Une faculté de droit au cœur de la communauté juridique du Canada

Par Common Law

Communication, Faculté de droit

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CLAW students on steps of SCC
Les étudiants se sont rassemblés sur les marches de la Cour suprême du Canada lors de la cérémonie d'accueil, pendant la semaine d'orientation.
Notre faculté a connu un trimestre suprême!

Située en plein cœur de la capitale canadienne, la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa se trouve à quelques pas seulement de la Cour suprême du Canada, mais aussi de la Cour fédérale du Canada et d’autres grandes instances judiciaires et politiques du pays. Cette proximité procure à notre population étudiante un accès sans pareil à la communauté juridique canadienne, notamment à des cabinets réputés, des organismes gouvernementaux et des organisations internationales.  

« Notre faculté se targue d’être la seule à bénéficier d’une telle proximité avec la Cour suprême du Canada », affirme Kristen Boon, doyenne Susan-et-Perry-Dellelce de la Section de common law.    

Nous tirons une grande fierté de cette proximité géographique, mais surtout de l’étroitesse des relations de travail que nous entretenons avec le plus haut tribunal du pays et de ses retombées sur l’expérience d’apprentissage à l’Université d’Ottawa. Cette expérience incomparable contribue à la réputation de notre faculté de droit et lui vaut de se classer parmi les 100 meilleures au monde et les 3 meilleures au Canada.   

Pendant la semaine d’orientation en septembre, notre faculté a offert, en collaboration avec la Cour suprême du Canada, une réception de bienvenue sous un immense chapiteau dressé sur la pelouse de cette dernière. Normalement réservée aux étudiantes et étudiants entrants, l’activité s’adressait cette année à toute la communauté étudiante de la Section de common law, étant donné que la pandémie avait privé bon nombre de ses membres de cet événement spécial.   

La juge Andromache Karakatsanis a prononcé le discours principal et la juge Michelle O’Bonsawin a assisté à l’événement, quelques jours à peine après sa nomination à la Cour suprême. La juge O’Bonsawin est une fière diplômée de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa : elle y a obtenu son baccalauréat en droit (LL.B.) en 1998 et son doctorat (Ph.D.) en 2022.    

Parmi les moments forts de l’événement, soulignons les photographies de groupe sur les marches de l’édifice de la Cour. 

M.O'Bonsawin, K.Boon, A.Karakatsanis and M.E.Sylvestre
(G à D:) Michelle O'Bonsawin, juge à la Cour suprême, Kristen Boon, doyenne Susan-et-Perry-Dellelce de la Section de common law, la juge Andromache Karakatsanis et Marie-Eve Sylvestre, doyenne de la section Droit civil.

Plus récemment, nous avons eu l’immense honneur de recevoir plusieurs juges de la Cour suprême et de les voir passer du temps avec nos étudiantes et étudiants lors de divers événements.    

Le 17 février, sept associations étudiantes avaient organisé une séance de questions avec le juge Mahmud Jamal. Les participantes et participants ont alors pu échanger avec l’estimé juriste, qui a répondu à un éventail de questions portant aussi bien sur sa carrière que sur son pronostic pour l’avenir du système juridique canadien. Sa sagesse, son humour et sa franchise ont su captiver le public. En savoir plus sur la discussion avec le juge Jamal

Supreme Court Judge, Justice Mahmud Jamal
L'honorable Mahmud Jamal

Le 2 mars, la juge Michelle O’Bonsawin a participé à l’atelier hebdomadaire du Cercle de perlage organisé par Tasha Simon, spécialiste intermédiaire des programmes autochtones, où elle a pu échanger avec des membres de la communauté étudiante, du corps professoral et du personnel. Ce fut un honneur de l’accueillir dans le Cercle de perlage, dont l’objectif dépasse la simple création d’écharpes en l’honneur de la population étudiante autochtone; en effet, il s’agit d’un lieu d’échange pour apprendre ensemble et tisser des liens de confiance mutuelle. Les étudiantes et étudiants étaient absolument ravis de partager cette expérience et ce moment avec cette invitée de marque.  

La juge O’Bonsawin a même prolongé son passage et invité d’autres membres de la population étudiante à se joindre à elle pour une causerie informelle. Elle y a évoqué son parcours à la Cour suprême du Canada, les difficultés qu’elle a rencontrées et les moyens qu’elle s’est donnés pour les surmonter. Les personnes présentes étaient enchantées de pouvoir la questionner à loisir et même lui demander des conseils en matière de mentorat.   

Fireside chat  March 2 2023. Justice O'Bonsawin visiting with students

Le 17 mars, le comité d’organisation du Programme de common law en français (PCLF) a accueilli la juge Michelle O’Bonsawin à la 17e conférence annuelle Michel-Bastarache, qui s’est tenue au Rideau Club et dont elle était la conférencière d’honneur. Son discours avait pour titre Nous sommes des personnes d’abord, des membres de la profession juridique ensuite : éliminer la stigmatisation de la maladie mentale dans la profession juridique.    

La conférence porte le nom de l’honorable Michel Bastarache, C.C., juge de la Cour suprême du Canada à la retraite et distingué juriste, qui a consacré la majeure partie de sa carrière à promouvoir les droits linguistiques des minorités francophones. Lancée en 2003, cette conférence annuelle constitue maintenant l’un des plus prestigieux événements du milieu juridique francophone canadien, rassemblant des juges, des juristes, des responsables de la législation, des membres du corps professoral et de la population étudiante et bien d’autres personnes, dont bon nombre des quelque 2 000 diplômées et diplômés du PCLF.

Justice Michelle O'Bonsawin and Alain Roussy at the 2023 Bastarache Lecture
L'honorable Michelle O'Bonsawin avec Alain Roussy, vice-doyen du programme français.

Le 23 mars, le juge Malcolm Rowe a assisté à un événement organisé par la Société Runneymede au pavillon Fauteux, où il a enseigné le droit public et constitutionnel de 1991 à 1993, bien avant sa nomination à la Cour suprême du Canada. Son exposé, qui avait pour thème l’importance de la méthodologie, a été suivi d’une période de questions.  

Le 29 mars, le réseau Étudiant(e)s Pro Bono du Canada (EPBC) a eu le plaisir d’accueillir la juge Andromache Karakatsanis lors d’une réception organisée en l’honneur de ses bénévoles : membres de la population étudiante, responsables du mentorat du programme JurisMentor, juristes, superviseures et superviseurs et porte-parole des organismes partenaires d’EPBC. 

Justice Karakatsanis with uOttawa law students at a Probono event
L'honorable Andromache Karakatsanis sur le podium lors de l'événement PBSC, et posant avec les étudiantes coordonatrices du EPBC et du programme de mentorat juridique.

En outre, plusieurs groupes se sont rendus à la Cour suprême pour visiter les lieux et s’entretenir avec des juges. Le petit groupe de première année en droit constitutionnel du professeur Adam Dodek a rencontré la juge Sheilah Martin, tandis que celui du séminaire sur la Cour suprême donné par le professeur Dodek et le professeur invité Stephen Bindman a pu échanger avec le juge Mahmud Jamal.   

D’ailleurs, nos liens avec le plus haut tribunal du pays se resserreront un peu plus, car deux de nos finissantes s’y sont vu offrir un stage en 2024-2025. Malorie Kanaan occupera un poste d’auxiliaire juridique dans l’équipe de la juge O’Bonsawin. Cette titulaire d’une licence en droit (2020) et d’un diplôme de Juris Doctor (2021) est actuellement candidate à la maîtrise en droit et justice sociale (LL.M.) et effectue en parallèle un stage à Juristes Power. Consulter le profil de Malorie Kanaan. Quant à Émilie Hogue, qui étudie dans le Programme de common law en français pour obtenir un diplôme de Juris Doctor, elle s’est également vu proposer un stage dans l’équipe de la juge O’Bonsawin.   

Notre faculté est extrêmement reconnaissante à ces juges de passer du temps avec notre communauté étudiante, en dépit de leurs horaires chargés. Nous ne pourrions rêver d’un meilleur moyen de lui inspirer l’excellence qu’en lui permettant de côtoyer ces figures marquantes du droit et d’apprendre à leur contact.