Les instruments juridiques et politiques aux niveaux mondial et européen mettent de plus en plus l’accent sur la nécessité de répondre aux besoins spécifiques des migrants vulnérables. Mais comment définit-on la « vulnérabilité »? Delphine Nakache, professeure à la Section de common law, dirige le volet canadien d’un projet de recherche d’Horizon 2020 qui s’intitule : « Les vulnérabilités dans la perspective d’un régime de protection mondiale : Comment la loi évalue-t-elle, traite-t-elle, façonne-t-elle et crée-t-elle les vulnérabilités des personnes en quête de protection? »(VULNER).
Ce projet, d’une durée de 3 ans, vise à analyser la manière dont les régimes de protection de certains pays traitent les « vulnérabilités » des migrants en quête de protection, et l’impact de ou des approches adoptées sur les expériences concrètes des migrants. La professeure Nakache est chargée de diriger le volet canadien du projet en question, auquel participent également la professeure Dagmar Soennecken (co-chercheuse, Université York), le professeur François Crépeau (co-chercheur, Université McGill), le professeur James Milner (collaborateur, Université Carleton) et Nathan Benson (collaborateur, Refugee Hub, Université d’Ottawa), ainsi que Midori Kaga, coordinatrice du projet et doctorante à l’Université d’Ottawa.
Le projet est financé par l’initiative Horizon 2020 de l’Union européenne, en collaboration avec le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Les fonds investis dans le cadre de ce projet visent à soutenir l’engagement du Canada auprès de partenaires de recherche européens.
Félicitations à la professeure Nakache et à ses collègues!