sera à même d’adapter les opportunités d’apprentissage d’étudiants tout en améliorant le curriculum du département avec des économies et davantage de financement.

Jennifer Macklem, professeure associée au département des arts visuels, et Anne Vallely, professeure associée au département d’études anciennes et sciences des religions, ont toutes les deux reçu du financement pour leur initiative, ayant comme objectif d’attirer une nouvelle clientèle en abordant un besoin au sein de notre communauté collective, en puisant dans le pouvoir de la créativité pour rehausser le bien-être et la résilience. Leur série de quatre cours est idéale pour les professionnels et jeunes professionnels dans les domaines de la santé mentale, d’art-thérapie, d’éducation, de travail social, des sciences de la santé, de mieux-être organisationnel ainsi que les étudiantes et étudiants de niveau supérieur en psychologie, arts visuels, éducation et travail social, ayant un intérêt pour le développement de leur intelligence émotionnelle ainsi que l’intégration de l’art et de pratiques contemplatives pouvant rehausser leur efficacité personnelle et professionnelle.

Anne Pitman, professeure à temps partiel en études interdisciplinaires (Pleine conscience et science contemplative) et Neeta McMurtry, professeure à temps partiel et doctorante en études religieuses, comptent utiliser leurs fonds afin de développer un cours – le vieillissement en pleine conscience dans la communauté – pour pouvoir explorer les tabous culturels entourant le vieillissement dans notre société contemporaine, et ainsi inciter nos étudiantes et étudiants à réfléchir, discuter et entreprendre des pratiques contemplatives qui les inspirent à composer avec les changements inévitables que peuvent survenir dans la vie. Si ce cours a été très populaire en personne, sa version en ligne permettra une plus grande participation et une diversité de points de vue, en incluant une communauté élargie, y compris des personnes âgées, favorisant ainsi un dialogue riche et des perspectives variées sur le vieillissement en pleine conscience le tout dans le but d’atteindre la mission au cœur du cours, soit une compréhension et un apprentissage intergénérationnels.

Dans le cadre de leur projet, Anne Vallely, professeure associée au département d’études anciennes et de sciences des religions, et Andra Smith, professeure titulaire au département de psychologie à la Faculté des sciences sociales, se consacrent à l’exploration de nouveau champ d’expertise en émergence qu’est l’étude de l’émotion de l’émerveillement et son effet dans nos vies. Elles cherchent à savoir comment les émotions d’émerveillement agissent comme un puissant catalyseur de la créativité, de l’épanouissement personnel, de la transformation sociale et même d’une flexibilité cognitive accrue. Ce microprogramme comprendra quatre cours conçus pour explorer en profondeur des ‘thèmes centraux’ de la portée de l’émerveillement :

psychologie de l’émerveillement et l’envoûtement; 

les espaces sacrés et les lieux de pèlerinage; 

l’art, la musique et l’esthétique de l’émerveillement; et, 

la nature, l’écologie et le sublime.

Il attirera également un nouveau sous-ensemble catégorie d’étudiantes et d’étudiants à la Faculté, y compris des personnes plus âgées, des professionnels des soins de la santé physique et mentale et des éducatrices et éducateurs.

Dans le cadre de leur recherche, Meredith Terretta, professeure titulaire au département d’histoire, et Robyn O’Dell, gestionnaire adjointe à la recherche au Canadian Development Consultants International et doctorante en histoire, ont découvert qu’il existe une énorme demande d’expertise historique pour le soutien aux litiges dans notre capitale nationale, notamment pour les membres du gouvernement fédéral. Bien qu’il soit possible d’acquérir de l’expérience dans ce domaine à partir d’un travail non gouvernemental, il n’existe pas de voie claire vers la formation et/ou la promotion. Leur formation tente de remédier à cette situation en soutenant elles et ceux qui travaillent dans le domaine de l’expertise historique en soutien aux litiges, en leur permettant de développer leurs compétences en :

exploration des archives; 

gestion de documents; 

analyse de la recherche; 

rédaction historique professionnelle et concise; 

examen des dossiers et gestion des rencontres. 

Elle permettra également aux apprenants de postuler pour un assistanat de recherche afin d’acquérir un nombre déterminé de jours de travail dans ce domaine. Cela permettra aux apprenants non seulement d’acquérir des compétences spécialisées, mais également d’avancer dans ce domaine spécialisé.

Mélanie Houle, professeure auxiliaire au département d’études anciennes et de sciences des religions compte mettre en ligne son cours d’Histoire de la médecine à partir d’un format asynchrone afin d’améliorer l’accès au contenu et afin de pouvoir attirer des étudiantes et étudiants issu(e)s de divers milieux et de diverses régions. La possibilité d’approfondir leurs connaissances des fondements historiques de la médecine à travers différentes époques et cultures intéressera non seulement nos étudiantes et étudiants de la Faculté, mais également de jeunes professionnels de la santé suivant des cours préparatoires en médecine et sciences de la santé et des apprenants non traditionnels passionnés par la formation continue. La prolifération de tels cours, menant à la création éventuelle d’un Certificat en terminologie médicale, favorisera à la fois flexibilité et souplesse pour tous ceux voulant apprendre à leur propre rythme selon un format de microapprentissage.