Après deux années d’enseignement hybride, la promotion de common law 2025 pourra maintenant assister aux cours en personne dans le pavillon Fauteux.
La nouvelle cohorte a été accueillie par Kristen Boon, la doyenne Susan-et-Perry-Dellelce accompagnée de Claudette Commanda, Aînée en résidence de la Faculté de droit, Section en common law et qui occupera le poste de Chancelière de l’Université d’Ottawa à compter du 9 novembre prochain.
Dans son mot de bienvenue à l’extérieur, Mme Boon a fièrement partagé que l’Université d’Ottawa avait reçu plus de 3000 candidatures pour cette promotion.
« Cela signifie que beaucoup d’autres personnes rêvaient d’être assises à votre place. Regardez autour de vous. Ensemble, vous allez transformer le système juridique au Canada et ailleurs dans le monde ».
La doyenne a précisé que la promotion était aussi « riche que variée », reflétant l’engagement de la Faculté en matière de diversité, d’équité et d’inclusion.
« En tant que leaders de demain, le nombre des diplômées et diplômés de la Faculté de droit, qui rassemblent des juges de la Cour suprême du Canada, des ministres, des associés en cabinet, des gens d’affaires et des juristes, entre autres membres insignes de la société canadienne va croître suite à vos succès. En parallèle à votre carrière de juriste, vous accomplirez de belles réalisations tel que lancer des entreprises, participer aux décisions politiques, siéger au parlement et beaucoup plus… Vous travaillerez dans différents secteurs, avec une clientèle de toutes tailles. Vous voyagerez à l’étranger, dans des régions rurales, avec des gens d’horizons variés. Vous travaillerez en français et en anglais, et parfois même dans d’autres langues. Pendant vos études, vous bâtirez une véritable communauté avec vos pairs. Je vous aiderai à la faire fleurir, car il s’agira d’un réseau de soutien important tout au long de votre carrière. »
La doyenne a aussi souligné que cette promotion très diversifiée comptait des étudiantes et étudiants parlant treize langues différentes. De plus, elle compte des propriétaires d’entreprises, des militaires, des scientifiques, des musiciennes et musiciens professionnels.
« Si je peux vous donner un conseil ce matin, c’est d’adopter une vue d’ensemble. Prenez des risques, faites preuve de souplesse, essayez de nouvelles choses ».
« Si les droits de la personne vous intéressent, suivez un cours de droit fiscal. Si vous êtes une oratrice ou un orateur né, inscrivez-vous à l’académie de rédaction juridique. »
« À l’Université d’Ottawa, nous voulons former des juristes exceptionnels, mais aussi des êtres humains exceptionnels et impliqués. N’oubliez pas qu’une bonne étudiante ou un bon étudiant redonne à sa communauté. Les notes ne suffisent pas ».
David Wiseman, vice-doyen du Programme de common law en anglais et Alain Roussy, son homologue pour le Programme de common law en français ont accueilli les nouveaux étudiants et étudiantes en personne et leur ont souhaité une belle année universitaire.
Les célébrations ont continué sur la terrasse du pavillon Morisset, où plus de 450 membres du personnel, étudiantes et étudiants ont participé au barbecue de la doyenne. L’esprit de festivité et de réjouissance étaient au rendez-vous lors du premier événement rassemblant l’ensemble de la Faculté depuis le début de la pandémie.
En plus de marquer le début des cours, la semaine d’orientation comprenait des séances diversifiées sur les traditions juridiques autochtones (recommandées par la Commission de vérité et réconciliation), la rédaction juridique et le bonheur, le bien-être et la santé mentale, ainsi que des concours de plaidoirie.
La semaine fut clôturée par une réception traditionnelle d’avant la pandémie, celle d’accueillir tous les nouveaux étudiantes et étudiants sur la pelouse de la Cour suprême du Canada. Les étudiantes et étudiants de deuxième et troisième année étaient exceptionnellement invités cette année.
La juge Andromache Karakatsanis a transmis ses salutations au nom de la Cour suprême du Canada et a offert aux étudiantes et étudiants de précieux conseils sur la façon de réussir à la faculté de droit et dans la profession juridique, en se basant sur sa propre carrière non traditionnelle.
Fière diplômée de la Section de Common Law de l’Université d’Ottawa, la nouvelle juge et première juge autochtone de la Cour suprême du Canada Michelle O'Bonsowin, était également présente et a été chaleureusement acclamée par tous les étudiantes et étudiants ainsi que les autres invités.
L’événement, commandité par l’Association du Barreau de l’Ontario (ABO), comprenait également un mot d’accueil de sa présidente, Karen Perron LL.B., diplômée de la Faculté de droit, Section de common law en 2003.
Et dans une autre tradition reprise, chaque classe a posé pour une photo sur les marches de la Cour suprême du Canada.
Dans sa conclusion, la doyenne a souligné les excellentes relations entre la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et la Cour suprême du Canada. Cette dernière a aussi ajouté : « L’une des raisons pour laquelle l’Université d’Ottawa est si populaire est l’attrait à la capitale nationale, dont la proximité au sens propre comme au sens figuré avec les principales institutions canadiennes, le Parlement, les ministères, les organismes et les tribunaux. Vous voici sur la pelouse de la Cour suprême du Canada ».
Elle a aussi indiqué que plus de 100 finissantes, finissants, diplômées, diplômés et membres du corps professoral ont travaillé comme auxiliaires juridiques à la Cour suprême du Canada au fil des ans : « Ce n’est pas tout le monde qui choisit d’être clerc, mais je vous garantis que vous allez fréquenter des membres de la Cour suprême du Canada, voire même une ou un juge, durant votre parcours au pavillon Fauteux. C’est l’une des choses qui rend l’Université d’Ottawa si attrayante. »
Et maintenant, place aux cours!