Juriste et artiste, Dilara Dadbin a consacré plusieurs années au monde du droit, dans lequel elle s’est prise d’une passion pour l’analyse des données juridiques et leur expression picturale. À quoi ressemble la pensée juridique? Une image peut-elle saisir la réalité du droit? Les formes et les couleurs peuvent-elles donner une nouvelle vie aux concepts juridiques?
Cette nouvelle exposition tente de répondre à ces questions en s’inspirant des travaux des chercheuses en droit Mariève Lacroix et Alicia Mâzouz, qui s’intéressent toutes deux aux liens entre le corps humain et le droit.
Quoi : Des-compositions du droit : une exposition sur la réflexion juridique en peinture
Quand : Le 11 octobre 2023, de 16 h à 20 h
Où : Galerie d’art d’Ottawa (50, pont Mackenzie-King, Ottawa)
L’événement est ouvert à tous et à toutes. Des rafraîchissements seront servis.
Le corps humain est-il une chose? Peut-on le posséder? Que lui arrive-t-il quand il meurt? Il s’agit là de questions complexes auxquelles le droit tente de trouver des réponses par le langage et les concepts abstraits. Mme Dadbin explore ces idées en les faisant passer du langage aux images, nous guidant ainsi vers une nouvelle compréhension du droit et de notre relation avec lui.
Cette exposition d’huiles sur toile marque une première étape importante dans le développement d’un courant de pensée visant à faire de l’art un nouveau vecteur de la recherche et de l’enseignement juridiques.
Après Ottawa, Paris accueillera l’exposition en 2024
L’exposition est le fruit de la collaboration entre la Section de droit civil de l’Université d’Ottawa, la Chaire-miroir Ottawa-Lyon, l’Observatoire pluridisciplinaire sur le devenir du droit privé et le Centre de recherche sur les relations entre les risques et le droit de l’Université catholique de Lille.
Dilara Dadbin est une juriste-artiste qui travaille avec les universités, les cabinets d’avocats et diverses institutions internationales pour explorer et pratiquer une unique combinaison d’art et de droit.
Mariève Lacroix est professeure titulaire à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent notamment sur le droit privé et comparé sous l’angle de la responsabilité civile, les droits fondamentaux de la personne et le statut du corps humain après la mort.
Alicia Mâzouz est titulaire d’un doctorat en droit privé et maître de conférences à l’Université catholique de Lille. Elle concentre ses activités de recherche sur le lien entre le corps humain et le droit, les sources du droit et la tension entre le droit et les nouvelles technologies.