Conçu pour rapprocher, inspirer et outiller les nouvelles étudiantes et les nouveaux étudiants en vue de favoriser leur réussite, l’événement proposait une vaste gamme d’activités, de conférences et de séances.
Jour 1 : Bienvenue à votre carrière en droit
L’orientation a commencé par des séances d’accueil matinales pour le Programme de common law en anglais et le Programme de common law en français (PCLF), animées par Kristen Boon, doyenne Susan-et-Perry-Dellelce. La doyenne Boon s’est adressée aux étudiantes et étudiants entrants pour les encourager, en reconnaissant le poids du moment, mais aussi en soulignant l’importance de la communauté.
« Aujourd’hui, c’est le premier jour de votre carrière en droit. C’est normal de se sentir un peu dépassé, mais vous avez travaillé fort pour y parvenir. Vous avez fait vos preuves. Tisser des liens avec les autres vous aidera. Vous serez dans le même bateau pour les trois prochaines années. L’orientation a pour but d’établir de nouvelles relations », a-t-elle affirmé.
Gilbert Whiteduck, gardien du savoir anishinabe algonquin, a rejoint la doyenne Boon pour tenir une cérémonie de purification à la fumée de sauge et présenter des tresses de foin d’odeur aux étudiantes et étudiants. Le foin d’odeur représente l’unité et l’importance de créer des liens entre les communautés, en plus d’évoquer la force de la diversité et de la solidarité.
La doyenne Boon leur a aussi rappelé que d’entrer à la Faculté de droit représentait tout un exploit. Plus de 2 800 personnes espéraient décrocher l’une des 288 places disponibles dans le Programme de common law en anglais et l’une des 99 places du PCLF; les nouvelles étudiantes et les nouveaux étudiants sont vraiment la crème de la crème.
Plus tard dans la journée, le vice-doyen du PCLF, Yan Campagnolo, s’est adressé à sa nouvelle cohorte. Son allocution, Réussir ses études en droit : une affaire de cœur, a profondément touché l’assistance. Le professeur Campagnolo a présenté l’acronyme « C.O.E.U.R », qui représente les compétences essentielles à la réussite : il faut être constant, organisé, efficace, ultra-travaillant et rigoureux. Il a insisté sur le fait que la réussite à la Faculté de droit est véritablement une affaire de cœur.
De son côté, la professeure Amy Salyzyn, directrice du Programme de common law en anglais (première année), a offert des conseils pratiques sur les compétences juridiques enseignées à la Faculté de droit. Elle est spécialiste de l’utilisation de la technologie dans la prestation de services juridiques, de l’éthique juridique, de la réglementation de la profession ainsi que de l’accès à la justice. Lors d’une séance intitulée Starting Your Law School Journey, la professeure Salyzyn a souligné que les juristes ont l’obligation déontologique de posséder des compétences technologiques.
« La bonne nouvelle, c’est que vous êtes vraiment dans une faculté de droit de classe mondiale en ce qui concerne l’IA et la technologie. Nous pouvons compter sur un bon groupe de professeures et professeurs dont les recherches et l’enseignement portent sur la technologie. De nombreuses possibilités s’offrent aux étudiantes et étudiants », a-t-elle déclaré.
Bâtir des liens : dîner du décanat et démonstration d’un concours de plaidoirie
Après les séances matinales, un dîner du décanat a également permis aux étudiantes et étudiants de rencontrer le corps professoral et les membres de l’administration dans une ambiance décontractée. Certaines personnes ont fait un pique-nique sur la pelouse devant le pavillon Fauteux, tandis que d’autres ont dégusté leur repas dans l’atrium Tsampalieros fraîchement rénové. Et pour détendre encore plus l’atmosphère, les convives ont pu se régaler des douceurs du maître glacier Merry Dairy.
Au cours de ces deux premières semaines, les membres de la nouvelle cohorte également ont pu explorer les ressources et les mesures de soutien à leur disposition, ainsi que les occasions de s’impliquer. Par exemple, pendant la démonstration d’un concours de plaidoirie, le professeur Anthony Daimsis leur a fait découvrir l’univers fascinant du tribunal-école et les bienfaits des activités d’apprentissage pratique de ce genre. Le programme de plaidoirie de la faculté est l’un des meilleurs au monde.
Valeurs, mieux-être et cadre propice à la réussite
Plusieurs séances ont souligné l’importance de l’atteinte d’un équilibre entre la rigueur dans les études et le mieux-être personnel. Celles comme The Seven-Pointed Star: A Framework for Learning Law through the Seven Sacred Teachings et Happiness, Wellness & Mental Health ont mis en lumière l’engagement de la Faculté à l’égard de la promotion d’un environnement d’apprentissage favorable et équitable. Les étudiantes et étudiants y ont appris comment adopter une approche holistique des études, tout en préservant leur bien-être mental et émotionnel.
Réception de bienvenue de la Cour suprême
Le point culminant de l’orientation était sans aucun doute la réception de bienvenue sous un chapiteau dressé sur la pelouse de la Cour suprême du Canada, le 12 septembre. Cette tradition de longue date permet à la nouvelle cohorte de réfléchir aux liens étroits qui unissent l’Université d’Ottawa et le plus haut tribunal du Canada.
« L’une des raisons pour lesquelles l’Université d’Ottawa est si populaire est l’attrait de la capitale; la proximité – au sens propre comme au sens figuré – des principales institutions canadiennes, soit le Parlement, les ministères, les organismes et les tribunaux. Et nous voici sur la pelouse de la Cour suprême du Canada », a dit la doyenne Boon aux étudiantes et étudiants.
« L’Université d’Ottawa et la Cour suprême entretiennent d’excellents rapports; leurs racines à toutes deux sont profondément ancrées dans l’histoire. Il n’y a pas lieu de s’étonner que la Faculté cultive des liens étroits avec la plus haute instance du pays. Plus de 100 membres de notre communauté diplômée et de notre corps professoral y ont fait leurs stages. »
Le conférencier invité de cette année, l’honorable juge Mahmud Jamal de la Cour suprême, a évoqué son parcours et les valeurs qui l’ont animé tout au long de sa carrière de juriste. Il a insisté sur l’importance du dévouement et de la persévérance : « Mon expérience m’a appris que quiconque veut réussir en droit doit travailler dur, car il n’y a pas d’enfants prodiges dans ce domaine. En revanche, si vous travaillez d’arrache-pied, le droit n’aura plus de secret pour vous. Rien ne vous échappera ».
Katy Commisso, première vice-présidente de l’Association du Barreau de l’Ontario (ABO), a également pris la parole. L’ABO représente près de 17 000 avocates et avocats, juges, notaires et étudiantes et étudiants en droit de l’ensemble de la province. Elle coparraine généreusement l’événement depuis sa création.
Qu’est-ce qui s’en vient?
Les activités d’orientation, alliant tradition, innovation et inclusion, ont donné le coup d’envoi d’une nouvelle année marquée par l’effervescence intellectuelle, la camaraderie et notre engagement commun envers la justice. Ce parcours universitaire promet d’être un chapitre remarquable de la carrière juridique des étudiantes et étudiants, du corps professoral et des diplômées et diplômés.