Dans Homelessness, Liberty and Property (Presses de l’Université Cambridge), le professeur Skolnik s’attarde aux responsabilités de l’État à l’égard de l’itinérance, des biens publics dont il doit protéger la valeur et de la justification des lois gouvernant les espaces publics. Il y livre des perspectives nouvelles sur les restrictions que le droit des biens et la réglementation des espaces publics exercent sur la liberté et l’égalité politique des personnes sans-abri. De plus, il avance des propositions réalisables pour lutter contre l’itinérance et traiter les personnes sans-abri de manière plus digne et respectueuse.
En collaboration avec John W. Burchill, Richard Jochelson et Akwasi Owusu-Bempah, le professeur Skolnik cosignait aussi dernièrement l’ouvrage Ancillary Police Powers in Canada: A Critical Reassessment. Ensemble, ils y examinent comment les décisions des juges ont contribué à l’émergence de certains pouvoirs policiers, qui leur confèrent l’autorité parfois controversée d’enquêter sur des personnes pour des questions de sécurité publique et de prévention des crimes. Le quatuor s’intéresse également à ces pouvoirs dérivés de la common law d’une multitude de points de vue, retraçant leur genèse et explorant s’il est souhaitable de les éliminer lorsqu’ils font controverse.
L’ouvrage Ancillary Police Powers in Canada vient d’être nommé aupalmarès des 100 meilleurs livres de 2024 de The Hill Times.
Temporairement absent de la Faculté de droit, le professeur Skolnik est actuellement professeur de recherche au Sandra Day O’Connor College of Law de l’Arizona State University (ASU), où il est aussi directeur général de l’Academy for Justice.