Du 22 février au 1er mars derniers, une équipe composée de trois étudiantes de la Section de droit civil – Clara Byk Giroux, Simona Lombardo et Stéphanie St-Jacques – s’est rendue à Denpasar, en Indonésie, pour participer au volet anglophone du Pictet. L’équipe représentait fièrement la Section et l’Observatoire des droits humains à l’ONU de la Faculté de droit, sous la supervision de la professeure Pascale Fournier et de son équipe composée de Nathan Reyes, Rick Aiyer et Samuel Despars.
L’objectif du Pictet est de « sortir le droit des livres » : il plonge les participants dans des simulations réalistes où ils doivent agir en tant qu’acteurs humanitaires en situation de conflit armé. Nos étudiantes ont dû incarner tour à tour des représentantes du Comité international de la Croix-Rouge, du secteur militaire, d’un gouvernement ou encore d’ONG, négociant l’accès humanitaire avec divers acteurs, y compris des groupes armés.
Face à 39 équipes anglophones venues des cinq continents, Clara, Simona et Stéphanie ont brillé par leur maîtrise des situations complexes auxquelles sont confrontés les intervenants humanitaires, démontrant leur grande préparation et leur capacité d’adaptation. L’équipe de la Faculté était la seule équipe canadienne en compétition.
Quelques semaines auparavant, une autre équipe de l’Observatoire, composée de Mpabwa Christian, Raphaël Grenier-Benoit et Coline Moreau, avait participé au volet francophone du même concours à Ankara, en Turquie. Coline Moreau, doctorante en criminologie à l’Université d’Ottawa, s'est particulièrement distinguée en se classant parmi les trois meilleures plaideuses et en devenant finaliste du prestigieux Prix Gilbert-Apollis.
«Une immersion totale qui pousse à se surpasser»
Ce double retour au Concours Jean-Pictet souligne non seulement la qualité de la formation offerte à la Section de droit civil de l’Université d’Ottawa, mais également l’engagement continu de ses étudiantes et étudiants envers les enjeux cruciaux du droit international et humanitaire.
«Au-delà d’une opportunité académique hors du commun, cette compétition a été une occasion extraordinaire d’échanger avec des étudiants et des professionnels des quatre coins du monde passionnés de droit international humanitaire», souligne Clara Byk Giroux.
Stéphanie St Jacques abonde dans le même sens. «Les plus beaux fruits de mon expérience au Jean-Pictet sont sans doute les liens que j’ai pu tisser, aussi bien avec mes entraîneurs, les membres de mon équipe, ou encore avec les bénévoles, les organisateurs ou les autres participants incroyables que nous avons rencontrés en Indonésie», affirme-t-elle.
«Ce concours est bien plus qu’une compétition, résume l’étudiante Simona Lombardo. C’est une immersion totale qui façonne, inspire et pousse chacun de nous à se surpasser.»