La Bourse pour l’implication et la réussite Cain Lamarre 2020 décernée à Sarah Ali

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Par Communications

Faculté de droit, Section de droit civil

Sarah Ali
Photo : AEEDCO
Il y a de ces personnes qui font leur marque sur les établissements où elles sont de passage. Sarah Ali, lauréate de la Bourse pour l’implication et la réussite Cain Lamarre 2020, en fait partie.

Chaque année, la Bourse Cain Lamarre est remise à une étudiante ou un étudiant de deuxième ou de troisième année qui s’est démarqué par son leadership, son implication, son charisme et son esprit d’équipe.

En 2020, le choix du comité de sélection s’est porté sur Sarah Ali, aujourd’hui diplômée, qui s’est fortement investie à la Faculté de droit tout au long de ses études en droit civil. Sa candidature a été proposée par le professeur Thomas Burelli, qui en avait long à dire sur le degré d’implication de son ancienne étudiante. « Madame Ali est une étudiante si impliquée au niveau de la Faculté qu’il est difficile de ne rien oublier, » soulignait-il dans sa lettre au comité de sélection, ajoutant qu’elle avait largement contribué au développement des activités proposées à la Faculté et démontré beaucoup d’altruisme.

Le professeur a rencontré l’étudiante en 2018 lors de discussions visant à introduire la simulation des Nations Unies à la Section de droit civil, et il a vite constaté que Sarah Ali serait une alliée de taille pour faire décoller le projet. Forte d’une première participation à l’exercice au Collège Nouvelles Frontières de Gatineau, l’étudiante tenait à ce que ses collègues à la Section de droit civil puissent aussi bénéficier de cette incursion dans le monde diplomatique.

Munie d’un plan de cours et d’un budget prévisionnel qu’elle avait elle-même préparés, l’étudiante est allée à la rencontre des responsables de la Section pour les convaincre de donner vie au projet. Elle a ensuite planifié la participation de la délégation à une simulation préparatoire à Montréal, allant jusqu’à obtenir le financement nécessaire pour le groupe. Grâce aux efforts de planification et au mentorat de l’étudiante, l’équipe de la Section de droit civil s’est non seulement rendue à New York pour la simulation de 2019, mais a de plus remporté plusieurs prix pour la qualité de ses résolutions. Notons que Sarah Ali, par ailleurs chef de la délégation, a été sélectionnée parmi plus de 1 000 délégués pour assurer la présidence de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale pendant l’exercice à New York. Elle est depuis devenue directrice de cette même commission, poste qu’elle a occupé jusqu’en septembre 2020.

Thomas Burelli et l’équipe de la simulation des Nations Unies de la Section de droit civil en 2019
Thomas Burelli et l’équipe de la simulation des Nations Unies de la Section de droit civil en 2019 – de gauche à droite : Camille Hamel, Holy Ha, Sarah Ali, Olivier Lacoursière, Camilla Thiffault, Chloé Marks et Déborah Stephenson

En 2020, elle a poursuivi ses travaux auprès de la nouvelle équipe de la Section pour la simulation, offrant de son temps pour superviser les travaux, organiser des séances hebdomadaires de formation et accompagner les étudiants. Si le groupe n’a pu se rendre à New York en raison de la pandémie, il a néanmoins pu acheminer six résolutions à l’organisation, dont trois ont été primées. « Je suis convaincu que c’est étroitement lié à l’implication et à l’accompagnement de Mme Ali, qui a notamment relu et commenté plusieurs fois chaque résolution », de commenter le professeur Burelli.

Mais l’engagement de la lauréate est bien plus vaste encore. En plus d’avoir fondé la Société étudiante de droit international à la Section de droit civil (qu’elle a d’ailleurs présidé de 2018 à 2020), l’étudiante a notamment occupé la vice-présidence des programmes intégrés de l’Association des étudiants et étudiantes en droit civil de l’Outaouais (AEEDCO), en plus d’y offrir ses services de mentorat. En 2019, elle a travaillé aux côtés des professeurs Thomas Burelli et Alexandre Lillo à organiser l’événement Game Jam – un regard jeuridique sur le droit. En janvier 2020, en tant que membre du Comité bien-être et résilience de la Section de droit civil, elle a aussi cofondé la première enquête sur la santé mentale des étudiants en droit à la Section et organisé un panel de discussion à ce sujet.

Sarah Ali (à droite) présidait la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale à New York en 2019
Sarah Ali (à droite) présidait la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale à New York en 2019

Ce ne sont là que quelques-unes des initiatives auxquelles l’étudiante aujourd’hui diplômée aura participé – voire mis sur pied – pendant son passage la Section de droit civil. Son esprit entrepreneurial et son dévouement auront d’ailleurs été soulignés à plusieurs reprises par ses pairs, qui l’ont recommandée en vue de différents prix et distinctions.

Une lauréate toute désignée, donc, pour la Bourse pour l’implication et la réussite Cain Lamarre de 2020.

« Je suis très reconnaissante envers Cain Lamarre et la Section de droit civil pour cette bourse, souligne la diplômée. Par cette bourse, on découvre le goût de l’effort, l’envie de se dépasser, le plaisir d’être au service d’un objectif qui a une valeur pour les étudiantes et étudiants ainsi que la communauté juridique. J’espère que cela inspirera les étudiantes et étudiants à s’entraider, surtout devant la présente pandémie. »

Aujourd’hui titulaire de sa licence en droit de l’Université d’Ottawa et d’un J.D. et LL.M. de l’Université de Sherbrooke, Sarah Ali effectue actuellement son stage pour l’École du Barreau de l’Ontario, après quoi elle compte entreprendre des études supérieures en droit.