Le professeur de Beer est reconnu mondialement pour ses recherches sur la propriété intellectuelle et l’innovation collaborative ouverte. Pionnier des partenariats transdisciplinaires et internationaux, le professeur transforme les concepts théoriques et la recherche sur le terrain en percées dans le domaine des lois et des politiques. Par exemple, il y a près de vingt ans, avec ses collègues il a semé le germe d’un partenariat international collaboratif prolifique, qui est devenu le réseau Open African Innovation Research (Open AIR), primé et reconnu dans le monde entier. Inspiré de ses recherches sur le terrain et des partenariats mutuellement profitables noués en Afrique, le travail d’avant-garde du réseau apporte des solutions à certains des défis les plus importants de la société, notamment par la création de modèles de libre accès au matériel pédagogique, l’élaboration de nouvelles méthodes collaboratives de transfert de la technologie en vue de lutter contre les changements climatiques, la création de contextes réglementaires permettant d’accroître la sécurité alimentaire, et la réalisation d’un travail préparatoire pour rendre équitable l’accès aux médicaments qui sauvent des vies.
« Rien de tout cela ne serait possible sans nos formidables collaborateurs », a déclaré le professeur de Beer. « Les collègues d’Open AIR, de la Faculté de droit et du Centre de recherche en droit, technologie et société ont tous contribué à favoriser un environnement où ce type de recherche peut s’épanouir. Ce fut la clé de nos succès communs. »
En plus de son travail en Afrique, le professeur de Beer participe également à la réforme des lois du Canada en s’inspirant de son expérience acquise à l’international. Tirant profit de sa compréhension unique des interventions en matière de politiques, tant régionales qu’internationales, il exerce une influence directe sur la législation et les décisions de justice sur la propriété intellectuelle. Il assure ainsi la position du Canada en tant que modèle dans le domaine de la propriété intellectuelle et de bassin d’idées nouvelles en innovation inclusive. À titre d’exemple, on a demandé en 2015 au professeur de Beer d’aider des cadres du gouvernement à mieux comprendre le paradigme (nouveau à ce moment-là) de « l’innovation ouverte » et ses liens avec la propriété intellectuelle. Plusieurs de ses grandes contributions ont mené à des recommandations (notamment à de l’innovation dans le secteur de la technologie propre, à une communauté de brevets et à la réglementation de la chasse aux brevets) qui ont été intégrées dans la toute première « stratégie sur la propriété intellectuelle » du Canada.
Envisagés collectivement, ces travaux portent la voix de groupes qui, autrement, ne se font pas toujours entendre; ils présentent aussi de nouvelles perspectives qui encouragent l’exploration d’avenues novatrices pour améliorer les systèmes de propriété intellectuelle, au Canada comme ailleurs dans le monde.
La Société royale du Canada est une organisation prééminente regroupant des universitaires indépendantes et indépendants, des chercheuses et des chercheurs, et des gens créatifs. Traditionnellement, ses membres occupent, ou ont occupé par le passé, des postes dans les universités canadiennes, plusieurs ayant également des liens avec des instituts de recherche, des organismes gouvernementaux ou des laboratoires et cellules de réflexion du secteur privé. Grâce au réseau de l’organisation, les membres de la Société royale du Canada offrent du leadership intellectuel pour améliorer la vie au pays et dans le monde.
Le professeur de Beer sera accueilli officiellement au sein de la SRC lors de sa célébration de l’excellence cet automne.
Félicitations au professeur de Beer pour cette incroyable réalisation!