Nouvelles et nouveaux docteurs en droit

Faculté de droit - Section de droit civil
Professeures ou professeurs

Par Communications

Faculté de droit, Section de droit civil

Nouvelles et nouveaux docteurs en droit
Ils sont huit. Ils ont tous en commun d’être de nouvelles et nouveaux docteurs en droit! Les sept premiers ont reçu leur diplôme lors de la collation des grades de la Faculté de droit qui a eu lieu au printemps 2021, alors que la dernière, mais non la moindre, recevra les honneurs lors de la cérémonie d’automne qui a eu lieu le samedi 30 octobre 2021. Qui sont-ils ou elles et quels sont leurs intérêts de recherche?

Automne 2021
 

Julie Ada Tchoukou 

Julie Ada Tchoukou

La soutenance de thèse de Julie Ada Tchoukou a eu lieu le 12 août 2021 : Legal Development and the Democratization of Human Rights in Post-modern Africa: A Case for the Legal Regulation of Cultural Violence against Girls (PDF; 2.49 Mo) (Le développement juridique et la démocratisation des droits de la personne dans l'Afrique post-moderne : Un cas pour la réglementation juridique de la violence culturelle contre les filles). La doctorante Julie Ada a étudié sous la supervision de la professeure Mona Paré, vice-doyenne aux études supérieures en droit, professeure titulaire et spécialiste en droit des enfants.

La thèse de Julie Ada porte sur le problème de la violence culturelle à l'égard des filles au Nigeria, et plus particulièrement sur la pratique des mariages d'enfants au sein des communautés musulmanes du nord du pays. Le conflit entre la nécessité de préserver la culture minoritaire et la protection des droits explique comment les réformes juridiques n'ont pas réussi à régler les véritables problèmes affectant les filles au sein des communautés culturelles. En utilisant un cadre d'études juridiques critiques et féministes, la thèse a analysé la complexité du problème de la violence culturelle en se concentrant sur les cadres institutionnels coexistants, c'est-à-dire les structures juridiques formelles et informelles et les rôles qu'elles jouent dans le façonnement des expériences des filles au sein des communautés culturelles.

Julie Ada Tchoukou est membre du Laboratoire interdisciplinaire pour les droits de l’enfant et du Centre de recherche et d’enseignement sur les droits de la personne. Elle est professeure remplaçante à la Faculté de droit, Section de common law, et sera Fellow Shirley Greenberg pour les femmes et la profession juridique en 2021 – 2023.

Printemps 2021


Haewon Chung

Haewon Chung

Le 20 novembre 2020, Haewon Chung a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en droit intitulée Patent Conflicts in User-Driven Biotechnology: Examining Knowledge Management Strategies for Patentable Research Resources to Stimulate DIY Bio and Other Social Production in Biotechnology et rédigée sous la supervision de la professeure Teresa Scassa.

Haewon Chung a étudié l'informatique et le droit avant d’entreprendre son doctorat en droit à l'Université d'Ottawa. Ses intérêts de recherche comprennent la gestion des connaissances numériques, le libre accès et le droit de la propriété intellectuelle.

En plus de sa superviseure, le comité de soutenance de thèse de Haewon était composé des professeurs Chidi Oguamanam, Michael Geist, David Fewer et de la professeure Tina Piper (Université McGill) qui agissait en tant qu’examinatrice externe.

Haewon Chung a bénéficié de la prestigieuse Joseph-Armand Bombardier pendant ses études de deuxième cycle.

Aboubacar Dakuyo

Aboubacar Dakuyo

Aboubacar Dakuyo concentre ses recherches depuis plus de six ans sur les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide. Dans le cadre de sa thèse doctorale À la recherche d’un modèle de justice transitionnelle efficace pour le Soudan du Sud, rédigée sous la supervision du professeur Pacifique Manirakiza, il a décortiquer la mise en œuvre de la justice transitionnelle fondée sur les normes locales. Il a choisi pour cas d’études les normes communautaires appliquées par les Dinkas et les Nuers du Soudan du Sud, les deux plus importants groupes ethniques qui s’entredéchirent depuis 2011.

Les affrontements interethniques au Soudan du Sud ont fait au moins 50 000 morts et près de 2 millions de déplacés, selon l’International Crisis Group. Aboubacar s’est fixé pour objectif de déterminer si une approche locale de la justice transitionnelle peut constituer un outil de médiation efficace entre les protagonistes du conflit et ce, dans le respect des obligations juridiques de l’État au regard du droit international.

Aboubacar Dakuyo est membre communautaire du Centre de recherche en d’enseignement sur les droits de la personne de l’Université d’Ottawa

Uchenna Ijoma

Uchenna Ijoma est détentrice d’une maitrise en droit (cum laude – avec distinction) de l’Université de Lagos au Nigéria. Elle cumule de nombreuses années d’expérience à titre d’avocate en droit commercial et corporatif et a souvent plaidé devant la Cour. C’est la professeure Heather McLeod-Kilmurray de la Section de common law qui l’a supervisée lors de la rédaction de sa thèse doctorale intitulée: Promoting Sustainable Development in Nigeria through Rural Women's Participation in Decision-making about Renewable Energy Law and Policy.

Uchenna a divers intérêts de recherche interdisciplinaires dans les domaines de la gouvernance mondiale de l’énergie et de l’environnement et du développement durable, avec un accent particulier sur les interrelations au sein et entre le droit, la gouvernance inclusive, les systèmes d’énergie renouvelable, l’équité entre les sexes, la justice sociale, les droits de l’homme, l’investissement et le développement rural durable. Elle est l’auteure de plusieurs articles publiés sur le droit international de la politique environnementale, sur la politique et l’élaboration de lois en matière d’énergies renouvelables, le droit des ressources naturelles (pétrole et gaz, eau et terre), le droit du développement durable, le développement rural, l’agriculture, le genre et la gouvernance inclusive.

Uchenna Ijoma est boursière Queen Elizabeth – Advanced Scholars.

Ghazaleh Jerban

Ghazaleh Jerban

Dans sa thèse, Does Traditional Knowledge Have Gender? Unmasking the Experience of Female Traditional Knowledge-Holders in the Production of Iranian Saffron and Handwoven Carpets Ghazaleh Jerban examine la question de la protection juridique des connaissances traditionnelles dans une perspective de genre. Elle a réalisé plusieurs études qualitatives sur le rôle des femmes autochtones et locales dans le système des connaissances traditionnelles et sur la question de savoir si et comment il devrait être pris en compte dans le droit et la politique de la propriété intellectuelle. En 2019, son mémoire avait remporté le prix de International Policy Ideas Challenge (IPIC 2019) organisé par Global Affairs Canada et le CRSH.

Madame Jerban était supervisée par la professeure Elizabeth Judge de la Section de common law. Elle a bénéficié de diverses bourses, notamment la Bourse d'études doctorales Nicole-Sénécal en droit international en 2019, et de différents stages aux Nations unies, dans des groupes de réflexion, des organismes gouvernementaux, des ONG et des instituts universitaires. La dernière bourse qu'elle a obtenue dans le cadre du projet OpenAir fait partie de la bourse de recherche avancée de la reine Elizabeth II au Centre de recherche en droit, technologie et société

Angela Lee

Angela Lee

Le titre de sa thèse est Seeding Sustainability over Extracting Capital: Advancing a Vision for Technology Justice in the Canadian Agri-Food Sector et elle était supervisée par la professeure Lynda Collins de la Section de common law.

Les intérêts de recherche d'Angela se situent à l'intersection du droit et des politiques, de la technologie et de l'innovation, de l'environnement, de la société et de diverses formes de justice. Son travail de doctorat, dans lequel elle a élaboré un cadre pour la justice technologiquedans le contexte du secteur agroalimentaire canadien, a été soutenu par un certain nombre de bourses, y compris une bourse de doctorat du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), une bourse d'études supérieures de l'Ontario et la Bourse Shirley E. Greenberg en environnement et durabilité. Ses recherches récentes examinent l'état de la politique d'innovation au Canada, arguant qu'une meilleure compréhension et des conceptions élargies de l'innovation sont nécessaires afin de mieux orienter l'innovation vers des fins sociales et environnementales communes.

Elle est membre du conseil d’administration de l’Association canadienne Droit et Société et de celui de la Canadian Association for Food Law and Policy. Elle est professeure adjointe à la Lincoln Alexander School of Law de l’Université Ryerson à Toronto.

Alexandre Lillo

Alexandre Lillo

Alexandre Lillo est chercheur postdoctoral au Centre de droit public. Dans le cadre du Forum de l’Université d’Ottawa sur le droit et la gouvernance de l’eau, son projet de recherche s’intéresse principalement aux mécanismes juridiques de gouvernance de l’eau au Canada, à la façon dont ils pourraient faire l’objet d’une adaptation continue et dynamique ainsi qu’aux questions de représentativité des acteurs de l’eau.

Alexandre Lillo est titulaire d’un doctorat en droit (2020) réalisé en cotutelle. Sa thèse, supervisée par les professeure Jaimie Benidickson de l'Université d'Ottawa et Catherine Ribot de l'Université de Montpellier, est intitulée The Shape of Water – La construction d’un cadre juridique de gestion de l’eau au CanadaElle propose douze principes directeurs visant à établir les fondements d’une stratégie canadienne de l’eau. Il est l’auteur de plusieurs articles sur les questions liées à la gestion canadienne et québécoise de l’eau, à la gouvernance environnementale et à la personnalité juridique de la nature et a occupé les fonctions de directeur adjoint du Centre du droit de l’environnement et de la durabilité mondiale en 2020. Il est actuellement cotitulaire de la Chaire de recherche en pédagogie universitaire de la Section de droit civil et chargé de cours à la Faculté de droit et à la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa.

Il a reçu la Médaille du Barreau de Paris pour la meilleure thèse de doctorat de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa lors de la Rentrée solennelle des cours de la Section de droit civil en septembre 2021.

Danielle Lussier

Danielle Lussier

Pour accompagner sa thèse de 536 pages, Danielle Lussier, fière Métisse de la rivière Rouge, a confectionné un châle d’honneur perlé: « Dans le perlage peuvent aussi s'exprimer les lois canadiennes ». C'est la première fois au Canada qu'une thèse de doctorat en droit était en partie présentée sous cette forme!

Également détentrice d’une licence en droit, d’un J.D. et d’une maîtrise, tous décernés par notre faculté, la nouvelle docteure est la Danielle est la dernière étudiante de la regrettée Katherine Lippel a avoir soutenu sa thèse. : Law with Heart and Beadwork: Decolonizing Legal Education, Developing Indigenous Legal Pedagogy, and Healing Community. Visitez son site Web pour en apprendre plus sur son projet.

Danielle Lussier est directrice des relations communautaires et les affaires autochtones à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa.

Félicitations à toutes et tous pour l’obtention de votre doctorat en droit. Nous suivrons vos travaux avec intérêt !