Dans cette vidéo, la professeure Cameron aborde ses travaux sur les relations entre peuples autochtones et colons, où certains aspects des relations – les ententes sur les répercussions et les avantages, par exemple – sont parfois genrés. Elle y traite aussi de ses travaux sur la maternité de substitution, qui s’intéressent tout particulièrement aux femmes qui se sont prêtées à la pratique au Canada. Elle met en relief toute l’importance de faire ressortir les voix et les points de vue des personnes participant à la recherche, en s’assurant de se faire une caisse de résonance de la communauté sur laquelle les travaux se centrent, même s’il faut user de créativité pour y arriver. Elle descend aussi dans le détail de l’ethnographie institutionnelle, qui invite la communauté de recherche à réfléchir à sa position par rapport aux sujets de la recherche.
La professeure Dunn survole ses travaux sur la violence facilitée par les technologies, qui a notamment pour défi, lorsqu’elle est abordée dans une optique genrée, de faire reconnaître l’existence du problème, ou de faire comprendre exactement de quoi il s’agit. Elle souligne l’importance de s’appuyer sur des données empiriques pour réclamer des réformes politiques et juridiques, en plus d’explorer les défis – mais aussi les avantages – de la recherche quantitative et qualitative dans un domaine où la notion du genre est en perpétuelle évolution. Ses travaux, tout comme ceux de la professeure Cameron, s’illustrent par leur intérêt marqué pour personnes évoluant dans la marge et par leur attachement à ce que d’importantes perspectives ne passent pas sous silence.
« Lorsqu’on effectue des recherches féministes, certaines questions particulièrement difficiles peuvent se poser. La méthodologie et la théorie m’aident à y répondre. »
Angela Cameron
— Professeure agrégée, Faculté de droit, Section de common law