Renouvellement de la nomination de la Professeure Natasha Bakht en qualité de titulaire de la Chaire Shirley Greenberg pour les femmes et la profession juridique

Par Common Law

Communication, Faculté de droit

Professeures ou professeurs
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Nous avons le plaisir d’annoncer le renouvellement de la nomination de la professeure Natasha Bakht en qualité de titulaire de la Chaire Shirley Greenberg pour les femmes et la profession juridique. La professeure Bakht est la sixième titulaire de la Chaire Greenberg depuis sa création en 2002 et succède ainsi à la professeure Elizabeth Sheehy (deux fois : 2002-05 et 2013-16); à la professeure Sanda Rodgers (2005-07); à la professeure Martha Jackman (2007-11); à la professeure Rosemary Cairns Way (2011-13); et à la professeure Angela Cameron (2016-2020).

Fondation de la Chaire

En 2005, Shirley E. Greenberg, avocate à la retraite et diplômée en droit de la promotion 1976, a fait un don exceptionnel afin d’appuyer des activités relatives aux femmes et à la profession juridique, dotant ainsi de façon permanente la Chaire Shirley E. Greenberg sur les femmes et la profession juridique pour la Section de common law de la Faculté de droit. Depuis 2002 déjà, Shirley E. Greenberg versait chaque année une contribution afin d’appuyer l’étude de questions juridiques importantes pour les femmes. Depuis 2005, grâce à ce don très généreux, la Chaire Greenberg est à présent établie de façon permanente à la Faculté de droit.

Rôle de la Chaire

La Chaire Shirley E. Greenberg est attribuée à des professeures de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Elle est destinée en particulier aux membres du corps professoral qualifiées qui œuvrent sur des questions féministes. La titulaire collabore avec un vaste groupe d’universitaires féministes qui se consacrent à l’égalité des femmes par le truchement du droit, afin d’inciter les femmes à embrasser la profession juridique, de former des professionnelles et professionnels du droit à fournir des services aux femmes, de favoriser les échanges et les relations entre les étudiantes en droit et les femmes œuvrant dans la profession juridique et ce, pour que la réforme du droit et la recherche juridique bénéficient davantage aux femmes aussi bien en qualité de clientes que de juristes.

Expérience de la professeure Bakht et sa vision pour la Chaire Greenberg

La professeure Bakht s’est jointe à la Faculty en 2005. Elle a consacré la quasi intégralité de ses recherches à la justice en matière d’égalité des sexes dans les domaines du droit constitutionnel, du droit pénal et du droit de la famille. Ses recherches et ses écrits portent plus spécifiquement sur le croisement entre la liberté de religion et l’égalité des femmes. Elle utilise une approche féministe intersectionnelle qui traite des multiples dimensions de l’égalité des femmes, en particulier dans le contexte des minorités religieuses et des communautés racialisées. Son livre récent In Your Face: Law, Justice and Niqab-Wearing Women in Canada (Irwin Law, 2020) est paru sur la liste du Hill Times Best Books of 2020 et a reçu le prix Huguenot Society Award. Son enseignement se fonde sur la pédagogie critique et féministe. Avec des collègues de même conviction, elle a conçu des documents à l’appui de l’enseignement de cours fondamentaux tels que le droit pénal et le droit de la famille afin de placer le droit au sein d’un cade social, politique et économique élargi. Elle a été professeure-conseil pour le Programme de mentorat en droit auprès des femmes et de la Muslim Law Students Association et agit régulièrement comme mentor auprès d’étudiants, d’étudiantes en matière de projets aussi bien juridiques/politiques que personnels. Elle a en outre participé à des activités juridiques et politiques majeures avec des organisations féministes importantes comme la FAÉJ/LEAF, l’ANFD et le Conseil canadien des femmes musulmanes. Elle a été rédactrice en anglais de la Revue Femmes et Droit (RFD/CJWL) (2015-2020), la seule revue juridique féministe du Canada. Elle est également une danseuse et chorégraphe active et a créé des œuvres artistiques fondées sur la prémisse que l’art fournit un espace propice à l’avènement de réponses intuitives à l’injustice, permettant au spectateur de voir, d’entendre et de ressentir les blessures et préjudices de manière viscérale et d’inciter à faire preuve d’empathie envers « l’autre ».

Félicitations à la professeure Bakht!