Caryma Sa’d, J.D. 2015: quand les passions pour le droit et l’art se rencontrent

Faculté de droit – Section de common law
Communauté diplômée

Par Common Law

Communication, Faculté de droit

Caryma Sa’d, JD ’15: Merging her Passions for Law and Art
Caryma Sa’d, J.D. 2015, est une avocate et entrepreneure établie à Toronto, dont la pratique se concentre principalement sur le logement, le cannabis et le droit pénal. Elle n’hésite pas à se prononcer sur ce qui compte pour elle, comme les questions liées à la politique, à l’accès à la justice, à la pauvreté, au racisme et à la profession juridique.

Caryma Sa’d est souvent invitée à s’exprimer dans les médias, mais plus récemment, c’est sa façon inédite d’informer ses concitoyens sur des sujets d’actualité qui a attiré l’attention : par les dessins humoristiques et les caricatures ! En mettant sa propre expertise au service de son propos, elle peut ainsi souligner certains des enjeux clés liés au cannabis, au logement et au droit pénal depuis le début de la pandémie en Ontario.

Vous pouvez voir ses projets créatifs sur le site web de Caryma Rules (site en anglais seulement).

Nous avons eu l’occasion d’interviewer Caryma Sa’d plus tôt cette année.

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier la common law ?

« C’est en travaillant au Bureau des études supérieures de la Faculté de droit, pendant mes études de premier cycle, que j’ai découvert que le droit pouvait être une option pour moi. Œuvrer auprès des étudiants et des professeurs et comprendre ce qu’ils essayaient d’accomplir m’a fait réaliser que je pouvais suivre ce chemin. »

Quels professeurs ont exercé la plus grande influence sur vous pendant vos études ?

« J’ai eu l’occasion d’être assistante à l’enseignement pour le professeur Stephen Blair, qui enseigne le droit des contrats, pendant 2 ans. J’ai énormément appris en travaillant avec lui.

Jusqu’à ce jour, je continue de penser que le cours qui m’a le plus apporté était celui de la professeure Tracy Lindberg, offert pendant la session intensive de janvier. C’est son cours qui a le plus fait évoluer ma façon de penser. La professeure Lindberg a toujours pris le temps de nous faire réfléchir à de multiples perspectives, de décortiquer les enjeux discutés et de creuser à fond chacun d’entre eux. Elle m’a appris qu’il ne faut jamais prendre les choses pour argent comptant et qu’une observation attentive est fondamentale. »

Qu’est-ce qui vous a motivée à lancer votre propre cabinet ?

« Étant donné la grande variété d’intérêts et d’expertise qui me caractérise, je me suis également demandé si le monde juridique me convenait vraiment. Alors, en devenant entrepreneure, ce que j’aime le plus dans le fait d’être une avocate exerçant à mon compte, c’est de pouvoir créer mes propres opportunités.

Je suis en outre extrêmement reconnaissante d’avoir été entourée de nombreuses et excellentes personnes qui ont cru en moi et m’ont soutenue. »

Comment vous est née l’idée de fusionner le droit et les dessins humoristiques ?

« Je savais que je voulais me servir du droit comme outil de changement social et je sentais qu’en tant qu’avocate professionnelle guidée par un code de déontologie, j’avais l’obligation d’informer les gens au sujet du fonctionnement du système juridique et que je devais rendre ces renseignements largement accessibles au public. La conception de ces dessins humoristiques et caricatures a été un formidable exutoire créatif pour moi, surtout pendant une période aussi difficile [la pandémie de COVID-19]. »

Sa’d enseigne également le droit et l’éthique du cannabis au niveau collégial et elle est directrice générale de NORML Canada, créé en 1978. Cet organisme défend les droits des consommateurs à bénéficier d’un cannabis de haute qualité, sûr, pratique et abordable.

Pour voir une compilation des aspects les plus cool de son travail, rendez-vous sur son site Web Caryma Rules.

Elle est également très active sur Twitter : @CarymaRules