La résolution indique que la pandémie constitue une menace pour la paix et la sécurité. Tout en appuyant l’appel à un cessez-le-feu mondial du secrétaire général, le Conseil de sécurité simulé a décidé de prolonger jusqu’à la fin de la pandémie une pause humanitaire durable pour toutes les parties impliquées dans un conflit armé afin que l’aide humanitaire soit fournie en toute sécurité et sans entrave ni interruption.
Pendant les deux mois précédant la réunion, neuf étudiantes et étudiants se sont exercés sous la supervision du professeur Mirzaei en préparant plusieurs projets de résolution. Ils sont ensuite entrepris des négociations pour réunir leurs projets de résolution et en faire une seule version, que le Conseil de sécurité simulé a adoptée à l’unanimité. Le tout envoie un message politique clair : les préoccupations légitimes de la communauté internationale à l’égard de la paix et de la sécurité dans le monde priment sur les intérêts nationaux dans le processus décisionnel du Conseil.
Le séminaire pratique du professeur Mirzaei permet aux étudiantes et étudiants de comprendre le fonctionnement du système onusien et leur donne la chance de s’exercer à agir comme délégués devant des instances simulées de l’ONU. Il s’agit d’une expérience inestimable pour celles et ceux qui s’intéressent au droit international.
La résolution des étudiantes et étudiants reconnaît que « l’impact de la pandémie de COVID-19 se fait sentir bien au-delà de la maladie comme telle : les communautés commencent à en subir des conséquences à long terme, notamment la faim, la pauvreté, les conflits et les déplacements de populations ».
Elle demande aussi à tous les États de coopérer pour « la diffusion rapide du savoir scientifique ». Plus important encore, elle préconise la reconnaissance des éventuels vaccins, des médicaments et de toutes les autres fournitures médicales utilisées contre la COVID-19 comme « biens publics mondiaux qu’il faut distribuer équitablement ».
Enfin, la résolution exhorte tous les membres des Nations Unies à pallier les « perturbations des échanges commerciaux qui ont des effets négatifs sur la distribution des fournitures médicales et la prestation de l’aide humanitaire, en particulier dans les pays en développement, car elles anéantissent une bonne partie des progrès sociaux et économiques réalisés jusqu’ici ».
Une fois la résolution adoptée, chaque étudiante et étudiant a fait une déclaration sur les priorités de l’État qu’elle ou il représentait. Plusieurs ont critiqué le Conseil de sécurité pour sa négligence face aux menaces que présente la pandémie, le vrai conseil n’ayant adopté qu’une seule résolution sur la pandémie dans les neuf derniers mois.
Cette simulation était la quatrième organisée par le professeur Mirzaei pour son cours. Les réunions précédentes ont porté sur la prolifération des armes nucléaires en Corée du Nord, la situation au Yémen et l’accord sur le nucléaire iranien.
Le professeur Mirzaei continuera de privilégier cette approche pratique dans son séminaire sur la documentation de la pratique des Nations Unies (CML 4108 et DCL 6121), qui sera donné pour une 11e année consécutive aux trimestres de janvier et d’hiver 2021, alors que la Faculté de droit souligne 10 ans de collaboration avec les Nations Unies. Les étudiantes et étudiants des années supérieures et des cycles supérieurs peuvent désormais s’inscrire au séminaire. Pour ce faire, ils doivent envoyer un courriel au professeur Mirzaei et y joindre leur demande et leur CV.
Le professeur Mirzaei a acquis plus de 30 ans d’expérience aux Nations Unies, à titre de fonctionnaire international et de représentant gouvernemental. Pour en savoir plus sur son expérience et ses travaux, consultez le profil du professeur Mirzaei.