Emmanuel Nwatu est candidat au doctorat à l'Université d'Ottawa, où ses recherches portent sur la décolonisation du droit de la santé mentale dans les pays du Sud.
Son travail appelle à une réforme législative et politique pour démanteler ou modérer les influences coloniales et pour combiner les connaissances indigènes avec les approches contemporaines de la santé mentale, ce qui contribuera à faire respecter le droit à la santé mentale. Son travail est dûment supervisé par la Professeure Emmanuelle Bernheim, qui dirige la Chaire de recherche du Canada sur la santé mentale et l'accès à la justice. Emmanuel a obtenu sa licence (LL. B) à l'université du Nigéria, puis son master (LLM) à l'université de Bristol, au Royaume-Uni.
Il a travaillé comme avocat et s'est spécialisé dans le droit commercial, le droit des contrats, le droit de la propriété, le droit des sociétés et le droit de la santé. Fort de plusieurs années d'expérience dans la gestion d'un grand nombre de dossiers, il a été conseiller juridique auprès de banques commerciales de premier plan au Nigeria et a représenté des clients de premier plan dans des contentieux juridiques. Les compétences d'Emmanuel s'étendent à la participation à des conseils et comités consultatifs dans des domaines tels que les modes alternatifs de règlement des différends, les fusions et acquisitions, ainsi que la restructuration et la gouvernance d'entreprise.
Avant d'entamer son programme de doctorat, Emmanuel a travaillé au ministère de la justice du Royaume-Uni. Actuellement, Emmanuel travaille sous la direction de la professeure Emmanuelle Bernheim en tant qu'assistant de recherche sur un projet axé sur les pratiques psychiatriques coercitives (PPC) ayant un impact sur les communautés noires et indigènes en Ontario et au Québec. Ce projet de recherche vise à sensibiliser aux inégalités systémiques et aux violations des droits de l'homme qui affectent de manière disproportionnée ces groupes marginalisés au sein du système psychiatrique.