Deux nouvelles professeures à la Faculté

Par Communications

Faculté de droit, Section de droit civil

Membre du corps professoral
Me Andrea Talarico et Me Éloïse Ouellet-Décoste
La Section de droit civil de la Faculté de droit poursuit sa croissance. Deux nouvelles professeures se joindront à la Section le 1er janvier 2025 : Me Andrea Talarico, en droit du travail et en droit administratif, et Me Éloïse Ouellet-Décoste, en droit des peuples autochtones et droit public.

“Je suis enchantée d’accueillir ces deux expertes en droit public au sein de notre Faculté, a déclaré la doyenne Marie-Eve Sylvestre. Leur présence renforce le statut de la Section de droit civil comme pôle d’excellence en recherche et en enseignement dans des sujets de grande importance sociale, qui font une différence dans la communauté.”

Joignez-vous à nous pour leur souhaiter la bienvenue et une fructueuse carrière en recherche et en enseignement au sein de la Faculté!

Me Andrea Talarico

Me Andrea Talarico a un très riche parcours professionnel, qui se démarque par sa polyvalence et son excellence, autant dans sa carrière d’avocate que dans ses recherches et son enseignement.

Actuellement professeure à l’École des sciences de la Gestion de l’UQAM, elle donne un cours sur la convention collective et un séminaire en droit du travail pour les étudiants à la maîtrise en gestion. Elle a été chargée de cours à la Section de droit civil entre 2018 et 2023, enseignant le cours de droit administratif, le séminaire de dissertation juridique en droit du travail et le cours de droit du travail au certificat à plusieurs reprises.

Me Talarico est titulaire de quatre diplômes universitaires : un baccalauréat en droit (LL.B.) et une maîtrise en droit (LL.M.) de l’Université de Montréal, une maîtrise en droit international, européen et comparé (LL.M.) de l’Institut universitaire européen et un doctorat de l’Université d’Ottawa. Sa thèse, soutenue en juin 2023, explorait les points de tensions dans la jurisprudence de la Cour suprême du Canada portant sur la liberté d’association.

Parallèlement à sa carrière universitaire, Me Talarico a pratiqué le droit du travail au sein de différents cabinets privés au Canada et à Londres. Elle est par ailleurs enquêtrice accréditée en harcèlement au travail auprès du Barreau du Québec et médiatrice accréditée.

Me Éloïse Ouellet-Décoste

Me Éloïse Ouellet-Décoste est titulaire d’une impressionnante formation universitaire interdisciplinaire, d’un dossier académique exceptionnel et d’expériences d’enseignement, de recherche et de pratique du droit pertinentes et diversifiées.

Candidate au doctorat en droit à l’UQAM, sa thèse de doctorat porte sur la notion de réconciliation et sur sa mise en œuvre par le moyen d’une obligation contraignante de réparation, s’imposant aux États. Le Comité de recrutement de la Section s’est dit impressionné par la réflexivité de la future professeure sur son agenda de recherche ainsi que sur sa potentielle contribution, en tant qu’allochtone, à la formation des futur-es juristes et à la réconciliation plus généralement.

Elle enseigne également à la Clinique internationale de défense des droits humains de l’UQAM (CIDDHU) depuis l’automne 2022. Par le passé, elle a dispensé le cours de Droit international public au département des sciences juridiques de l’UQAM.

Me Ouellet-Décoste est diplômée de l’Académie de droit international humanitaire et de droits humains de Genève (LL.M.) et de l’Université McGill (B.C.L./LL.B. et B.A.). Par ailleurs, elle a effectué des séjours de recherche au Te Puna Rangahau o Te Wai Ariki / The Aotearoa New Zealand Centre for Indigenous Peoples and the Law (University of Auckland) et au Centre for Global Studies (University of Victoria), en plus de compléter une formation sur les ordres juridiques autochtones à la faculté de droit de l’Université de Victoria.

En outre, Me Ouellet-Décoste agit comme avocate en matière de droits autochtones et de droits humains pour des organismes autochtones et des organisations internationales depuis plus de 10 ans. Elle a également contribué à la mise en œuvre de la Loi sur les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Métis et des Inuits (Loi C-92), à titre de conseillère juridique au ministère de la Justice.