Une étudiante en common law aux Jeux paralympiques de Paris

Par Common Law

Communication, Faculté de droit

Faculté de droit – Section de common law
Activités d'été
Canada
Annie fergusson
Annie Fergusson, étudiante de troisième année, se rendra à Paris avant le début des cours – mais pas pour se payer des vacances.

Elle représentera plutôt le Canada au volleyball assis dans le cadre des Jeux paralympiques, qui se tiendront du 28 août au 8 septembre.

Il s’agit de sa deuxième participation à ce rendez-vous sportif international. À Tokyo, en 2020, elle et son équipe avaient fini quatrièmes.

« Je suis très heureuse de pouvoir jouer pour mon pays aux Jeux paralympiques, se réjouit-elle. Représenter le Canada, c’est toujours un grand honneur. Mon équipe est plus que prête, et on a hâte de montrer au monde entier ce qu’on a dans le ventre. »

Annie Fergusson a grandi à Carleton Place, où elle s’est adonnée à toutes sortes de sports, du basketball au soccer, en passant par le badminton et l’athlétisme. C’est à l’école secondaire, alors qu’elle faisait partie de l’équipe de volleyball, qu’elle a entendu parler pour la première fois de la variante assise. Née sans main gauche, elle s’est empressée de faire des recherches à ce sujet : « Je suis allée regarder des vidéos sur YouTube et je trouvais que ça avait l’air vraiment cool », se souvient-elle.

Outre le fait qu’il se pratique en position assise, ce sport se distingue du volleyball debout par son terrain plus petit, son filet plus bas (d’une hauteur de 1,15 m pour les hommes et de 1,05 m pour les femmes) et l’obligation de rester en contact avec le sol en tout temps, sauf lors d’un jeu défensif en fond de terrain ou près du filet.

« Ce que j’aime du volleyball assis, c’est que ça bouge beaucoup, et très vite. Avant d’en connaître l’existence, je jouais au volleyball debout au secondaire; j’aimais ses stratégies et le travail d’équipe. Le jeu est encore plus rapide au volleyball assis en raison du filet abaissé et des déplacements à même le sol. Il y a toujours quelque chose à apprendre ou à améliorer, qu’il s’agisse de compétences techniques, de stratégies d’équipe ou de plans de match. »  

« J’aime faire partie d’une équipe d’athlètes et de femmes incroyables qui, par leur persévérance et leur dévouement, m’incitent à me dépasser. » 

Annie fergusson2

Avant de commencer ses études à la Faculté de droit, Annie a fréquenté l’Université Queen’s, où elle a obtenu un baccalauréat en génie et en sciences appliquées ainsi qu’un diplôme d’études supérieures en administration.

« Évidemment, comme je me déplace souvent depuis deux ans, gérer mon temps n’est pas toujours chose simple, mais c’est extrêmement gratifiant de pouvoir concilier deux de mes passions. »  

« Je vois beaucoup de similitudes entre les études en droit et le sport de haut niveau : l’importance de se fixer des objectifs, de collaborer avec les autres et de toujours chercher à s’améliorer. Dans les deux cas, je suis amenée à utiliser la pensée stratégique, à travailler en équipe et à me servir de mes capacités d’analyse. »  

Annie occupe actuellement un travail étudiant en droit de la propriété intellectuelle auprès du cabinet Aitken Klee. Cette année, dans le cadre de ses études, elle aimerait en apprendre plus sur le droit du sport.  

Nous sommes toutes et tous derrière toi, Annie! Go Canada, go!