Les étudiantes et étudiants au doctorat dont les recherches sont dans le domaine du droit de l'environnement peuvent travailler sous la direction d'un de nos membres du corps professoral à la poursuite du Ph.D. en droit.
Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web des Études supérieures en droit.
Étudiants gradués présentement à la faculté
Laurel Besco
Laurel est un candidate au doctorat à la Faculté de Droit de l'Université d'Ottawa depuis 2010. Elle détient également un baccalauréat en études environnementales et une maîtrise en arts de l'Université de Waterloo. En travaillant sur sa thèse de maîtrise, intitulé "Climate Policy and International Tourism Arrivals to the Caribbean Region", Laurel est devenue particulièrement attirée aux aspects juridiques et politiques de sa recherche. Ce sont ces intérêts qui l'ont mené à la Faculté de Droit de l'Université d'Ottawa.
La recherche doctorale de Laurel s'appuie sur différentes disciplines afin d'explorer comment les mesures de productivité économique peuvent mieux refléter l'usage (ou le gaspillage) du capital naturel. Les résultats de ces travaux génèrent une discussion sur le droit et la politique qui est tributaire de mesures économiques classiques. La recherche de Laurel a donc le potentiel d'aider les gouvernements à mieux former leurs priorités. Dans cette recherche, Laurel se penche également sur le système canadien des comptes nationaux et la façon dont ce système aide à produire des mesures économiques ajustés de l'environnement. Le travail de Laurel est aussi étroitement liée aux principes du développement durable tels que l'équité intergénérationnelle et le principe du pollueur-payeur en raison de leur lien étroit avec l'utilisation du capital naturel.
Comme la fin de son doctorat approche, Laurel a hâte d'avoir la chance de se trouver une position au sein du corps professoral dans laquelle elle pourra continuer ses recherches et transmettre sa passion pour l'éducation et la recherche aux étudiants.
Thomas Burelli
Thomas est candidat au doctorat à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa depuis septembre 2012. Il dispose d’un LL.M en droit de l’université d’Ottawa (2008), d’une maîtrise en anthropologie du droit de l’université de Paris I (2009) et d’une maîtrise en propriété industrielle de l’Université de Paris 8 (2012).
La thèse doctorale de Thomas, supervisée par la professeure Sophie Thériault, porte sur la circulation des savoirs traditionnels associés à la biodiversité en France et au Canada.
Thomas a déjà effectué plusieurs missions au sein d’organismes de recherche français dans le domaine des sciences naturelles. Il a aussi joué un rôle important lors de projet de recherche portant sur l’accès à la biodiversité et aux savoirs traditionnels des autochtones dans l'outre-mer français. Ces expériences ont amené Thomas à réaliser une première série de missions de terrain en Nouvelle-Calédonie, Guyane et Polynésie française.
Sous la supervision de Régis Lafargue, magistrat à la Cour d’appel de Nouméa, Thomas a aussi assisté à la relecture et la rédaction des différentes versions du projet de loi du pays relatif à la sauvegarde du patrimoine immatériel autochtone en Nouvelle-Calédonie (un projet particulièrement novateur et unique en son genre en France).
Carla Gomez Wichtendahl
Carla est une avocate d'origine bolivienne qui se spécialise en droit de l'environnement et de l'énergie. Elle poursuit actuellement un doctorat en droit à l'Université d'Ottawa. Ses recherches actuelles portent sur les incidences juridiques de la création de marchés de services écosystémiques, plus précisément, sur la possibilité d'établir un système de compensation réglementaire pour traiter la perte de la biodiversité qui ressort des activités reliés à l'extraction des sables bitumineux sur les terres publiques de l'Alberta alloués aux compagnies privés.
Les principaux intérêts de recherche de Carla sont les politiques qui portent sur le développement durable, l'énergie et l'environnement. Carla a également obtenu une maîtrise en droit de l'énergie, l'environnement et le droit des ressources naturelles de l'Université de Houston et une maîtrise en développement durable, de l'environnement et de l'industrie de l'Universidad Internacional de Andalucía. Son expérience professionnel comprend : (1) mener et participer à la recherche académique portant sur l'usage d'instruments économiques et politiques pour résoudre des problèmes environnementaux sur les plans nationales et internationales ; (2) rédiger des rapports nationaux et internationaux.
Semie Sama
Semie Memuna Sama est titulaire d'un baccalauréat en droit de l'Université de Buea (Cameroun), d'une maîtrise en sciences des Universités de Stockholm et de Mi-Suède, et d'une maîtrise en droit de l'environnement de l'Université d'Ottawa. Elle entreprend actuellement un doctorat de philosophie en droit à l'Université d'Ottawa sous la supervision de la professeure Nathalie Chalifour. Sa thèse est intitulée «L'application de la protection de l'environnement pour la promotion des investissements à l'étrangers." Sa recherche actuelle se concentre donc sur les relations entre le droit international de l'environnement, les investissements à l'étrangers, la justice environnementale, et le Tiers-Monde. Son objectif principal est de développer un cadre pour intégrer la justice environnementale dans les accords d'investissement.
Semie Sama servi sur les conseils exécutifs de l'Université de Buea Law Society et de la Faculté de Sciences Sociales et de Gestion Association des étudiants. Semie a également siégé au conseil exécutif de l'Association des Camerounais à Östersund (Suède) en 2008. Semie possède une expérience considérable comme un écologiste et un chercheur juridique. Elle a été assistante de recherche aux professeurs Lynda Collins, Sophie Thériault, Heather McLeod-Kilmurray et Nathalie Chalifour. Semie a acquis un certain nombre de bourses de recherche, y compris le prix de la Fondation Edmund Weledji et la Faculté de bourse de droit de l'environnement et le développement durable. Elle parle et écrit anglais, français et suédois.
Adebola Ogunda
Adebola Ogunda est en cours de finir son doctorat en droit à l’université d’Ottawa. Elle a commencé ses études en doctorat en automne 2010. Sa thèse porte sur l’obtention d’un régime durable pour les eaux souterraines au Lagos, au Nigeria – son analyse prend en considération le contexte social actuel pour dériver des solutions.
Adebola a obtenu son diplôme en droit de l’université d’Ife au Nigeria en 1987 et a été convoquée au Barreau du Nigeria en 1988. En 2004, elle complète sa maitrise en droit à l’Université d’Ibadan, au Nigeria en droit international pour ensuite entamer sa carrière académique en temps que chargée de cours à l’Université d’Ota au Nigeria en 2005. Auparavant, Adebola oeuvrait dans l’industrie au Nigeria et en Grande-Bretagne; Notamment en temps que conseillère juridique au Groupe Honeywell et Chargée de règlementation en exports entre le Nigeria et La Grande-Bretagne.
Adebola a publié plusieurs articles en droit international, elle a hâte de contribuer aux objectifs de développement social sur le plan national et international. Adebola est la récipiendaire de la prestigieuse bourse Fullbright du gouvernement des Etats-Unis ainsi que de la bourse de recherche au Doctorat du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) en 2012. Elle maitrise parfaitement l’anglais et parle bien le français aussi. Elle joue au piano.