Dans le cadre de ses recherches portant sur le croisement entre la liberté de religion et l’égalité des femmes, la professeure Natasha Bakht s’est distinguée dans une vaste gamme de domaines juridiques importants ayant une incidence particulière sur les minorités religieuses et les communautés racialisées. En guise de reconnaissance pour son travail exceptionnel pour les communautés sud‑asiatiques, la South Asian Bar Association (SABA) a décerné à la professeure Bakht son prix en matière d’excellence juridique 2019.
Grâce à ses recherches et à son implication communautaire, la professeure Bakht s’est efforcée d’élargir la sensibilisation, la compréhension et le dialogue à propos d’enjeux d’importance publique, tels que la place des minorités religieuses au Canada. Elle œuvre en particulier dans le but de lutter contre les préjugés et idées fausses au sujet de l’Islam et des Musulmans et des droits des femmes croyantes. Ses recherches, par exemple, explorent la tendance croissante dans les démocraties libérales occidentales d’interdire aux femmes de porter le niqab (ou un voile qui recouvre complètement le visage) la participation à des aspects essentiels de la vie publique. Au cours de la dernière décennie, ses recherches comme ses écrits au sujet de ces femmes ont encouragé la compréhension et atténué la stigmatisation entourant un vêtement qui a trop souvent provoqué des comportements xénophobes viscéraux et entraîné l’adoption en conséquence de règlements impulsifs.
La professeure Bakht est en outre une danseuse et une chorégraphe reconnue et primée qui œuvre dans le domaine de la danse indienne contemporaine. Convaincue que l’art fournit un espace propice à l’avènement de réponses intuitives à l’injustice, elle crée des œuvres artistiques fondées sur la justice sociale, qui permettent au spectateur de voir, d’entendre et de ressentir les blessures et préjudices de manière viscérale et d’inciter à faire preuve d’empathie envers « l’autre ». Elle a d’ailleurs donné des représentations sur la scène internationale et reçoit régulièrement des subventions artistiques de tous les paliers du gouvernement.
La South Asian Bar Association a démarré ses activités en tant que lieu de rassemblement pour un petit groupe d’avocats d’origine sud‑asiatique au début des années 2000. La SABA Toronto est depuis devenue l’association de barreau diversifiée la plus vaste au pays. Les prix décernés par la SABA célèbrent les contributions que font des juristes d’origine sud‑asiatique à la profession juridique, en rendant hommage à leur leadership, à leur excellence et à leur engagement envers la cause de la diversité.
Félicitations à la professeure Bakht pour ce remarquable accomplissement !