Le robot a été conçu par les stagiaires en technologie, un groupe d’étudiantes et étudiants en droit mordus de technologie qui aide la Faculté à numériser ses activités, en partenariat avec l’équipe des admissions de la Section de common law.
Selon la responsable du projet, Eryn Heidel, une étudiante de troisième année dans le programme de J.D., « l’ancienne façon de trouver des réponses consistait soit à naviguer dans le site jusqu’à la section pertinente, soit à envoyer un courriel à l’équipe des admissions. Des opérations souvent chronophages. »
Une opinion que partage Carrie Herman, agente principale à l’admission et au recrutement. « On reçoit facilement des centaines, voire des milliers de demandes de personnes qui ont présenté une demande d’admission ou qui songent à le faire. » Le robot de clavardage bilingue permet de trouver l’information immédiatement au lieu d’attendre une réponse d’un membre du personnel. « Ce sera particulièrement utile lors des périodes achalandées de l’année », soutient Mme Herman.
Le robot fournira également des données analytiques à l’équipe des admissions, « des données anonymisées qui nous permettront de déterminer quels sujets demandent des éclaircissements, afin d’ensuite produire une ébauche de FAQ sur la base de besoins réels et non de suppositions », ajoute Mme Herman.
Eryn Heidel croit pour sa part que cette technologie n’en est qu’à ses premiers balbutiements. « Les robots de clavardage sont utilisés dans toutes les sphères de notre vie. Plusieurs plateformes offrent la possibilité d’en créer sans avoir besoin de connaître un langage de programmation complexe. »
Selon elle, les robots de clavardage favoriseront l’accessibilité, car ils éliminent les obstacles à la justice et à l’information en répondant à des questions de base en lien avec le droit, comme « Comment obtenir une exemption des droits? » ou « Où trouver des services juridiques dans la communauté? ». « Ces robots de clavardage détectent facilement quelle langue parle la personne qui pose ou tape la question et y répondent dans la langue de préférence, précise-t-elle. Les possibilités sont infinies. »
Depuis le lancement du robot de clavardage, bon nombre de membres du corps professoral et bien d’autres à la Faculté examinent de nouvelles façons d’enrichir l’expérience utilisateur.
« C’est ce genre d’innovation qui fait que notre Faculté est vraiment unique. Voilà un excellent exemple d’étudiantes et d’étudiants qui se servent de la technologie pour améliorer nos activités actuelles, affirme le doyen intérimaire, Alain Roussy. En s’occupant de répondre instantanément aux étudiantes et étudiants, le robot libère notre personnel qui peut dès lors se consacrer aux questions plus complexes. Je peux facilement concevoir que ce n’est là que le début. »
Le robot de clavardage sera constamment amélioré grâce à l’ajout de nouvelles fonctionnalités. À mesure que la technologie se développera, il deviendra encore plus interactif et précis. L’avenir est rempli de possibilités.