Celle qui poursuit ses études à la Section de common law en français est inscrite au programme combiné de science politique (B.Sc.Soc.) et Juris Doctor (J.D.). Son parcours sur la voie du leadership a toutefois débuté bien avant son entrée à la Faculté de droit.
Majore de sa promotion au secondaire, elle a reçu le prestigieux prix du leadership, décerné à une ou un élève ayant fait preuve de leadership tout au long de ses études secondaires. Aujourd’hui, elle continue de briller dans un programme universitaire exigeant et déploie son talent dans une série d’initiatives. Elle est notamment mentore en chef au Centre de mentorat régional (équipe d’étudiantes et étudiants mentors de diverses régions canadiennes et internationales venant en aide à leurs pairs de l’Université) et vice-présidente des communications pour Jeunesse Yemba, une organisation qui se consacre à la promotion de la culture camerounaise yemba.
Le droit, un outil pour faire régner la justice
C’est une philosophie toute particulière qui a poussé Sandra à poursuivre des études en droit. En effet, pour elle, la vie est comme « un vaste jeu de société où le droit n’est nul autre que les règles fondamentales du jeu ». Comprendre ces règles permet d’élaborer des stratégies, de relever des défis et de gérer les situations complexes avec une efficacité accrue. « Le droit nous donne une base pour agir avec efficacité et justice lorsque des évènements malheureux surviennent » , poursuit-elle.
Cette approche est à l’origine de son implication au sein du RÉCLEF, où elle défend les intérêts des étudiantes et étudiants francophones en droit et travaille à accroître le nombre de possibilités leur étant destinées. Elle nourrit aussi sa volonté d’aider les communautés francophones par l’élimination des barrières linguistiques, l’élargissement de la gamme de services juridiques offerts aux francophones et l’amélioration de l’accès à la justice.
« Faire ma formation en français afin de servir la minorité francophone est pour moi une manière de remédier au déséquilibre de services entre les francophones et les anglophones, explique-t-elle. Pouvoir étudier en français me permet de préserver mes racines et, dans un avenir rapproché, aider ceux qui veulent faire de même en leur procurant des services juridiques en français. »
Inspirer la relève
La vision de Sandra s’étend bien au-delà de son parcours universitaire. « En tant que future juriste, je m’impliquerai dans cette lutte en axant mes responsabilités sur le démantèlement de structures discriminatoires, la mise en évidence des voix et du vécu des marginalisés ainsi que la conception d’un avenir où on fait de l’équité une norme et non une exception. »
Sa détermination à contribuer à la justice sociale, à la représentation et à l’inclusion témoigne de sa passion pour les causes humanitaires et de sa solide expérience en matière de leadership.
Sandra espère que ses services de mentorat et son action militante inspireront d’autres personnes à poursuivre leurs objectifs, tout particulièrement les personnes noires qui envisagent d’intégrer la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. « Lancez-vous!, s’enthousiasme-t-elle. Il y a une grande communauté noire ici à Ottawa, et elle est très accueillante! »
Elle mentionne au passage les programmes combinés comme options intéressantes : « Si vous parlez français et que vous n’avez pas encore un baccalauréat, considérez les programmes combinés science politique et J.D. ou B.com. et J.D.; ces programmes vous épargneront en grande partie du stress des demandes d’admission en droit. »
Leader d’aujourd’hui et de demain
L’apport de jeunes leaders, comme Sandra Kemzang, renforce la communauté de la Faculté de droit. Son engagement à l’égard de la justice sociale illustre ce que diriger avec détermination veut dire et met en valeur toute la force de l’héritage culturel, de la ténacité et de la poursuite de l’équité pour tout le monde.
Un leadership ancré dans la communauté et la culture : l’exemple de Sandra Kemzang
Née dans une région francophone du Cameroun, Sandra Kemzang, étudiante de première année en droit, prend appui sur son riche héritage culturel et sa passion pour la question de l’équité afin d’exercer son rôle de représentante de la communauté étudiante de première année en droit auprès du Regroupement étudiant de common law en français (RÉCLEF).