Six femmes sont debout, face à la caméra et souriantes. Deux d'entre elles tiennent des dossiers devant elles.
La doyenne Kristen Boon avec les récipiendaires de les Prix internes de la Section de common law 2024-2025, les professeures Roojin Habibi, Stephanie Carsley, Jena McGill, Natasha Bakht et Nathalie Chalifour.
La Section de common law est fière d’annoncer les lauréates de la dixième édition de ses prix internes.

Le Cabinet du vice-décanat à la recherche a créé ces prix pour souligner le rôle du dévouement en enseignement, de la créativité et des efforts soutenus en recherche, ainsi que de la générosité des services à la communauté, à l’Université et à la Faculté de droit dans la consolidation de notre établissement et le rayonnement de notre image publique.

Félicitations à toutes les personnes qui ont reçu un prix interne de la Section de common law ainsi qu’à celles qui étaient en lice!

Voici donc les lauréates de l’année 2024-2025 :

Le Prix d’excellence en enseignement, Programme de common law en français

Décerné à une ou un membre à temps plein du corps professoral du Programme de common law en français qui a fait preuve d’un rendement exceptionnel en enseignement, que ce soit par l’instauration de méthodes et de programmes d’enseignement novateurs, par leur dévouement à la vie étudiante ou autrement.

Nathalie Chalifour

Le PCLF est reconnu pour la qualité de son corps professoral en matière d’enseignement. Il n’est certes pas aisé de se démarquer lorsque l’on fait partie d’un groupe de pairs aussi exceptionnel, mais c’est exactement ce que la professeure Chalifour a réussi à faire lors de l’année universitaire 2023-2024. Les étudiants et étudiantes ayant suivi les cours de la professeure Chalifour soulignent qu’elle « est un modèle d’excellence pédagogique » en raison de sa « méthodologie, son professionnalisme, sa politesse, sa réactivité, sa sagesse, son inclusivité et sa capacité à rendre accessible le contenu difficile ». Ils poursuivent en précisant que ses cours ne sont « pas seulement un espace d’apprentissage, mais aussi un lieu d’inspiration et de développement personnel pour ses étudiants ». Enfin, l’un de ses étudiants va même jusqu’à affirmer qu’« il n’existe pas de mots suffisamment précis pour exprimer à quel point la professeure Chalifour est une personne et une pédagogue extraordinaire »

Deux femmes se tiennent debout, face à la caméra et souriantes. L'une d'elles tient un dossier.
La doyenne Kristen Boon avec la professeure Nathalie Chalifour, récipiendaire du Prix d’excellence en enseignement, Programme de common law en français

Prix d’excellence en enseignement, programme de common law en anglais

Ce prix est décerné à une professeure ou un professeur à temps plein du programme de common law en anglais s’étant illustré par le caractère exceptionnel d’un enseignement qui repose sur l’utilisation de méthodes et de programmes novateurs, et par son dévouement à l’égard de l’expérience étudiante.

Jena McGill

L’extraordinaire engagement de la professeure Jena McGill en faveur d’une pédagogie novatrice, du mentorat étudiant et du développement de programmes combiné à la qualité remarquable – qui n’a jamais faibli – de son enseignement font d’elle une pédagogue d’exception. Si l’excellence en enseignement est un élément distinctif de notre faculté, l’apport de la professeure McGill est incomparable et lui vaut très certainement cette marque de reconnaissance. Jena McGill a adopté une variété de techniques d’enseignement pour accroître la participation et l’assimilation des connaissances. Elle cherche notamment à remettre en question les hiérarchies du savoir et veut rendre le droit accessible à tout le monde. Dans ses cours, elle intègre médias sociaux, balados, courtes vidéos, musique, articles de blogue et trousses d’outils juridiques pour montrer le fonctionnement réel du droit et faire du contenu abordé un sujet passionnant qui trouve écho chez les étudiantes et étudiants. En même temps, elle utilise le tableau et la craie, une approche traditionnelle qu’elle superpose à ses méthodes contemporaines.

Deux femmes se tiennent debout, face à la caméra et souriantes. L'une d'elles tient un dossier.
La professeure Jena McGill, récipiendaire du prix d’excellence en enseignement, programme de common law en anglais, avec la doyenne Kristen Boon

Prix Ian-Kerr d’excellence en enseignement

Ce prix est décerné à une professeure ou un professeur en voie de permanence du programme de common law en français ou en anglais s’étant illustré par le caractère exceptionnel d’un enseignement qui repose sur l’utilisation de méthodes et de programmes novateurs, et par son dévouement à l’égard de l’expérience étudiante.

Stefanie Carsley

La professeure Stefanie Carsley a fait souffler un vent de fraîcheur dans tous ses cours, y compris Tort Law et Introduction to Family Law. Elle utilise le modèle de la « classe inversée », qui stimule la participation étudiante et facilite la compréhension des principes juridiques complexes. Cette méthode favorise également l’apprentissage actif et maximise le temps qu’il est possible de consacrer aux discussions, aux précisions et aux applications concrètes du droit. Elle cultive un environnement pédagogique inclusif et participatif. Chaque semaine, des chefs d’équipe préparent des travaux à réaliser et animent des discussions en prenant soin de faire entendre toutes les voix. Ses étudiantes et étudiants s’expriment régulièrement sur cette approche qui repose sur le travail préparatoire (warm-calling), affirmant qu’elle encourage la participation. Le succès de ce modèle de classe inversée se voit aux excellents résultats qu’elle obtient systématiquement lors des évaluations de l’enseignement, qui mettent en relief la clarté de ses explications, son organisation et sa capacité à instaurer un climat accueillant où chaque personne se sent à l’aise.

Deux femmes se tiennent debout, face à la caméra et souriantes. L'une d'elles tient un dossier.
La doyenne Kristen Boon avec la professeure Stephanie Carsley, récipiendaire du prix Ian-Kerr d’excellence en enseignement

Prix d’excellence en recherche

Ce prix est décerné à une ou un membre du corps professoral qui se démarque par la portée et les caractéristiques exceptionnelles de ses travaux de recherche au cours des sept dernières années. 

Aimée Craft

L’expérience d’Aimée Craft en enseignement, en recherche et dans le domaine du droit lui a permis de participer énormément et régulièrement à l’enrichissement des savoirs et travaux savants, à preuve ses publications variées et nombreuses dans son champ d’expertise qui ont eu un impact considérable et utile sur ses domaines de recherche que sont : le droit constitutionnel canadien et le droit autochtone; les traités entre les groupes autochtones et la Couronne; les lois autochtones et les ordres juridiques; et la gouvernance de l’eau douce. De plus, ses projets ont largement contribué aux efforts de décolonisation, notamment en soutenant les communautés autochtones cherchant à se réapproprier leurs traditions et en assurant la pérennité de ces dernières. Son engagement à mentorer les juristes, chercheuses et chercheurs de demain est indissociable de ses projets de recherche. En effet, le mentorat est une priorité pour elle qui a conçu ses travaux de manière à faire une grande place à la formation étudiante.

Prix pour chercheuse émergente ou chercheur émergent

Ce prix est décerné à une ou un membre du corps professoral qui se démarque par la portée et les caractéristiques exceptionnelles de ses travaux de recherche.  Au moment de sa mise en candidature, cette personne doit avoir été membre à temps plein d’un corps professoral depuis au moins deux ans, mais moins de sept ans.

Roojin Habibi

La professeure Roojin Habibi a pour champs de recherche l’interprétation normative du droit de la santé mondiale et les changements s’y rapportant. Chercheuse émergente extrêmement dynamique et réfléchie, elle a – en 2023 et 2024 seulement – corédigé sept articles qui ont été publiés dans des revues scientifiques, rédigé un article de revue et corédigé trois chapitres d’ouvrage, cinq rapports et quantité d’articles d’opinion.  Elle collabore régulièrement avec des gens du milieu universitaire et d’autres qui œuvrent dans une variété de domaines, comme le droit, la médecine, les droits de la personne, le droit international et les politiques de santé. Savoir tisser des relations et mener un programme de recherche cohérent est loin d’être simple, mais c’est dans ce type d’environnement de recherche que s’épanouit vraiment la professeure Habibi. Son expertise est reconnue et sollicitée, et elle a été invitée à se prononcer sur un large éventail de sujets se rapportant aux droits de la personne et au droit de la santé publique.

Deux femmes se tiennent debout, face à la caméra et souriantes. L'une d'elles tient un dossier.
La doyenne Kristen Boon avec la professeure Roojin Habibi, récipiendaire du Prix pour chercheuse émergente ou chercheur émergent.

Prix Greenberg pour la recherche féministe

Décerné par la Chaire Shirley-Greenberg sur les femmes et la profession juridique, le prix Greenberg récompense chaque année la publication (article, livre, chapitre ou monographie) la plus marquante des trois dernières années sur les femmes et le droit.

Cette année, deux publications collectives se partagent les honneurs; deux publications qui nous forcent à réfléchir sur la nature inclusive des dispositions de la Charte. Le premier article primé, « Nothwithstanding the Notwithstanding Clause: A Case for Constitutional Guardrails on Section 33 of the Charter of Rights and Freedoms », a été corédigé par les professeures Natasha Bakht et Lynda Collins, qui soutiennent d’une part que l’article 33 n’est pas un puits sans fond où les droits et libertés se perdent à jamais et d’autre part qu’il doit s’accorder avec les principes constitutionnels non écrits, dont l’État de droit et le respect des minorités.

Le second, « Coming of Age in a Warming World: The Charter's Section 15(1) Equality Guarantee and Youth-Led Climate Litigation », est un article de la professeure Nathalie Chalifour, de Jessica Earle et de Laura Macintyre, qui affirment que les gouvernements font preuve d’âgisme dans leur conduite face aux changements climatiques, tout particulièrement à la lumière des preuves scientifiques irréfutables indiquant que la jeunesse et les générations futures porteront de façon disproportionnée le poids de la déstabilisation du climat.

« Je suis convaincue que la Cour suprême étudiera et citera ces articles dans un avenir rapproché, car les tribunaux pourraient devoir se pencher sur l’application de l’article 33 et du paragraphe 15(1), affirme Jamie Liew, professeure et titulaire de la Chaire Shirley-Greenberg sur les femmes et la profession juridique. En plus de traiter de questions constitutionnelles complexes, ces articles abordent d’importants enjeux contemporains qui touchent nos communautés. »

Quatre femmes se tiennent debout, face à nous, et sourient. Deux d'entre elles tiennent des dossiers.
De gauche à droite: La professeure et titulaire de la Chaire Shirley E. Greenberg sur les femmes et la profession juridique, Jamie Liew, la professeure Natasha Bakht, la doyenne Kristen Boon et la professeure Nathalie Chalifour.

L'automne dernier, la Section de common law a également eu le bonheur de remettre le Prix pour services distingués d’un membre du personnel à Marie-Claude Langlois, gestionnaire des finances pour la Section.

Nous avons déjà hâte à la prochaine édition de ce programme de prix.  Un nouvel appel à candidatures sera lancé à l’automne. D’ici là, si vous avez des idées de candidates ou de candidats, n’hésitez pas à les communiquer à [email protected].