Valérie Costanzo est détentrice d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal (2015). Membre du Barreau du Québec depuis 2016, elle a pratiqué principalement en litige familial. Cette orientation lui a été inspirée par son vécu : enfant, elle a traversé plusieurs divorces et elle imaginait utiliser à la fois son bagage personnel et professionnel pour accompagner des familles en difficulté. Elle a été amenée à représenter des conjoint·es, mais également des enfants. Son expérience sur le terrain l’a sensibilisée à des enjeux pratiques de l’accès à la justice. C’est dans l’optique de participer à la recherche de solutions qu’elle a poursuivi ses études à la maîtrise à l’Université de Montréal, sous la direction du professeur Alain Roy. Son mémoire de maîtrise portait sur l’idée d’un tribunal unifié de la famille au Québec.
Parallèlement à ses études, Valérie a été engagée comme auxiliaire de recherche sur le projet Accès au Droit et à la Justice (ADAJ), dirigé par le Pr Pierre Noreau, où elle a coordonné et effectué les recherches sur le terrain, aux syndics du Barreau et de la Chambre des notaires. Elle enseigne depuis 2017 comme chargée de cours à la Faculté de droit de l’Université de Montréal la rédaction juridique et le droit des personnes physiques et de la famille. Depuis 2018, elle est conseillère au sein de l’Institut québécois de réforme du droit et de la justice. Après un mandat comme coordonnatrice scientifique du Centre de recherche en droit public (CRDP), elle a entrepris en septembre 2020 un doctorat à l’Université d’Ottawa sous la direction de la professeure Emmanuelle Bernheim, juriste et sociologue se spécialisant notamment sur les questions d’accessibilité à la justice et de méthodologie en recherche interdisciplinaire.
La thèse de Valérie portera sur l’accès à la justice des enfants représentés par avocat. Plus particulièrement elle pose la question centrale suivante : quel est rôle de l’avocat à l’enfant dans la valorisation du savoir de l’enfant par rapport à sa propre histoire et son expérience judiciaire, de sorte à favoriser son accès à la justice ? Accessoirement, comment ce rôle se matérialise-t-il dans des contextes de pratique distincts, au Québec et en Ontario, et avec quels effets pour l’accès à la justice des enfants ?
Son comité de thèse est composé de la professeure Mona Paré et le professeur Robert Leckey, respectivement professeure à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa se spécialisant sur les droits de la personne et de l’enfant & doyen et professeur à la Faculté de droit de l’Université McGill qui se spécialise en droit constitutionnel et en droit de la famille.