La professeure Mariève Lacroix est co-chercheuse sur un nouveau projet qui vise à explorer les frontières des domaines de la création et de la recherche scientifique en s’intéressant à la « survie artificielle » grâce à l’IA et au prolongement de la personne (numérique) après la mort.
« L’immortalité artificielle : perspectives éthiques, juridiques et artistiques » est un projet mené par la professeure Emmanuelle Marceau de l’École de santé publique de l’Université de Montréal. Outre la professeure Lacroix, l'équipe comprend également le professeur Charles-Étienne Daniel et la psychologue clinicienne et chargée de cours Vivianne Darveau, tous deux de l'Université de Sherbrooke. En partant d’œuvres fictives, l’équipe s’interroge sur l’état actuel des possibilités de créer des avatars numériques grâce à l’IA – visant une capture contemporaine – de l’immortalité artificielle. La réalité a-t-elle rejoint la fiction? A-t-elle dépassé la fiction? Le cas échéant, quels sont les impacts sociétaux de l’« immortalité artificielle »?
Ce projet prend appui sur une revue de l’expression de la « survie artificielle » posthume dans le domaine artistique, en plus de rencontres ciblées avec des artistes et des auteurs.es. À terme, il comportera autant des communications scientifiques qu’une collaboration dans le cadre d’un processus de recherche-création qui se veut un forum de réflexions et d’expériences sur cette réalité émergente.
Le projet est financé grâce à une subvention de 120 000 $ de l’Obvia – l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique. L’Obvia soutient des projets axés sur l’interdisciplinarité qui permettent l’émergence de nouveaux savoirs tout en contribuant à la formation de la relève scientifique.
Félicitations à la professeure Lacroix et à toute l'équipe!